Randonner en été

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Du côté du Napf N° 0509
Trub — l • BE

Du côté du Napf

Cette excursion printanière dans la région du Napf commence à Trub, un beau village avec un ancien couvent accessible en bus au départ de Langnau. Une partie de l'itinéraire suit le chemin didactique consacré aux anabaptistes, des chrétiens persécutés dans cette région perdue au fond de l'Emmental. Fidèles à l'Évangile et refusant de se soumettre aux autorités de l'époque, les anabaptistes ont été emprisonnés, bannis et même exécutés jusqu'au XVIIIe siècle. Après cette sombre incursion dans l'histoire de notre pays, les paysages au lumineux patchwork de forêts, de prairies et de pâturages n'en semblent que plus harmonieux dès que les 1000 mètres d'altitude ont été franchis. Chemins vicinaux et étroits sentiers forestiers se succèdent le long de l'itinéraire, clairement balisé d'un bout à l'autre. Via Stauffen, la Hohmatt et la Geissgratflue, l'excursion se poursuit jusqu'à l'alpage Lüderenalp, suivant la plupart du temps une crête entourée de ravins et offrant de belles perspectives. Le Napf s'inscrit un moment dans le panorama. Avec ses 1408 mètres d'altitude, il est le point culminant du massif de poudingue, en bordure des Alpes. À l'alpage Lüderenalp, les marcheurs peuvent se restaurer, choisir de regagner déjà la vallée en bus ou de rester dormir sur place. Pour ceux qui continuent, le chemin passe par le hameau de Rafrüti, puis par celui d'Egg et par la Hohgrat. La pente tout d'abord faible devient franchement raide en direction du sud et du but de l'excursion: Langnau dans le val de l'Ilfis. Cette partie-ci de notre randonnée printanière longe une crête et promet de magnifiques panoramas. Pour ceux qui souhaitent écourter la balade: près du hameau d'Egg, un chemin descend dans le ravin du Gohlgraben jusqu'à l'arrêt de Mettlen, d'où un bus mène à Langnau.
Les rives du Walensee N° 0510
Weesen — t • SG

Les rives du Walensee

Le chemin menant de Weesen à Walenstadt en passant par Quinten fait 21 kilomètres, soit 7 heures et 30 min de marche. Si la distance est trop longue, il est possible de n'en effectuer qu'une partie, par exemple de Weesen à Betlis ou à Quinten ou de Walenstadt à Quinten. Au cours de cette belle randonnée, vous traversez des forêts mixtes et de résineux, en longeant partiellement le lac ou en prenant de la hauteur pour admirer le splendide panorama. Si vous choisissez de faire la totalité du parcours, n'ayez crainte de manquer de provisions. Plusieurs restaurants où il fait bon se restaurer sont répartis sur le chemin. Par exemple, l'hôtel-restaurant Flyhof à Weesen, dont le jardin surplombe directement le lac ou l'auberge Paradiesli à Betlis, joliment située au pied de la chaîne des Churfirsten, au milieu des prés et des bois. À Quinten, il y a le restaurant Seehus, et à Walenstadt, entre autres, l'hôtel-restaurant Churfirsten, non loin de la gare. Bien qu'appréciée des promeneurs, la «Riviera de Suisse orientale» et son chemin de randonnée sur la rive nord du lac de Walenstadt ne sont pas trop fréquentés. Des aires de pique-nique et des foyers aménagés ainsi que des endroits pour la baignade incitent à faire des pauses. Les férus de flore s'étonneront de trouver ici une végétation méditerranéenne. Le chemin de randonnée est facilement accessible par train et par bateau, ce qui simplifie la planification de l'excursion. En cas de brusque changement de temps, il est toujours possible de se réfugier dans l'une des stations de la compagnie de navigation du Walensee. Entre Weesen et Walenstadt, les CFF desservent plusieurs gares, en face, sur la rive gauche du lac. De nombreux parkings sont à disposition pour ceux qui se rendraient sur place en voiture.
Des gorges de Rofla à celles de la Viamala N° 0511
Roflaschlucht — a • GR

Des gorges de Rofla à celles de la Viamala

On atteint les gorges Roflaschlucht avec le car postal au départ de Thusis (changer à la poste d'Andeer). Cette randonnée peut être parcourue sans problème en une journée. Il est toutefois recommandé de faire le voyage d'approche la veille pour passer une nuit tranquille à l'hôtel et découvrir les romantiques gorges de la Rofla le jour de l'arrivée ou le lendemain matin. Pendant les mois d'hiver de 1907 à 1914, Christian Pitschen-Melchior, un aïeul de l'actuel propriétaire de l'hôtel, a taillé dans le roc au prix d'un dur labeur un chemin qui commence directement derrière l'hôtel et conduit jusqu'à une cascade, en traversant des galeries dans les gorges. Si le torrent a perdu une partie de sa puissance à la suite de la construction de barrages, cet ouvrage réalisé à la force du poignet n'en reste pas moins impressionnant! Après la visite, le randonneur revient à l'hôtel pour prendre le chemin de Zillis et des gorges de la Viamala (Viamalaschlucht). Cet itinéraire est une partie de la ViaSpluga qui, dans le sens inverse, conduit de Thusis à Chiavenna en franchissant le col du Splügen. A Zillis. il ne faudra pas manquer de visiter l'église St-Martin pour y admirer le célèbre plafond en bois décoré. Ce bien culturel d'importance nationale est une représentation de l'image chrétienne du monde au moyen-âge. D'autres grands moments de cette randonnée sont les «Punt da Suransuns», deux ponts en granit d'Andeer construits par Christian Wildener au XVIIIe siècle, ainsi que les gorges de la Viamala qu'il faudra absolument visiter, même si cela nécessite d'affronter deux fois l'escalier de plus de 300 marches! Il sera ensuite temps de récupérer dans le car postal sur la route de Thusis.
Les gorges de l Ofenloch N° 0512
Schwägalp — e • SG

Les gorges de l Ofenloch

Depuis Gossau, le chemin de fer Appenzellerbahn conduit à Urnäsch. Ensuite vient une course en car postal jusqu'au col de la Schwägalp, au pied du Säntis. En face du restaurant, le chemin de randonnées traverse un superbe espace de marécages jusqu'au col Chräzerenpass, jadis un passage important entre le Toggenburg et l'Appenzell. L'itinéraire suit un chemin carrossable jusqu'à l'alpage Alp Horn, où il vaut la peine de se retourner pour admirer le Säntis et la Silberplatte. En effet, la suite sera la descente dans la région des sources de la rivière Necker. Des chemins ardus, parfois sécurisés au moyen de câbles, longent les parois rocheuses arrosées par une multitude de cascades. Après la grimpée à travers la forêt Sandwald, le randonneur se retrouve sur l'Alp Neuwald, ensoleillée. La descente qui suit dans l'Ofenloch nécessite de faire preuve d'attention pour ne manquer en aucun cas l'entrée à l'orée de la forêt, sans quoi on pourrait s'égarer dans les parois rocheuses. Les gorges de l'Ofenloch sont véritablement imposantes. Les parois de poudingue sont presque écrasantes. Par temps humide et à la période de la fonte des neiges, il est souvent impossible de traverser le Necker car certains ponts manquent. La montée à l'Alp Ellbogen demande d'avoir le pied sûr, la paroi plongeant sur une centaine de mètres vers le torrent qui s'échappe de la gorge. Une fois à l'Alp Ellbogen, il n'est pas si facile de prendre une décision lors de l'arrêt à la fontaine: veut-on encore grimper les quelque 300 mètres de dénivelée jusqu'au Hinterfallenchopf et prendre en compte une descente plus longue? L'autre solution est la descente du ravin Rappenloch jusqu'à l'arrêt de bus de Seebensäge. Là se trouve le premier restaurant. Le car postal conduit soit à la Schwägalp, soit directement à Nesslau d'où part le train pour Wil.
De la Combe Biosse à la Combe Grède N° 0513
Villiers — r • NE

De la Combe Biosse à la Combe Grède

Sur les hauts de Neuchâtel s'ouvre le Val de Ruz, une vallée que l'on ne s'attend pas nécessairement à trouver derrière la première crête du Jura. La randonnée commence avec une montée sur les contreforts du Chasseral à l'extrémité orientale de la plaine, là où la route se faufile entre les crêtes et dans les gorges en direction du Vallon de St-Imier. L'itinéraire traverse de belles prairies jurassiennes et passe par les Métairies Clémesin et d'Aarberg, où la tranquillité et les mets authentiques invitent à faire une première pause. Les alpages de ce genre sont nombreux au Jura. Construits à l'origine par les bourgeoisies de la région pour l'estivage du bétail, ils ont souvent été transformés en restaurants de montagne ou en auberges aménagées simplement. Après la Métairie d'Aarberg, le chemin descend en forte pente en direction de la Combe Biosse, profonde entaille creusée par l'érosion dans la crête du Chasseral. D'impressionnants rochers calcaires s'élancent vers le ciel en dominant ses deux flancs, tandis que le sommet de la gorge forme une douce cuvette. Bientôt, la tour rouge-blanc de l'émetteur du Chasseral pointe dans le ciel à l'horizon. Les personnes qui prennent le temps de faire le détour jusqu'au sommet y découvriront un époustouflant panorama sur le Plateau et les Alpes. De l'autre côté du Chasseral, au nord, une agréable place de pique-nique attend le randonneur au Pré aux Auges. C'est ici que commence la Combe Grède, profond sillon dans la crête. Le chemin qui descend, bien aménagé et assuré au moyen de chaînes, a reçu en 2000 l'indicateur doré des Chemins pédestres bernois. Malgré tout, les personnes sujettes au vertige auront avantage à faire le détour facile qui passe par L'Ilsach pour rejoindre à nouveau notre itinéraire en dessous du passage délicat.
Les gorges de l'Aa N° 0514
Grafenort — g • OW

Les gorges de l'Aa

La tranquille randonnée le long du lit de l'Engelberger Aa commence à la gare de Grafenort, une localité dans laquelle on peut admirer une imposante maison de maître construite en 1690, utilisée aujourd'hui comme maison de vacances par les moines du monastère bénédictin d'Engelberg et dont des locaux peuvent être loués pour des manifestations. Le chemin suit la voie ferrée de la Zentralbahn et le tracé de l'Aa que l'on franchit à plusieurs reprises pendant la montée tranquille et régulière vers l'amont. A Obermatt, les amateurs d'histoire de l'industrie se réjouiront de l'impressionnante centrale hydroélectrique et de son bassin de compensation, qui datent de plus d'un siècle. A mi-chemin environ, à l'entrée de la véritable gorge de l'Aa, deux places consécutives seront l'occasion de pique-niquer ou de faire une grillade. La première et plus ancienne, avec de grandes tables et des bancs en bois, est aménagée dans la forêt quelques centaines de mètres avant Obermatt, tandis que la deuxième, plus récente, se trouve peu après l'usine électrique; le randonneur y trouvera une grande table en pierre et des sièges taillés dans des troncs d'arbres. L'ancien chemin le long de l'Aa a été en grande partie anéanti par les intempéries de l'été 2005, et c'est lors de la remise en état que la nouvelle place a été réalisée. Après avoir repris des forces, il est temps de poursuivre à travers le vacarme de la rivière. A certains endroits de la gorge, le chemin prend des hauteurs aventureuses sur des ponts suspendus. Ces derniers, véritable attraction du nouveau chemin pédestre, enthousiasmeront aussi les enfants. A la sortie de la forêt, le marcheur se réjouit du magnifique panorama qui s'offre à lui, puis il arrive au tranquille lac Eugenisee, d'où le chemin continue à plat jusqu'à la gare d'Engelberg.
Val Lavizzara N° 0515
Fusio • TI

Val Lavizzara

Le circuit qui passe par le Lago di Mognola, tout au fond du Val Lavizzara, est prometteur de changement. L'Alp Vacarisc, où le randonneur peut voir les fromagers à l'oeuvre et s'approvisionner, est atteinte après trois quarts d'heure de montée. Ardu, le chemin continue via les alpages de Corte di Mezzo et Corte del Sasso jusqu'au bisse de Canà, restauré récemment. Construit en plaques de pierre et même partiellement creusé dans le rocher, il servait jadis à l'irrigation des alpages arides. L'itinéraire traverse ensuite un paysage intact poncé par le glacier jusqu'au Lago di Mognòla, idéal pour le pique-nique et pour un bain rafraîchissant, avant de commencer la pénible descente en zigzag à partir du bout du lac. Le premier tronçon, pentu, longe une cascade pour descendre jusqu'à la plaine de Corte Mognòla. La suite traverse de belles forêts de mélèzes au sous-bois riche en myrtilles! A l'embranchement, il faut reprendre la direction de Vacarisc, d'où l'on rejoint rapidement le coquet village de montagne de Fusio, en contrebas, avec sa belle Osteria et un petit magasin. Encore envie de marcher? Le petit tronçon supplémentaire jusqu'à Mogno, le village en aval, est récompensé par la visite de l'église conçue par le célèbre architecte Mario Botta!
L'Oberhalbstein N° 0526
Tigignas — s • GR

L'Oberhalbstein

Dans l'Oberhalbstein, sur les hauts du petit village de montagne de Savognin, les chemins pédestres riches en paysages serpentent au milieu des ruisseaux qui s'écoulent dans un décor vert vif avec, en coulisses, des rochers monumentaux et des glaciers. Le chemin panoramique, la «Veia Panorama», porte bien son nom. On discerne au loin les montagnes grisonnes, du Piz Mitgel jusqu'au Piz d'Agnel, et on s'émerveille devant les rochers et les glaciers. Depuis la station intermédiaire du télésiège de Savognin, à Tigignas, un chemin varié mène à travers des forêts ombragées et sur des versants ensoleillés vers les hauteurs. Il longe le lac Lai Lung, idylliquement situé. On grimpe jusqu'à Mot Laritg, d'où l'on distingue en amont l'église de Ziteil, le lieu de pèlerinage le plus haut d'Europe, et on aperçoit en même temps la vallée. Un sentier didactique botanique consacré à la flore alpestre s'étend entre Mot Laritg et la station supérieure du télésiège, à Somtgant. Cent vingt plantes sont présentées au moyen de tableaux. Astrid Thurner, droguiste à Savognin, responsable des inscriptions, propose en outre des visites guidées. Les histoires botaniques passionnantes racontées sur le sentier de découverte de la flore alpine rehaussent encore la beauté du chemin panoramique. Celui-ci continue vers la station supérieure de Somtgant et reste marqué, côté gauche, par les sommets. Par d'étroits sentiers de montagne, les promeneurs descendent au hameau de Radons, qui s'étale devant un paysage montagneux pittoresque.
Sur le chemin des sculptures N° 0527
Baden • AG

Sur le chemin des sculptures

Entre les files de voitures crachées par le tunnel du Baregg, par-delà les trains grondant sur les ponts, parmi les villages de banlieue, les usines modernes et les installations industrielles historiques se cache une nature enchantée. Ce décor idyllique étonne autant que le vrombissement du trafic au-dessus de la rivière irrite. Les communes de Baden, de Wettingen et de Neuenhof ont créé un sentier culturel le long de la Limmat à l'occasion des 700 ans de la Confédération. Depuis près de 20 ans, ce chemin charme les visiteurs par son magnétisme. La pierre sur la rive envahie par les herbes ressemble à un bloc erratique. Ce n'est qu'en y regardant de près que l'on discerne l'oeuvre d'art: l'anneau de pierre de Heiner Richner. Située au bord du lit calme de la rivière, en aval du canal supérieur de l'ancienne filature, là où l'eau dégringole comme un rideau contre un mur de plus de cent mètres de large, la sculpture ressemble à un bateau qui nous invite à une promenade idyllique dans le décor anonyme du village de Webermühle. L'oeuvre d'art dialogue avec le paysage. Tout comme les autres oeuvres placées le long du chemin culturel, comme les tiges dressées par Gillian White dans une clairière de la forêt, qui imitent de façon ludique l?aspect des arbres, ou le paquet de rames recouvert de mousse de Hans Thomann, qui donne libre cours à l'imagination. En flânant le long de la Limmat, on découvre 21 oeuvres d'artistes de la région et de toute la Suisse. Les visites guidées, un dépliant ou une brochure fourniront de plus amples informations.
Sur le chemin des sculptures N° 0528
Eschenbach (LU) — f • LU

Sur le chemin des sculptures

C'est les enfants qui vont être contents! Ils découvriront toutes sortes de figures énigmatiques le long du chemin dans le sous-bois lumineux au-dessus de Dietwil: une tête de cheval ensorcelée, par exemple, ou des champignons et des fleurs de la taille d'une fillette, une belette audacieuse dont la tête dépasse d'un panier, un castor et même un dauphin qui fait une culbute au-dessus de la rivière. Toutes ces figures ont été sculptées à la tronçonneuse dans des souches et des troncs d'arbres. Après le passage de la tempête Lothar, Bruno Rölli, un ancien agriculteur de Dietwil, a commencé à créer ces oeuvres d'art enfantines à partir du bois devenu inutile. Ses 17 figures forment un sentier sculptural qui orne la forêt d'Altweier depuis 2005. Certaines sont désormais recouvertes de mousse, alors que sur d'autres poussent de véritables champignons. Au coeur de ce royaume enchanté, on atteint un grand espace de pique-nique. À l'issue de la randonnée, le couvent majestueux d'Eschenbach frappe le regard. Ses origines remontent au XIVe siècle. Il est aujourd'hui habité par des nonnes cisterciennes et est réputé pour son tissage et ses ouvrages au crochet. À partir d'Eschenbach, le chemin large et principalement en gravier est agréable et facile. Il mène à travers un petit bois, puis à travers de vieux vergers, mais surtout dans de vastes pâturages jonchés de haies sauvages qui font le bonheur des oiseaux et de toutes sortes de petits animaux. On passe sans s'en rendre compte du Freiamt de Lucerne à celui d?Argovie, tandis que le Rigi s'élève haut dans le ciel au-dessus du lac des Quatre-Cantons.
Sur le chemin des sculptures N° 0529
Bulle — s • FR

Sur le chemin des sculptures

Il y a quelques années, les tronçonneuses hurlaient toute la journée. Aujourd'hui, il règne un silence religieux: le chemin des sculptures à la tronçonneuse du Gibloux, dans le canton de Fribourg, est un lieu de recueillement... plein de surprises. On se demande comment il est possible de créer des figures aussi fines à l'aide d'un outil aussi encombrant et brutal que la tronçonneuse et à partir d'un morceau de bois qui se confond avec le sol. La tempête du siècle, Lothar, frappa la forêt fin décembre 1999, peu après l'ouverture du chemin des sculptures situé en amont de Sorens et long de trois kilomètres, en comptant la boucle. Elle endommagea gravement les sculptures, qui ont été restaurées depuis et qui, avec d'autres plus récentes, s'alignent désormais le long du chemin signalé par les panneaux culturels marron. Outre les mondes animalier, humain et abstrait, les sculptures ont différentes significations artistiques et, avec leur taille et leur technique variées, elles enrichissent le paysage déjà pittoresque de la région du lac de Gruyère. L'exposition en plein air, gratuite, est accessible toute l'année sans problème, même actuellement pendant la saison froide. Le chemin de Bulle jusqu'ici peut toutefois être éprouvant en cas de neige fraîche. L'itinéraire se fait tout d'abord à ciel ouvert, vers le nord-ouest, puis il traverse une forêt de sapins dense et tourne en direction du nord-est au début du chemin des sculptures, dans la forêt de Derbali. Ce chemin, dans cette forêt qui constitue un prolongement du sommet du Mont Gibloux, est le point culminant, tant géographique que touristique, des randonnées de l'hiver naissant; il mène au camping de Sorens et à son restaurant bienvenu. La descente au village de Marsens aboutit à un arrêt des tpf de la ligne Fribourg - Bulle.
Sculptures et architecture N° 0530
Ligornetto — o • TI

Sculptures et architecture

Le car postal de Mendrisio laisse les randonneurs à Ligornetto. Après une petite montée, nous nous retrouvons déjà devant le musée et l'ancien lieu d'activité du sculpteur et homme politique Vincenzo Vela. Vela était l'un des sculpteurs européens les plus importants du XIXe siècle; il créa de nombreuses statues pour des monuments, en partie funéraires. Ses moulages en plâtre sont empreints d'humanité et d'émotion. Ils donnent une idée saisissante de la diversité de son oeuvre. La fontaine du village et sa sépulture au cimetière en font également partie. Puis la randonnée mène à Genesterio, le lieu de naissance de Mario Botta, le célèbre architecte tessinois. On peut y admirer l'une de ses premières oeuvres, à l'église, contre laquelle il construisit le presbytère de façon très respectueuse. La façade ocre moderne est toutefois une question de goût. Le panneau nous indique Stabio, en passant à gauche des bâtiments industriels, le long de la frontière avec l'Italie, puis Prella et enfin Brusata. Ce petit village est célèbre pour avoir été le lieu de naissance de l'architecte baroque romain Carlo Fontana, qui vécut au XVe siècle. Après une petite montée, nous arrivons à Monte Marello, le point culminant de la randonnée et l'un des derniers prolongements des Alpes avant la plaine du Pô. Puis le chemin descend vers Novazzano. L'itinéraire traverse ce village pittoresque et conduit aux bâtiments commerciaux près de Pobbia. Il est possible de terminer la randonnée à Balerna. Ceux qui ont envie de marcher encore une petite heure peuvent suivre le rail ou l'orée du bois jusqu'à Chiasso.
Prix Rando N° 0485
Eggiwil — h • BE

Prix Rando

Depuis 1995, la coopérative du chemin de Chapf avait rénové par étapes les accès aux fermes de la région du même nom. Certains tronçons ont été élargis, voire goudronnés. L'ancien chemin au revêtement naturel étant l'un des plus beaux itinéraires panoramiques de l'Emmental, le remplacement des tronçons du chemin pédestre qui avaient souffert des travaux s'imposait. Deux nouveaux itinéraires ont été réalisés pour éviter les parties avec revêtement en dur. Toutefois, comme il n'a pas été possible de trouver un tracé de substitution pour un tronçon de 600 m de l'itinéraire de randonnée, une «solution de compensation» a été réalisée en plus du projet initial, afin d'éviter que le chemin pédestre emprunte trop longtemps la route goudronnée. Il s'agit d'un chemin parallèle à la route, entre Beezleren et Chapfschwand. Cette mesure exemplaire pour résoudre le problème du revêtement en dur de chemins pédestres est visible dans la première partie de la randonnée La randonnée commence à Eggiwil. Le chemin monte en forte pente à Chapfschwand où une récompense attend: après une bonne heure et demie d'effort, le marcheur se retrouve à Chapf, face à un vaste panorama. Ce dernier est encore plus beau depuis la tour en bois de Chuderhüsi, haute de 42 mètres, d'où le Plateau et la couronne des Alpes apparaissent dans toute leur splendeur. D'ici, on aperçoit aussi la petite église de Würzbrunnen, la plus ancienne et, sans doute, la plus célèbre de l'Emmental. La suite est une agréable randonnée de deux heures sur les hauts, via le Churzenberg, avant de redescendre en une heure à Oberdiessbach depuis Güggel.
Prix Rando N° 0486
Bort — d • BE

Prix Rando

Grindelwald est une station touristique très directement concernée par le changement climatique. Les effets de ce dernier y sont déjà clairement visibles à plusieurs endroits, notamment en raison de la fonte rapide du glacier inférieur qui a créé un lac glaciaire et confronte les experts à une situation problématique. L'Université de Berne, qui est un leader mondial de la recherche climatique, a eu l'idée d'aménager dans la région de la Jungfrau des sentiers thématiques consacrés au climat. Il en existe maintenant sept, sur lesquels un guide audio (i-Phone) donne aux utilisateurs des informations locales spécifiques en rapport avec le changement climatique. Le Klimapfad (sentier climatique) «A», du côté de l'adret, est notamment consacré au thème des glaciers. Le chemin pédestre commence à la station de Bort, monte d'abord en suivant une moraine sur une courte distance puis oblique à droite. Ici, le guide commandé par GPS s'enclenche pour la première fois automatiquement. Les sept emplacements auxquels des informations sont diffusées sont également signalés sur le terrain par un piquet. Le tracé continue en suivant tranquillement la courbe des 1600 mètres jusqu'à Unter Lauchbühl. Sur la route à travers les vastes pâturages, le Wetterhorn, le Schreckhorn, le Mettenberg et la fameuse paroi nord de l'Eiger apparaissent dans toute leur splendeur. Il y a plusieurs possibilités pour revenir à Grindelwald: les personnes avides de connaissances descendront à l'hôtel Wetterhorn pour prendre le Klimapfad «E» (conséquences du changement climatique pour le tourisme) et revenir à Grindelwald en passant par Uf dr Egg/Bodmi, tandis que les autres choisiront l'itinéraire via Moos, beau lui aussi.
Au pays des pives N° 0487
Fischingen — g • TG

Au pays des pives

Le bus qui dessert Fischingen, le village à la belle église baroque dans le calme vallon du Murgtal où commence la randonnée, part de la gare de Wil. Le chemin pédestre monte dans la forêt, d'abord en forte pente. Bientôt, la vue s'ouvre sur les fermes dispersées dans les pentes partiellement boisées; on pourrait presque se croire en Emmental! A Roopel, la montée est terminée et une superbe randonnée panoramique commence, avec la vue sur le Hörnli, en direction du Tösstal, ainsi que sur les généreux espaces de la Thurgovie. Le chemin continue jusqu'au belvédère de Sädelegg en passant à côté de la maison d'école jadis la plus haute en altitude du canton, et par le lieu-dit Zingge. Il fait bon s'arrêter sous l'impressionnant tilleul où l'on a installé des tables et des bancs! Ensuite, l'itinéraire suit la frontière cantonale en direction de Sitzberg, en terre zurichoise, où il faut interrompre brièvement la randonnée pour admirer l'orgue de l'église. Le chemin continue sur la crête jusqu'à Wolfsgrueb. Par temps humide ou si l'on n'a pas le pied sûr, il vaut mieux prendre ici la direction de Bichelsee. Dans le cas contraire, le chemin se poursuit vers Niderwis. L'arête du Tanneggergrat demande une attention totale - il est surprenant de se retrouver sur un sentier aussi difficile en pleine Thurgovie! Aux ruines de l'ancien château de Tannegg, un panneau nous apprend que l'ouvrage a été construit par une famille jadis dominante de Suisse orientale, puis reconstruit en 1407 après les assauts des Appenzellois avant d'être de nouveau abandonné. Après une dernière descente, le village de Dussnang, connu pour sa maison de cures Kneipp, est atteint.
Mittelland N° 0488
Aeschi SO • SO

Mittelland

Là où le glacier du Rhône étendait sa langue froide il y a 20 000 ans, il est possible de faire aujourd'hui un agréable circuit à travers champs et forêts, idéal pour inaugurer la saison dans la flore printanière. Cette randonnée sur la frontière entre Soleure et Berne commence à Aeschi, sur la ligne de bus Soleure-Herzogenbuchsee. Peu après le départ, le petit lac idyllique Burgäschisee est atteint. But d'excursion apprécié des baigneurs en été, ce lac de tourbière était un site de lacustres à l'âge de la pierre polie. Les traces découvertes permettent de se faire une idée de la vie de ces agriculteurs d'antan. L'étape suivante conduit au plateau de Steinhof - une enclave soleuroise dans le canton de Berne. Il fait encore un froid hivernal dans l'église catholique, tandis qu'il règne à l'extérieur une température déjà agréable pour pique-niquer à proximité des impressionnants blocs erratiques. Le soleil, dont les rayons caressent aujourd'hui les trois blocs dénommés Grosse Fluh, Kilchlifluh et Menhir, était si puissant à la fin de l'ère glacière que le glacier s'est retiré vers les Alpes en abandonnant ici, sur le Plateau, les blocs qu'il avait charriés depuis le Valais. Le bloc erratique appelé Grosse Fluh (8 mètres de haut et 3'500 tonnes) a prêté son nom à l'auberge proche. Comme ses deux voisins, il est, selon la légende, une «Kindlistein» - une Pierre des nouveau-nés, c'est-à-dire un «fournisseur de bébés» en lieu et place de la cigogne. Depuis Steinhof, l'itinéraire parfaitement balisé descend à Riedtwil dans la vallée de l'Önz, où l'on peut interrompre la randonnée et prendre le bus, puis il remonte sur le Steinenberg, également riche en blocs erratiques, traverse les villages paysans de Grasswil et Seeberg, puis revient à Aeschi après être à nouveau passé par le lac Burgäschisee.
Chuderhüsi N° 0489
Röthenbach im Emmental — l • BE

Chuderhüsi

Le village de Röthenbach est environné d'un paysage de collines richement boisées, typique de l'Emmental. Le chemin monte à travers les prés jusqu'au plateau de Würzbrunnen, où nous faisons un premier arrêt pour visiter l'église entourée de pâturages et de forêts. La première église a été édifiée ici il y a 1000 ans, mais celle que nous visitons aujourd'hui a été construite en 1495, après un incendie. L'église de Würzbrunnen, très appréciée pour les cérémonies de mariage, est aussi appelée «église de Gotthelf», car elle a servi de coulisses lors de l'adaptation à l'écran de différents ouvrages de Jeremias Gotthelf, notamment «Ueli der Knecht». Après un bref tronçon suivant la route, le chemin pédestre entre dans la forêt et monte en pente assez forte jusqu'au restaurant de Chuderhüsi. Chuderhüsi a la réputation méritée d'offrir l'un des plus beaux panoramas de la région bernoise. Depuis le confortable restaurant, la vue sur le Schrattenfluh, le Schibengütsch, le Hohgant et les sommets boisés de l'Emmental est effectivement superbe! Quant aux enfants, ils peuvent s'y ébattre sur une place de jeux. Un sentier forestier conduit à la tour panoramique de 42 mètres dont le sommet dépasse la cime des arbres. Les personnes qui osent y monter verront s'étendre devant elles un panorama allant de la Forêt‑Noire aux Alpes bernoises. Mais le coup d'oeil sur la forêt et la vue des minuscules personnes au pied de la tour valent aussi l'escalade! La randonnée se poursuit dans la forêt, passe par le hameau de Meienried et emprunte finalement un vieux chemin forestier creux, quelque peu inégal, pour descendre sur Bowil où il ne faut plus que quelques minutes, après être passé à côté du cimetière, pour rejoindre la gare.
Marchairuz N° 0490
Col du Marchairuz — e • VD

Marchairuz

La crête la plus méridionale du Jura vaudois délimite la Vallée de Joux et ses espaces de vastes forêts des vignobles ensoleillés sur la rive nord du Léman. Le tracé principal du Chemin des crêtes du Jura vient de Vallorbe et suit précisément cette crête. En deux étapes journalières, le marcheur rejoint St-Cergue en passant par le Mont Tendre et le Col du Marchairuz. Les week-ends d'été, de la fin mai à la mi-septembre, la car postal circule deux fois par jour entre le Brassus et Nyon via le Col du Marchairuz, si bien qu'il est possible de faire une excursion journalière tranquille sur la crête du Jura. Le Brassus est desservi par une ligne de chemin de fer privée au départ du Pont, une localité sise à un emplacement idyllique entre le Lac de Joux et le Lac Brenet. Les eaux de ces deux lacs disparaissent d'ailleurs quelque part dans le sol karstique pour jaillir à Vallorbe, aux sources de l'Orbe. Le Col du Marchairuz est une porte d'entrée dans le Parc Jurassien Vaudois, créé en 1973. A l'origine, cette région était l'une des plus isolées du Jura suisse, puisqu'on ne compte en tout et pour tout que cinq chalets d'alpage entre le col et le village de vacances de St-Cergue. En été, une buvette est exploitée dans l'un d'entre eux en fin de semaine. La marche est un réel plaisir dans cette région de vastes forêts et de pâturages, semblables à des parcs aménagés et parsemés de narcisses sauvages en ce début d'été. Le Chemin des crêtes du Jura offre régulièrement la vue sur le lac Léman et, derrière, les Alpes savoyardes avec l'impressionnant Mont-Blanc parfaitement visible par temps clair.
Restaurant Hohnegg N° 0491
Stn. Plattjen — e • VS

Restaurant Hohnegg

La télécabine vous amène à la station supérieure de Plattjen, d'où vous descendez à pied en 15 minutes jusqu'au restaurant de montagne. De là, le chemin traverse des cônes d'éboulis avant de s'enfoncer dans la forêt. Plus loin, sous le tracé du téléphérique de Felskinn, des marches en pierre descendent vers la vallée. Il faut traverser plusieurs contreforts morainiques pour gagner le restaurant de montagne Gletschergrotte et sa belle terrasse ensoleillée. De là, la pente est raide à travers la forêt, entre les rochers polis, jusqu'au lac glaciaire Gletschersee. Vous atteignez le point le plus bas de l'itinéraire, à 1904 m d'altitude. Après avoir franchi le pont, le chemin longe la moraine jusqu'à la crête. Vous jouissez alors d'une belle vue sur le village de Saas Fee. Passé la crête, commence le chemin de Saas Fee (Saas-Fee-Weg), sentier didactique bordé de panneaux avec des informations sur la géologie, la flore et la faune. Une montée plutôt raide conduit à l'embranchement de la cabane des Mischabel. Ensuite, la déclivité décroît en direction de Hannig. Vous apercevez le glacier Hohbalm et les contreforts du Gemshorn qui se détachent sur le ciel au nord-ouest. Les torrents de Triftbach et de Torrenbach franchis, l'itinéraire à flanc de montagne conduit à la station supérieure de la télécabine, située à 2350 m. À partir de là, c'en est fini avec la montée. Le chemin descend en zigzags et passe tout d'abord par l'alpage Hannigalp, où sont fabriqués des fromages de chèvre en tous genres. Une halte est alors bienvenue pour déguster un verre de lait ou de petit-lait de chèvre frais. Dernière étape et but de l'excursion: le restaurant avec salle gastronomique Hohnegg. Cet établissement, doté du Label végétarien européen, a été désigné comme l'un des restaurants les plus sympathiques de Suisse.
Refuge de Taveyanne N° 0492
Col de Bretaye — x • VD

Refuge de Taveyanne

Pour gagner le point de départ de cette randonnée, deux possibilités s'offrent à vous de Villars-sur-Ollon: le train rouge qui monte au col de Bretaye, avec un départ toutes les heures de mi-juin à septembre, et la télécabine qui emmène les visiteurs au Roc d'Orsay, à 1976 m, toute l'année. De là, il faut un bon quart d'heure pour gagner le col de Bretaye. Le «Fels», comme les Valaisans nomment le Roc d'Orsay, constitue également un point de départ idéal pour partir en randonnée sur le Chamossaire. Le panorama, qui s'étend des Diablerets jusqu'au Mont-Blanc, y est somptueux. Sur les sentiers de randonnée, de nombreux et sympathiques restaurants de montagne accueillent les marcheurs qui ne souhaitent pas emporter leur casse-croûte. Parmi les spécialités régionales proposées: des délices aux champignons et la charbonnade, des grillades sur un réchaud de table à charbon de bois. Du col de Bretaye, le chemin monte sur la Chaux Ronde et, en suivant le sommet arrondi, jusqu'au col de la Croix. Du col, situé à 1800 m, une vue magnifique sur les Diablerets et leurs sommets enneigés s'offre au randonneur. Après un passage à travers la forêt, le chemin débouche sur des alpages luxuriants, qui servent d'écrin au refuge de Taveyanne, l'un des plus beaux du canton de Vaud. Le jambon à l'os accompagné de salade de pommes de terre, la raclette, la fondue au fromage des Alpes et la charbonnade font la fierté de la maison, tenue par de sympathiques jeunes gens. La dernière étape descend sur Les Chaux, d'où une télécabine ramène les randonneurs dans la vallée, à la station Gryon-La Barboleuse (de juin à octobre; à partir du 20 septembre, la télécabine n'est pas en service le mercredi et le jeudi).
Le Chemin du Gruyère N° 0561
Charmey — f • FR

Le Chemin du Gruyère

Marcher fait maigrir, sauf peut‑être sur le Chemin du Gruyère! Commencez donc par brûler quelques calories dès le départ, à Charmey, coquet village où vous attendent des bains thermaux conjuguant plaisir et bien‑être. Le chemin longe ensuite le lac de Montsalvens, avec ses criques encaissées comme des fjords, avant de plonger dans les spectaculaires gorges de la Jogne, juste après le barrage de retenue. Plus loin, passerelles en bois, tunnels et galeries à flanc de roche, petites cascades et falaises érodées font de ce tronçon un véritable concentré d’aventures pour toute la famille, au bout duquel vous attend la plus douce des récompenses! La petite ville de Broc abrite en effet la maison Cailler, grand nom du chocolat suisse, qui vient d’investir CHF sept millions dans un nouveau centre ouvert aux visiteurs (à partir d’avril 2010) pour leur faire découvrir l’exposition «Pur chocolat - pure émotion». La visite d’une vingtaine de minutes se termine là où tout commence: sur la chaîne de production. Essayez d’être raisonnable au moment de la dégustation car un autre grand produit de la gastronomie helvétique vous attend non loin de là! La petite ville médiévale de Gruyères se voit de loin, avec son imposant château du XIIe siècle. Au pied de ses remparts se trouve la Maison du Gruyère, qui vous invite à faire connaissance avec le plus célèbre de tous les fromages suisses à travers un voyage sensoriel dans sa fromagerie de démonstration. Pour refermer ce périple riche en sensations, vous pourrez prendre le téléphérique et terminer la journée en admirant la vue depuis le sommet du Moléson.
Chemin panoramique Aletsch N° 0562
Bettmerhorn — p • VS

Chemin panoramique Aletsch

32 sommets de plus de 4000 mètresvous font une haie d’honneur. Dégustez d’authentiques spécialités valaisannes à l’Hôtel‑chalet Bettmerhof, à Bettmeralp, avant de prendre le téléphérique jusqu’au Bettmerhorn. Pour profiter au mieux de cette rencontre au sommet avec l’un des plus beaux panoramas de toute la Suisse, une petite promenade suffit: à quelques minutes de la station vous attend le Gletscherblick, point de vue à couper le souffle sur le glacier d’Aletsch. Flanqué de part et d’autre par les Alpes bernoises, ce monument de la nature est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce véritable fleuve de glace, le plus grand d’Europe, a beau reculer sous l’effet du réchauffement climatique, il n’en reste pas moins imposant et majestueux. Une série de marches en pierre et de chemins de montagne vous permettra de descendre jusqu’à la Roti Chumma. Puis le chemin se fait plus aventureux, se frayant un passage dans la roche pour atteindre le lac de Märjele. Celui‑ci était autrefois bloqué par une puissante paroi de glace et l’on pouvait y voir flotter des icebergs de la taille d’une maison. Ce spectacle digne des pôles a laissé place à un paysage plus bucolique, surtout au printemps. Ne cherchez pas à résister à la tentation de la tarte aux pommes cuite au four à bois du Restaurant Gletscherstube: vous aurez l’occasion de brûler ces calories en empruntant le chemin qui contourne le Tälligrat, avec sa vue plongeante et grandiose sur le glacier de Fiesch. A moins que vous ne préfériez gagner une heure en optant pour le raccourci, dont l’accès se trouve juste en dessous du restaurant. Vous emprunterez un tunnel éclairé pour déboucher de l’autre côté du Tälligrat, où un large chemin de randonnée vous permettra de redescendre jusqu’à Fiescheralp.
La Voie Suisse N° 0563
Rütli — n • UR

La Voie Suisse

Admirez la Marienhöhe depuis le balcon de Schiller, à Seelisberg, et vous aurez la même vue que les parlementaires helvétiques siégeant à Berne. En 1901, le peintre genevois Charles Giron immortalisa les lieux associés à l’histoire de Guillaume Tell dans une fresque qui orne depuis la salle du Conseil national, et c’est l’original que vous avez sous les yeux! Un lieu aussi chargé d’histoire méritait bien de figurer sur le tracé de la «Voie Suisse», l’un des plus populaires du pays depuis près de vingt ans. Cadeau des 26 cantons à leur population à l’occasion des 700 ans de la Confédération helvétique, il en retrace les grandes dates. Tout commence sur la prairie du Grütli, berceau de la Suisse des quatre cantons fondateurs (Uri, Schwytz, Nidwald et Lucerne). On y accède, ainsi qu’à une demi‑douzaine d’autres étapes sur les 35 kilomètres de la «VoieSuisse», par bateau, voire à bord de l’un des cinq vapeurs circulant sur lelac, comme le «Uri» (le plus ancien), le «Schiller» (le plus élégant), le «Gallia» (le plus rapide) ou le «Stadt Luzern» (le plus prestigieux). Armez‑vous de patience et d’endurance pour affronter les 850 marches qui montent jusqu’à Seelisberg. La descente sur Bauen est elle aussi moins facile qu’il n’y paraît, mais on est récompensé par un splendide panorama. A Bauen, qui jouit d’un climat presque méditerranéen grâce à son emplacement très protégé, vous verrez palmiers, figuiers et toutes sortes de plantes exotiques. Le village s’enorgueillit aussi d’avoir vu naître Alberik Zwyssig, compositeur du Cantique suisse, l’hymne national. Sa maison natale est d’ailleurs connue à double titre, puisqu’elle abrite aujourd’hui le Zwyssighaus, restaurant renommé.
Le Sentiero Verzasca N° 0564
Sonogno — o • TI

Le Sentiero Verzasca

Éminemment photogénique, avec son élégant pont aux airs romains, la rivière est fidèle à son nom: Verzasca, ou «vertes eaux». Ses plages de galets attirent à la belle saison les adeptes du bronzage, ses petits bassins naturels voient s’ébattre les nageurs et ses rives sont le lieu rêvé des randonneurs pour un piquenique avec vue sur le «Ponte dei Salti»: ce célèbre pont médiéval à une pile est devenu l’emblème de toute la vallée. C’est une randonnée à tout point de vue fabuleuse qui s’achève ici, éblouissante, à Lavertezzo. Au départ de Sonogno, le chemin longe constamment la rivière, dans un cadre idyllique, à travers forêts de bouleaux et de mélèzes. Puis viennent les marécages et, de Brione à Lavertezzo, une trentaine de sculptures et d’installations, qui font du «sentierone» un véritable sentier des arts, ou «sentiero per l’arte», comme si le paysage avait besoin de cette touche d’esthétique supplémentaire! Car le Val Verzasca, à la beauté aussi sauvage que romantique, est un endroit béni des dieux, avec ses villages paisibles, souvent restaurés avec soin, comme Frasco, ses ponts suspendus à vous donner le vertige, ses petites plages isolées et ses délicieux grotti où vous dégusterez un verre de merlot gouleyant, accompagné de préférence de l’une des nombreuses spécialités du Tessin: charcuterie, risotto, polenta, etc. La vie n’a pourtant pas toujours été aussi facile dans le Val Verzasca, comme en témoigne la passionnante exposition du musée de Sonogno. Mais ses habitants ont toujours eu de la ressource: il n’est qu’à voir la boutique «Pro Verzasca», qui vend de magnifiques produits d’artisanat local.