Randonner en été

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Blaueberg N° 0581
Aesch (BL) — Laufen • BL

Blaueberg

La randonnée au-dessus du Blaueberg, intéressante sur le plan historique, commence à la gare d’Aesch. Les randonneurs suivront les poteaux indicateurs jaunes en direction du col du Blatten et ils passeront au début par des routes asphaltées au travers d’un quartier d’habitation, puis en direction de la ruine de Pfeffingen. Un chemin romantique fait passer par les installations du château, pour lesquelles un ensemble complet de mesures de rénovation vient juste d’être approuvé, puis continue peu de temps dans la forêt. Sur la gauche, on voit la proéminence arrière du Blaueberg, alors que, sur la droite, on dispose tout au long du chemin de belles perspectives en direction de Bâle. A Bergmatten, les randonneurs suivent les poteaux indicateurs sur la gauche, et il faut compter encore 30 minutes jusqu’au col du Blatten. La route est très bien balisée par des flèches jaunes, et, en direction du col du Blatten, on franchit une partie de ViaJura (carré vert avec le numéro de route 80). Il faut alors quitter cette route historique pour entreprendre la montée vers le Blauen-Kammweg. Le chemin d’altitude se faufile à travers la forêt sans autres montées, en direction du col du Blaue. La route se poursuit sur le Kammweg, par Hofstettenspitz, en passant devant d’anciennes bornes frontières, pour aller en direction de Metzlerenchrüz. On tournera à gauche à la grande borne frontière et on grimpera le petit chemin forestier en direction de Bergmattenhof. Le passage par Burgchopf et la descente vers le village s’étirent une nouvelle fois en longueur. Finalement, on passe par la Untertor vers Laufen et on se promène dans le village médiéval jusqu’à la gare où circulent des connexions régulières pour nous ramener au point de départ d’Aesch.
Randonnée dans les collines du pays bernois N° 0582
Fuchsenried, Mühlebergwerk — Aarberg • BE

Randonnée dans les collines du pays bernois

Si les montagnes dans les environs de Berne sont de simples collines, elles conviennent à l’entraînement et à la conservation en vue de «véritables» randonnées de montages avant le début de la saison. Même ceux qui n’ont pas l’intention de grimper dans les Alpes trouveront du plaisir dans cette randonnée printanière. Celle‑ci nous mène au travers de montées et de descentes divertissantes depuis la région de Mühleberg vers Aarberg, au bord du pays des lacs, en passant par Frienisberg, d’une certaine manière de montagne en montagne. En route, on peut observer facilement différents stades dans le développement végétal: alors que tout verdit et fleurit dans les endroits les plus bas, ce qui est un régal pour les yeux, la nature attend encore un peu en hauteur, sur le flanc nord‑ouest de Frienisberg, avec des teintes pastel douces. La route bien balisée partout descend dès le départ en direction du lac Wohlensee, une rétention partielle de l’écoulement de l’Aar, elle traverse les eaux par le barrage de la centrale hydraulique de Mühleberg et débouche par la vallée forestière de Frieswil dans le village du même nom et vers Frienisberg. Après cette montée, on redescend dans Baggwilgraben près de Lobsingen, en passant par Dampfwil. Deux petites percées débouchent sur des points de repère dans les environs de ce village: vers les habitats troglodytes de vanniers et de rétameurs avec le foyer, et vers l’agréable lac protégé de Lobsigen. Après une dernière étape finale de courte durée, on atteint le village rural historique d’Aarberg. Bien qu’elle se trouve en dehors des principaux axes, Aarberg est bien desservie par les transports publics. Et des arrêts de car postal sont accessibles aux étapes intermédiaires de Frieswil et de Lobsigen.
Baldeggersee N° 0583
Hochdorf • LU

Baldeggersee

Une promenade de printemps circulaire et facile dans un charmant paysage de plantations fruitières et d’élevage de bétail. La route est surtout constituée d’un revêtement naturel; à la fin du tour, il faut suivre deux sections d’une certaine longueur sur sol asphalté. Le point de départ est Hochdorf, la grande zone d’habitation de la Seetal lucernoise. Le long de la petite rivière Ron, on parvient au Baldeggersee, le plus grand lac suisse en mains privées (la propriétaire est l’organisation de protection de la nature Pro Natura). Le chemin lacustre oriental débouche en partie directement près de l’eau, vers Gelfingen. Depuis l’étape intermédiaire constituée par le château d’Heidegg, on a une vue magnifique sur le lac et sur les montagnes à l’horizon. Le château et son jardin pittoresque de roses sont un but d’excursion appréciés, de même qu’une place d’exhibition demandée pour les mariages. La route continue par de légères montées et descentes sur un chemin de gravier jusqu’à la place de pique‑nique de Tannegg. De là, elle passe par un paysage de pâturages et de prés qui sont parsemés de coins multicolores. Les arbres fruitiers en fleur donnent, au printemps, des accents colorés au paysage. La silhouette dentelée du Pilate est en face, tandis qu’à gauche, c’est la chaine blanche et brillante des alpes d’Obwald et de Nidwald avec le Titlis qui captent la vue. Le Baldeggersee s’étend comme une bande bleue scintillante par d’autres zones d’herbes et de cultures d’arbres fruitiers. On revient aux hameaux d’Ober et d’Unter Waldisbühl par le village de Kleinwangen, vers le centre de Hochdorf.
Neeracherried N° 0584
Dielsdorf — Niederhasli • ZH

Neeracherried

Le S5 part depuis la gare centrale de Zurich et atteint Dielsdorf en 25 minutes. De là, on peut commencer idéalement la visite du centre de protection de la nature du Neeracherried par une promenade. Il suffit de prendre la direction de Bülach depuis le poteau indicateur principal en face de la gare. Après avoir traversé les voies, on prend tout de suite à gauche dans le chemin en direction du lieu de nidation des cigognes. Celui‑ci se trouve à tout juste quinze minutes de là. La route longe le ruisseau en direction de l’est jusqu’au quai de bois, elle le traverse et s’étend en légère montée sur des chemins naturels. A droite se situe le Ried de Dielsdorf et le Ried de Steinmaur d’une superficie de 12 hectares. Une table d’orientation fait référence au paysage marécageux d’une importance nationale. On passe devant Hof Salen par de petits chemins agricoles, puis on continue en direction de Riedt. Après l’enclos de cerfs, on parvient dans le village à la Wehntalerstrasse qui mène directement au Neeracherried. Le centre naturel offre une vision enthousiasmante sur l’un des derniers grands marécages de Suisse, avec ses deux huttes d’observation et vidéos. Les amateurs d’animaux et de plantes prendront suffisamment de temps pour la visite, les autres peuvent continuer la promenade. Depuis le centre naturel, on prend l’Obstlehrpfad (sentier didactique des fruits) en direction du nord jusqu’à Neerach, où l’on traversera la rue principale. On quittera l’Obstlehrpfad au sommet sud du Höriberg pour atteindre Obershöri. Le long de la Glatt, on continue jusqu’à Nöschikon, en passant devant le point culminant d’Eschenberg jusqu’à Niederhasli qui est raccordée à la ligne du S5. Il faudrait encore une heure à pied pour revenir à Dielsdorf.
Le Pilate N° 0589
Gfellen — Pilatus • LU

Le Pilate

Pourquoi ne pas effectuer la dernière étape de la grande boucle Lucerne–Napf–Pilate sur un autre parcours magnifique à partir de Gfellen, dans la vallée de la rivière Entlen? Au terminus du car postal, à l’Hôtel-Restaurant Gfellen, le panneau indicateur mène d’abord à des maisons de vacances isolées. On quitte la route asphaltée pour grimper doucement à travers des prairies, jusqu’à la ferme «Mittlisthütten». Le sentier monte alors dans la gorge ombragée de l’Eibach. Là où le chemin est détruit, des cordes ont été installées. A la première bifurcation, passer par Alpeli pour rejoindre le Risetestock. Le soleil brille sur Gfellen, 800 mètres plus bas. Au sud-ouest, on voit au loin les Alpes bernoises, dont le Stockhorn. Autre vue splendide: celle sur le Titlis et le Pilate, but de la journée. Sur cette haute route au somptueux panorama, montées et descentes se succèdent. Le sentier, souvent pierreux, passe aussi par des champs de bruyères et de belles prairies qui sont des hautmarais. Après la cabane de Tripoli viennent des passages délicats, avec des marches en bois et des cordes, jusqu’à ce que l’on rejoigne le point de vue de Mittaggüpfi. D’ici, on atteint le Pilate en trois heures, à travers des paysages variés, mais il faut prévoir un peu plus de temps, car on ne progresse pas vite sur ce terrain karstique. Sans compter qu’après une descente vers le Felli (dénivellation de 200 m), il faut remonter jusqu’au Widderfeld. La descente qui suit par des rochers en surplomb est assurée par des cordes et des barres en fer; on l’aborde de préférence face contre la paroi. Il faut ici avoir le pied sûr et aucun vertige, comme d’ailleurs pour le passage du Gemsmättli sur le chemin de crête qui mène au Tomlishorn. Nous voilà près du but, comme le prouve la présence de touristes japonais.
Via Suworow N° 0590
Biel (Kinzig) — Muotathal • UR

Via Suworow

Du 27 au 28 septembre 1799, le général russe Alexander Souvorov passa avec ses troupes d’Altdorf au Muotatal, en franchissant le Chinzig Chulm. Dès l’été 2011, l’ouverture du sentier culturel Via Suworow permet de marcher sur ses traces. On quitte le téléphérique à Biel pour entreprendre une agréable montée vers le Chinzig Chulm. Il s’agit ensuite de traverser le flanc escarpé situé en contrebas des Fruttstägen et de monter jusqu’au sommet du col. Là s’ouvre une vue magnifique sur les Alpes uranaises et jusqu’au massif du Gotthard. Au nord se présente la chaîne aux étranges formations rocheuses, dont font partie les sommets du Rossstock et de Fulen. Si l’on souhaite poursuivre sur la Via Suworow, il faut descendre en plusieurs paliers vers Grund et Liplisbüel par les alpages du Chinzertal et du Wängital. La variante par la Seenalp représente un léger détour, mais permet de voir un ravissant petit lac. Avant d’entamer la descente vers le Muotatal à travers le Hürital, il est possible de se restaurer à la fromagerie d’alpage de Liplisbüel ou, plus bas, dans le restaurant du même nom. Sur l’ancienne route du Hürital, on descend jusqu’à Chapf en passant par Grüenenboden et Stali. Après la traversée de la gorge du Hüribach, un sentier pédestre, partiellement recouvert de dalles de pierre, présente une forte déclivité jusqu’à Muotathal. Sur le versant opposé de la vallée, on peut voir les pentes qui mènent au Pragelpass, l’étape suivante de la Via Suworow.
Visit du Nidwalden N° 0591
Niederrickenbach — Niederbauen • NW

Visit du Nidwalden

Lucerne est le lieu de départ idéal de cette randonnée. Celle-ci, déjà très plaisante, pourra êtreconçue de manière encore plus diversifiée en combinant toutes sortes de moyens de transports: chemin de fer à voie étroite, téléphérique, car postal et bateau. Le train Lucerne - Stans - Engelberg (LSE) circule en direction d’Engelberg. On quitte le train à la halte de Niederrickenbach, pour emprunter le téléphérique jusqu’à Niederrickenbach. Peu après la station supérieure, le chemin passe devant la chapelle et le couvent de Niederrickenbach. La boutique, qui propose de nombreux articles fabriqués dans l’herboristerie et la pharmacie du couvent, prouve que les 15 bénédictines continuent à exploiter le lieu avec amour et dévouement. On monte en pente douce, sur un chemin de montagne, jusqu’à la cascade du Bärenfallen, d’où l’on voit l’alpage de Beckenried. A partir d’ici, la randonnée suit le chemin des crêtes de Nidwald (n° 88) jusqu’à son terme, qui est la station de Niederbauen. Auparavant, l’ascension jusqu’à l’arête du Fulberg aura exigé quelques efforts, largement récompensés par la vue, au point 1777, sur le Rigi, les Mythen, le lac d’Uri et de nombreux sommets, ainsi que sur le parcours suivi jusqu’ici. Mais on voit aussi le but de l’excursion, l’auberge et la station supérieure de Niederbauen. Le téléphérique quitte la station supérieure et ramène les promeneurs à Emmetten, d’où ils prennent le car postal pour rejoindre Beckenried ou Lucerne. En fonction du temps disponible et des envies, on prendra le bateau à Beckenried.
Stanserhorn N° 0593
Chälti — Stanserhorn • NW

Stanserhorn

Attention à la fermeture des portes! Le conducteur nous accueille avec le sourire. Le funiculaire qui mène de Stans à la station intermédiaire de Chälti est le dernier reste du chemin de fer construit en 1893. Chaque détail est peaufiné pour rendre plus vraisemblable notre voyage dans le passé. Après la station intermédiaire, la plupart des voyageurs poursuivent leur montée en téléphérique. Après un instant d’hésitation, nous nous décidons tout de même pour la marche. De Chälti, le chemin monte doucement à travers une dense forêt. A certains endroits, une tempête a arraché les arbres, dégageant la vue jusque dans la vallée. A chaque palier, nous découvrons un nouveau bras du lac des Quatre‑Cantons. A la hauteur de l’alpe de Chalcherli, nous ne voyons que Stansstad, Horw et Lucerne – tout le reste du lac est caché derrière les montagnes. Mais nous savons que nous allons trouver de nombreux points de vue d’ici la fin de la journée. Pour le pique‑nique, nous trouvons un emplacement idéal près de l’Ahornhütte. D’ici, le panorama s’étend jusqu’à l’Alpnachersee, le bras qui s’étire au sud‑ouest du lac des Quatre~ Cantons. Depuis Blatti, l’espace d’un instant, la vue s’ouvre sur le sud; après la Rinderalp, le cheminement redevient raide. Le restaurant pano~ ramique est en vue; le sommet est proche! Nous dépassons l’aire de départ des deltaplanes pour parvenir au sommet d’où, enfin, le panorama couvre 360°: le Säntis, l’Eiger, le Mönch, la Jungfrau, la Blüemlisalp et, en contrebas, la ville de Lucerne. Au Restaurant Rondorama, nous nous offrons un goûter. Sur une affiche, nous découvrons le slogan «la montagne des paresseux». Si seulement nous avions su!
Le Chemin creux N° 0594
Immensee — Küssnacht am Rigi • SZ

Le Chemin creux

La promenade à caractère historique commence au Chemin creux, à Immensee, au bord du lac de Zoug. C’est ici qu’en 1307, Guillaume Tell aurait abattu le bailli Gessler, représentant des Habsbourg. Schiller fait dire à son personnage, dans la pièce «Guillaume Tell»: «Il doit passer par ce chemin creux, aucune autre route ne peut le conduire à Küssnacht.» Le Chemin creux a été entièrement rénové en 2005. Le pavillon d’informations qui y a été installé fournit des renseignements complets sur l’histoire du lieu. Les marcheurs passent par le Chemin creux, puis poursuivent à droite sur le Tellerenweg en direction de la Gesslerburg, un ancien château fort en ruine, situé en bordure du village, au‑dessus de Küssnacht. Le Tellerenweg offre un beau panorama sur le village. Il est recommandé de monter jusqu’à la Gesslerburg pour admirer la vue sur Küssnacht et le lac des Quatre‑Cantons. Au bas des ruines, plusieurs foyers permettent de faire une grillade et de pique‑niquer. En 1877, une cabane fut construite au bas des ruines du château. On y avait alors installé un broyeur d’os, une meule et une scie à ruban. Les machines fonctionnaient grâce à la roue à eau mue depuis le haut, puisque l’eau était acheminée depuis un étang situé au‑dessus du site. On peut voir le broyeur d’os dans les ruines de la Gesslerburg: la farine d’os était alors un engrais apprécié. La randonnée se poursuit jusqu’à Küssnacht, où les transports publics ne manquent pas. On prendra le bus au coeur du village (giratoire), le bateau au débarcadère ou le train à la gare.
Bürgenstock N° 0595
Stansstad — Bürgenstock, Hotels • NW

Bürgenstock

L’une des balades les plus appréciées de Suisse centrale commence près des hôtels de Bürgenstock. Elle n’a pas toujours été accessible: en effet, le Felsenweg (sentier des falaises) a connu une histoire mouvementée. Depuis son inauguration en 1905, il a dû être fermé plusieurs fois en raison de chutes de pierres. Après des travaux importants, pendant l’été 2008, il a pu être réouvert dans son intégralité. Le sommet du Bürgenstock s’atteint par plusieurs chemins différents. L’un, particulièrement agréable, monte de la crique de Harissenbucht à Stansstad, par Fürigen et l’arête de Schiltgrat. Le Felsenweg part directement du sommet et offre des vues à couper le souffle sur le lac des Quatre‑Cantons, 500 mètres plus bas. L’ascenseur de la Hammet~ schwand est lui aussi source d’émerveillement: installée à flanc de falaise, sa cabine vitrée monte en 50 secondes seulement sur ce promontoire, le point culminant du Bürgenberg. Une échappatoire tentante. Pourtant, le deuxième tronçon du Felsenweg, lui aussi, mérite d’être exploré. Par des tunnels et des galeries, il relie Chänzeli pour, finalement, monter à la Hammetschwand. Il faut savoir que si l’ascenseur est situé en territoire lucernois, le plateau du Bürgenstock se trouve dans le canton de Nidwald. Une fois encore, il est tentant d’emprunter l’ascenseur! On descendra alors à une vitesse de 3 mètres 15 par seconde jusqu’au Felsenweg, qu’on empruntera pour le retour. Autre possibilité: du haut de l’ascenseur, emprunter le chemin de randonnée de montagne qui parcourt forêts et pâturages pour rejoindre le nostalgique funiculaire Bürgenstockbahn. Celui‑ci permet, depuis 1888, d’atteindre les hôtels depuis la jetée de Kehrsiten, au bord du lac des Quatre‑Cantons. On peut ensuite revenir à Stansstad par le chemin des berges ou se reposer en prenant le bateau.
La Voie suisse N° 0596
Stn. Tellsplatte — Brunnen Schiffsstation • UR

La Voie suisse

A l’occasion des 700 ans de la Confédération, un chemin de randonnée a été créé autour du lac d’Uri, le tronçon le plus au sud et le plus romantique du lac des Quatre-Cantons. La Voie suisse part de la prairie du Rütli, berceau de la Confédération helvétique, et passe par Seelisberg, Bauen, Isleten-Isenthal, Seedorf, Flüelen, Tellsplatte, Sisikon et Morschach pour finir à Brunnen. Le sentier pédestre est bien aménagé et clairement indiqué. Les panneaux verts de «La Suisse à pied», qui portent le numéro 99, mènent sans problème au but. La Voie suisse compte 35 kilomètres. Chaque canton est détenteur d’un tronçon déterminé en fonction du nombre de ses habitants. Ainsi, chaque Suisse ou Suissesse est «propriétaire» d’environ 5 mm du chemin. Les tronçons sont marqués au moyen de plaques de marbre ornées des armoiries du canton et de la date de son adhésion à la Confédération. Le chemin est bien desservi par des bateaux, des téléphériques, des trains et des bus; ainsi, on peut le découper à sa guise en étapes plus ou moins longues.
Jardins N° 0503
Andelfingen • ZH

Jardins

L’église d’Andelfingen, dont la tour néogothique mesure 56 mètres, se voit de loin. Elle fait penser que ce lieu calme et rural a dû avoir autrefois un statut important. En 1799, Français et Autrichiens combattirent même pour obtenir un poste stratégique: le franchissement de la rivière Thur. Le pont fut finalement détruit par un incendie et remplacé par le pont de bois encore visible aujourd’hui. Les maisons de la vieille ville, à commencer par le château d’Andelfingen, ont toutes fière allure. La bâtisse érigée en 1613 pour accueillir le baillage comporte un parc que l’on peut visiter grâce à une fondation (ouvert tous les jours de l’année). Le préfet zurichois Hans Kaspar Schweizer est considéré comme le créateur du parc du château, car il avait demandé que la commune cède une partie du lieu‑dit «Gugelment» voisin du château afin d’y installer une «promenade». Celle‑ci constitue aujourd’hui encore le coeur du jardin. Anna Maria von Sulzer‑Warth, qui acheta plus tard le château, fit construire les bâtiments nécessaires à l’entretien du jardin – serre, remise, orangerie – et engagea en 1875 le premier jardinier. Le parc du château d‘Andelfingen est un bel exemple d’architecture de jardin du XIXe siècle. Si l’on souhaite visiter ce parc de la région du vignoble zurichois, il est conseillé de combiner l’excursion avec une boucle d’une durée de deux heures sur le sentier de la Thur (Thurpfad) de sept kilomètres. Il comporte 13 panneaux qui fournissent de nombreuses informations sur la rivière et son histoire. Le sentier didactique commence et se termine près du vieux pont de bois, au bord nord‑ouest d’Andelfingen.
Jardins N° 0504
Preda — Soglio • GR

Jardins

Le village de Soglio, dans le Val Bregaglia, doit son importance historique et culturelle au pouvoir de la famille von Salis qui établit son principal lieu de séjour sur les terrasses de cette étroite vallée. La Casa Battista, qui est aujourd’hui l’hôtel Palazzo Salis, témoigne bien de l’éclat de cette famille aristocratique qui, en 1701, transforma la maison de maître en un palais baroque et le jardin en un superbe espace vert. Chemins tracés symét~ riquement entre des stations fleuries entourées de haies: c’est là un ravissant jardin baroque que l’on n’aurait guère imaginé à cette altitude. Un bel escalier qui surplombe la ruelle du village permet d’accéder directement du Palazzo au jardin. Les marcheurs s’y introduiront par une porte latérale l’après‑midi. La famille von Salis avait acquis au XVe siècle déjà des terrains dans le Val Madris. Elle faisaitfranchir à ses bêtes le col de Prasgnola, à 2700 mètres, pour les faire paître sur les alpages randonnée se déroule dans le sens opposé. On s’évitera trois heures de marche en rejoignant Preda, de Cröt, en taxi privé. Jusqu’à l’alpe Sovräna, tout au fond du Val Madris, le chemin est encore assez plat, puis suit une forte montée. La bifurcation qui franchit le ruisseau et rejoint le Val da la Prasgnola est bien indiquée. Une fois sur les hauteurs du col, on voit les toits de Castasegna, 2000 mètres plus bas. L’escalier de pierre, «il trapet», dont la construction fut longue et difficile, offre l’accès le plus spectaculaire et le plus pénible au Val Bregaglia, et témoigne de l’existence d’un sentier alpin historique.
Rampe sud du Lötschberg N° 0597
Ausserberg — Mund • VS

Rampe sud du Lötschberg

Le soleil brille sur la rampe sud du Lötschberg, au-dessus de la vallée du Rhône, et le chemin vers l’alpage d’été de Chastler, à 1606 mètres, est bien raide. Cette variante de l’itinéraire panoramique classique mène d’Ausserberg à Mund, en passant par Eggen, Finnu, Chastler et Bodma. Par chance, le parcours s’effectue largement dans la forêt. Lorsque ce n’est pas le cas, on en profite pour admirer de magnifiques paysages alpins valaisans. Malgré la forte dénivellation, l’itinéraire ne passe pas par des chemins de montagne. La prudence est pourtant de mise, et il est conseillé d’avoir des chaussures bien profilées. Attention lors des pique-niques! Non loin de lieux délicieux, les pentes à pic sont nombreuses, et il faut bien surveiller les enfants … Chemin faisant, les curiosités font oublier les efforts. Dans les bisses, l’eau fraîche gargouille, quittant la romantique vallée de Baltschied pour arroser les champs de la rampe sud. Ailleurs, l’absence d’irrigation a permis le développement d’une steppe aride unique en son genre et d’une flore particulière. Le passage de la forêt à un terrain découvert, la transition entre montées et descentes, entre paysages naturels de montagne et alpages traditionnels aux maisons brunies par le soleil rendent la randonnée très variée. L’itinéraire complet est bien balisé. Si les panneaux les plus anciens présentent les étapes intermédiaires sous le nom d’Eggen, Finnen ou Bodmen, les plus récents adoptent les formes dialectales d’Egga, Finnu et Bodma. Le but de la randonnée est Mund, le «Safrandorf»: c’est en effet l’unique village de Suisse à cultiver le safran. Il faut attendre l’automne pour voir les plantes en fleurs.
Le soleil du Monte Bré N° 0573
Monte Brè — Castagnola • TI

Le soleil du Monte Bré

Devant la gare de Lugano, le bus n°2 permet de gagner Cassarate, d’où part le funiculaire qui se hisse sur le Monte Brè. Perché à 925 m d’altitude, la montagne luganaise est l’un des lieux les plus ensoleillés de Suisse et accessoirement un point de départ idéal pour entamer une randonnée sur le Monte Boglia ou même aux Denti della Vecchia. Il suffit de gravir quelques marches pour atteindre le sommet et le point de vue. On peut s’y laisser caresser par les rayons du soleil et contempler le panorama avant d’amorcer la descente. D’abord, une longue rampe en paliers traverse la forêt et mène à la bourgade de Brè, nichée sur le flanc est de la montagne et peuplée de 300 âmes. Ensuite, le sentier longe les vignes avant de replonger dans la forêt, où il devient raide et tortueux jusqu’à Gandria, sur les bords du Lago di Ceresio. Dans cet ancien village de pêcheurs suspendu à la montagne, les ruelles serpentent autour des maisons, lesquelles sont imbriquées les unes dans les autres. Un décor qui vaut le coup d’oeil. C’est ici que commence le sentier de l’olivier, indiqué par le symbole d’un olivier, qui longe la rive jusqu’à Castagnola. On est immergé dans une atmosphère méditerranéenne, avec des hameaux et des bistros pittoresques qui se succèdent, un environnement rappelant la course poursuite sur la route du littoral dans «La main au collet». Néan­moins, ici, aucune traque ne viendra brusquer le promeneur, dont le loisir sera de consulter les 18 panneaux explicatifs, apportant des informations sur l’histoire, la botanique et la plantation de l’olivier, sans oublier l’utilisation de son fruit. Lugano Turismo offre un prospectus gratuit sur le sujet et vend une brochure plus détaillée pour les plus assidus. À Castagnola, le bus n°1 retourne à Cassarate, et le n°2 à la gare.
La Fafleralp N° 0574
Lauchernalp — Fafleralp • VS

La Fafleralp

Pas surprenant que cette randonnée d’altitude sur le chemin panoramique du Lötschberg allant jusqu’à la Fafleralp compte parmi les classiques. Lové entre les Alpes bernoises et valaisannes, cet itinéraire varié conduit le randonneur de la verdure des pâturages et des forêts au bleu des rivières alpines en passant par le gris‑blanc des majestueux sommets de haute montagne. Pour jouir à votre tour de cet environnement légendaire, il faudra, pour ceux qui passent par Berne, s’assurer de monter dans la bonne partie du train, puisqu’une partie de la rame du «Lötschberger» dessert le Valais, l’autre le Simmental. Le car postal vous emmènera ensuite de Goppenstein à Wiler, puis le téléphérique à la Lauchernalp. Arrivé à la station, on peut commencer par boire un café sur la terrasse du restaurant «Zudili» et éveiller nos sens: Comment s’appellent tous ces pics alentour? D’ici, le coup d'oeil sur le Lötschental et sur le Bietschhorn de presque 4000 m est spectaculaire. Au fond de la vallée, on distingue même la blancheur de la Lötschenlücke. Le chemin est impeccablement balisé, il suffit de suivre l’itinéraire vert n°56 de la «Suisse à pied», en direction de la Fafleralp. Le revêtement naturel du sentier rend la traversée des prairies verdoyantes très agréable. Par ailleurs, l’exposition plein sud gorge le chemin de soleil. Les enfants vous imploreront sans doute de leur lire ou de leur raconter les fables des panneaux longeant la forêt. Le sentier traverse justement la forêt et, si vous pensez à emmener votre maillot de bain, vous pourrez piquer une tête dans le Schwarzsee. Finalement, l’itinéraire rejoint la Fafleralp, où l’on pourra goûter des spécialités du Lötschental et passer la nuit. Le car postal repart du grand parking.
Le Creux du Croue N° 0575
La Cure • VD

Le Creux du Croue

Bien en retrait du lac Léman, derrière le col de la Givrine, le Jura se présente sous ses meilleurs côtés: son étendue, ses pâturages tachetés de forêts ou d’arbres épars, sans oublier ses fameux murets en pierre sèche. Seul inconvénient de cette randonnée, par ailleurs splendide: l’itinéraire n’est pas balisé en continu, du moins il ne l’était pas l’an dernier. Il s’agit d’un itinéraire local de SuisseMobile, qu’on peut sans autre (et c’est recom­mandé) imprimer à l’échelle 1:25’000 sur www.suisse‑a‑pied.ch. La randonnée débute à la gare de la Cure. On commence par suivre la route vers la sortie du village, en s’éloignant de la frontière, direction Suisse. Avant de traverser la voie ferrée, on repérera un panneau jaune indiquant la direction du Creux du Croue. L’itinéraire passe d’abord dans un quartier d’habitations puis s’ouvre sur les grands espaces jurassiens. Seul un œil attentif remarquera le balisage jaune peint sur les pierres. Et dans toute sa splendeur, le Noirmont s’érige au milieu du paysage. On passe devant les fermes des Coppettes et d’Arzière et par la combe aux Tassons. Au pied du mont Pelé, le Creux du Croue constitue le point fort de la randonnée: Il s’agit d’une cuvette dont le fond est une jolie tourbière, aux couleurs au­tomnales sublimes. Au beau milieu se trouve une bergerie. Tout en haut de la dépression, à côté du chemin, un bel emplacement permet de piqueniquer en toute tranquillité. De petits sentiers permettent de grimper jusqu’au point de vue du Noirmont, à quelque 1500 m d’altitude. Côté français, on découvre un tableau de marécages et de lacs qui, en hiver, se transforme en un paradis du ski de fond. Le chemin redescend et, à hauteur des Coppettes, on rejoint l’itinéraire de l’aller qui permet de regagner la Cure, où l’on trouve de sympathiques restaurants.
Le Seelisberg N° 0576
Beckenried — Seelisberg • NW

Le Seelisberg

Le lac des Quatre‑Cantons constitue le fil d’Ariane de l’itinéraire proposé. Son nom vient des quatre cantons environnants, les cantons dits primitifs que sont Uri, Unterwald, Schwyz et Lucerne. Nous démarrerons à Beckenried, sur la rive sud du lac, au cœur des montagnes de Suisse centrale. Le point de départ de la randonnée est le Schifflände (embarcadère) de Beckenried, où l’on trouvera un large panneau avec d’innombrables indicateurs de direction. Notre but du jour sera Seelisberg, par l’itinéraire n°2 de la « Suisse à pied », un itinéraire bien balisé sur lequel il est impossible de se perdre. Les premiers pas se font en direction de Risleten, sur une route goudronnée, la promenade du lac, qui offre une belle vue sur le Rigi, du côté opposé. Passé Rütenen, on perd de vue l’autoroute, les bâtiments cèdent peu à peu la place à des arbres verdoyants et le macadam se transforme en gravier. À la hauteur de Risleten, on s’étonnera d’apercevoir une énorme excavatrice en plein lac; celle‑ci ne creuse pas pour extraire du pétrole mais pellette le fond du lac pour en extraire du grave destiné à l’industrie du bâtiment de Suisse centrale. Notre chemin s’enfonce dans les impressionnantes gorges de Risleten puis grimpe farouchement jusqu’à l’abondante cascade. Un sentier traversant la forêt permet de continuer momentanément à plat, tout en profitant de la vue offerte par les hauteurs. Entre les branches, on aperçoit l’eau qui scintille en contrebas et le village de Gersau de l’autre côté du lac. Puis on rejoint la route en bitume nous rame­nant à Seelisberg. Quiconque n’a jamais mis les pieds au Rütli a alors l’occasion rêvée d’y aller, puisqu’il se trouve à deux pas. Le petit train reliant Seelisberg à Treib facilite la descente et, si vous disposez de suffisamment de temps, rien ne vous empêche de prendre le bateau de là jusqu’à Lucerne
Petites centrales électriques N° 0577
Gossau (SG) — Flawil • SG

Petites centrales électriques

A Gossau, les randonneurs suivront l’indicateur en direction d’Herisau, qui se trouve dans le passage situé sous la gare. Après la forêt, le chemin tire à droite en direction de Marstal où se trouvait autrefois un moulin vers le hameau sur la Glatt, le Zellersmüli. Ensuite, il monte et on atteint très rapidement Schwänberg. L’hôtel de ville, qui n’a jamais été utilisé en tant que tel, et la maison à cheminée en osier sont dignes d’une petite visite. Ensuite, le chemin redescend en direction du pont en bois à toiture placé au‑dessus de la Wissbach. C’est au‑dessous que se trouve l’une des trois centrales électriques qui existait autrefois sur la Wissbach. L’étang a une importance cantonale en raison de la richesse de sa faune amphibienne. Le chemin suit les conduites sous pression de la centrale électrique au travers de la partie la plus imposante des gorges, en direction de la retenue du barrage. Après l’ouvrage d’admission du lac de retenue, le poteau indicateur pointe de manière abrupte en direction d’Egg. Talmühle, la centrale la plus en altitude, a été arrêtée en 2006, à la fin de la durée de la concession. Les deux autres centrales ont le droit de produire de l’électricité jusqu’en 2026. Sur l’Egg, on bénéficie d’une vue panoramique avant que le chemin ne redescende vers Tobelmühle. Au‑dessus de Glatt, la route bifurque vers les mines de salpêtre où la légende dit que Saint Colomba fit une halte. A l’heure actuelle, la grotte n’est plus accessible en raison du risque d’éboulements. La route se poursuit par le pont du chemin de fer en direction de Burgau, un lac de retenue doté d’un cachet paysan‑villageois. L’hôtel de ville est l’un des plus anciens bâtiments du canton de St‑Gall. De là, on est rapidement à l’objectif constitué par la gare de Flawil.
Petites centrales électriques N° 0578
Bahnhof Vernier-Meyrin — Genève • GE

Petites centrales électriques

A partir de Genève, on atteint la station de bus «Vernier, Ecole» ou celle de Vernier‑Meyrin par train en 10 minutes. Depuis la gare, les randonneurs suivront la route principale en direction de Vernier‑Genève, puis ils prendront à droite par l’av. Louis‑Pictet et ensuite encore à droite après 300 mètres dans la route de Vernier où se trouve la station de bus «Ecole». Il suffit de suivre alors le poteau indicateur «Voie verte» le long du cimetière, soit par le ch. de Sales, soit par le ch. de l’Esplanade/ch. de Poussy, jusqu’à l’église. Le chemin de randonnée balisé part directement d’en face et il descend vers le Rhône par le ch. de la Grille. Cette promenade de près de 3 heures en remontant le fleuve parcourt, en suivant de légères montées et descentes, la zone idyllique de protection de la nature «Rade et Rhône genevois», qui a une importance internationale en termes de réserve d’oiseaux migrateurs. Au‑dessous du Lignon, la route traverse le fleuve et suit le sentier du Rhône. Vers la fin de la randonnée, la route croise le Pont Butin, elle remonte et aboutit au cimetière ainsi qu’au centre de jardin de banlieue le long de la Jonction, où l’Arve et le Rhône se rejoignent. La route traverse les deux fleuves à la rue des Deux Ponts, elle prend à droite sur le quai du Seujet où l’on aperçoit déjà la station de pompage, le Bâtiment des Forces Motrices. Entre 1885 et 1892, l’ingénieur Turettini a construit cette centrale électrique qui a également servi de contrôle du niveau des eaux du lac de Genève. C’est en 1992 que la station de pompage a été arrêtée et convertie. A l’heure actuelle, ce sont des concerts et des pièces de théâtres qui se déroulent dans cette construction artistique.
Petites centrales électriques N° 0579
Siebnen — Innerthal • SZ

Petites centrales électriques

C’est en 1909 que la ville de Zurich a racheté le Kurhotel Bad et qu’elle s’est ainsi assurée d’un emplacement dans l’arrière‑vallée de la Wägi. Si les premiers plans de construction d’une centrale électrique avec les eaux de l’Aa dans la vallée de la Wägi remontent déjà au XIXe siècle, c’est seulement en 1921 que le premier coup de bêche fut donné. La Seconde Guerre mondiale a ensuite retardé le projet, même si les arguments en sa faveur ont été renforcés: la Suisse devait être indépendante en termes de technique énergétique. La population sur place dut se rendre à l’évidence. Le Kurhotel et l’église de l’ancienne Innerthal furent dynamités et reconstruits. De nos jours, l’arrière‑vallée de la Wägi est une zone idyllique de randonnée, dotée d’un lac calme qui n’est identifiable en tant que grand lac de retenue qu’au printemps. Près de la centrale électrique se trouve également un lac de retenue beaucoup plus petit, près de Rempen, qui sert de bassin de compensation. L’eau peut être remontée ici par pompage avec une faible charge de courant et donc accumuler de l’électricité. Le long de la promenade à partir de la centrale électrique de Siebnen, on passe juste devant le Flüebödeli sous d’épaisses galeries sous pression, et, peu de temps après, on peut voir les conduites de pression suspendues au‑dessus de Rempen. En dehors de la centrale hydraulique et de son histoire, ce sont les contrastes paysagers de la vallée qui sont impressionnants: on marche longtemps au travers d'un aimable paysage de collines. A Vorderthal, le chemin gravit un niveau élevé en falaise en direction d’Ober Tritt. C’est là que s’ouvre la perspective vers le paysage alpin au‑dessus du lac.
Petites centrales électriques N° 0580
Aigle — Leysin • VD

Petites centrales électriques

D’Aigle, dans la vallée du Rhône, la route marquée tout du long mène au début vers le château (avec le Musée de la vigne et du vin) au travers des vignobles au pied du flanc boisé dans les profondeurs duquel le ruisseau sauvage Grande Eau alimente la vallée d’Ormont. La ligne de chemin de fer à voies étroites en direction des Diablerets court en parallèle au chemin de randonnée. Celui qui veut préserver ses forces sur une partie de la montée pourra donc prendre le train. Plambuit, Exergillod et Les Fontanelles sont les noms des stations intermédiaires qui sont desservies chaque heure, toutes avec un arrêt sur demande. La journée de randonnée décomposée en trois sections est divertissante. Tout d’abord, on passe en partie dans une ruelle, ensuite on franchit un chemin forestier non pavé et enfin, on suit un chemin étroit en montée permanente vers la ligne d’altitude des 900 mètres près de l’arrêt de train Les Fontanelles. Ici, la route plonge vers le pont de la Tine où les eaux de la Grande Eau disparaissent dans la gorge en tourbillonnant. Quelques centaines de mètres plus loin de cet endroit impressionnant se trouve la centrale hydraulique du Pont de la Tine. En dépit du design aux relents futuristes, l’installation se fond parfaitement dans le paysage. Les conduites de refoulement et les générateurs utilisent une pente de 253 mètres afin de produire une énergie Star naturelle respec~ tueuse de l’environnement avec une puissance maximale de 5,6 mégawatts. Une halte près de la centrale avec une petite restauration tirée du sac à dos (car il n’y a aucun restaurant tout au long du parcours) procure l’énergie requise aux muscles des jambes pour la montée qui va suivre en direction de l’objectif du jour, Leysin, le lieu touristique situé au‑dessus d’Aigle.
Les alentours de Delémont N° 0569
Courrendlin — Vicques • JU

Les alentours de Delémont

Situé à quatre kilomètres au sud‑est de Delémont, Courrendlin est traversé par la Birse. Il faut être attentif à l’arrêt « Courrendlin, écoles », puisque c’est à 200 m au sud, direction Moutier, que démarre l’itinéraire de randonnée, au carrefour à la sortie du village. On prend à gauche en longeant la forêt, on la traverse, puis on coupe à tra­vers la prairie jusqu’à la bergerie, où paissent non pas des brebis, mais des ânes. On bifurque à gauche, toujours le long de la forêt, sur un sentier plat, qui passe devant une cabane. Le chemin est facile et on en profite pour contempler la vallée de Delémont et le Val Terbi. On pénètre ensuite dans la forêt par des chemins en gravier ; la découverte de deux grottes viendra récompenser notre ascension. Lorsqu’on arrive sur le chemin forestier, on prend à droite, pour emprunter un joli sentier sur la crête de Vaferdeau, dont les rochers sont très appréciés pour la varappe. Une magnifique vue s’offre sur la cluse des gorges de Moutier‑Courrendlin: c’est le moment rêvé pour sortir son pique‑nique. Bientôt, on quitte la forêt, on traverse le pâturage pour arriver au chalet du ski‑club local, ouvert le week‑end seulement. Le chemin de randonnée est balisé jusqu’à Rebeuvelier. L’itinéraire traverse le village puis traverse la forêt en direction de Vicques. Une petite gorge agrémente le chemin. Au carrefour à la sortie de la forêt, on prend le sentier pédestre à gauche. De loin déjà, on aperçoit le bâtiment triangulaire au centre de Vicques. Il s’agit de Notre‑Dame du Rosaire, construite en béton précontraint foncé et ornée de nombreux vitraux qui ne vont pas sans rappeler l’œil à facettes d’une mouche. Ce monument est le fruit de la corvée des Vicquois.
Le château de Heidegg N° 0570
Oberschongau — Gelfingen • LU

Le château de Heidegg

Les trains de la ligne Lucerne-Lenzburg se croisent à Hitzkirch. Quelques minutes après l’arrivée des deux trains, le bus n°7 monte sur les hauteurs ensoleillées de l’imposant Lindenberg. Avant de débuter la marche le long du Freiämterweg à partir d’Oberschongau, il vaut la peine d’entrer dans la chapelle St-Ulrich, lieu de pèlerinage. La promenade peut ensuite commencer: Tantôt à la montée, tantôt à la descente, l’itinéraire longe la lisière de la forêt et offre une belle vue sur le Seetal. Une fois arrivé à la montagne Hämiker Berg, on peut faire une première halte au restaurant «Hippotel» pour reprendre des forces. L’itinéraire traverse le plateau de Müswangen, pénètre dans une forêt pour ressortir à Horben, qui offre un splendide panorama sur les Préalpes, le lac de Zoug et la Suisse centrale. Les abbés de Muri en savaient quelque chose puisqu’ils y ont bâti un petit château, aujourd’hui propriété privée, qui était rattaché au cloître de Muri. Quant à la chapelle, dédiée aux saints Wendelin et Ubald, elle est ouverte aux visites. Après un bon repas au restaurant «Horben», la route continue en direction d’Ober Illau, où l’itinéraire bifurque à droite à travers champ pour descendre sur Lieli. Peu de temps avant de rejoindre le village, on apercevra un tableau panoramique et un banc ; c’est ici, à gauche, que l’on peut découvrir les ruines de Nünegg, cachées dans les arbres. Il faut traverser Lieli pour arriver au château de Heidegg, entouré d’une magnifique roseraie, d’une vigne et d’une chapelle où sont célébrés des mariages. Mais les véritables atouts du château sont le toboggan à billes géant et le coin du grenier aménagé pour les batailles de polochons! Quel défi pour les parents de motiver leur progéniture à reprendre la marche pendant 15 min. pour rejoindre la gare de Gelfingen.