Eviter les blessures au mollet et au tendon d’achille
Eviter les blessures au mollet et au tendon d’achille
Salut les ami(e)s ! La neige commence enfin à disparaître sur les hauteurs et nous allons donc pouvoir grimper sur les montagnes. Mais attention : les grosses montées sont parfois aussi synonymes de douleurs ou de blessures au mollet et au tendon d’achille. Personnellement, j’ai longtemps connu des problèmes de ce genre, avant de comprendre que je pouvais les éviter. C’est cette expérience que je veux ici partager avec vous.
Ne pas pousser, mais ramener
Le « truc » est finalement simple : il faut éviter de pousser avec la jambe arrière. Donc, plutôt que d’appuyer sur le pied qui est au sol, il faut utiliser les muscles (moins délicats) de la cuisse de l’autre jambe pour faire monter le genou opposé. Ainsi, on travaille essentiellement avec la jambe en amont et on se contente de ramener l’autre. Visuellement, au premier coup d’œil, la différence n’est pas énorme :
Ne pas utiliser les articulations inférieures
La poussée qui fait des dégâts résulte généralement d’un mouvement talon-pointe du pied arrière. Pour l’éviter, il convient de ne pas solliciter les articulations de la cheville et du pied. Autrement dit de soit toujours garder le talon au sol, soit (si la pente est trop raide) de rester sur la pointe en bloquant son articulation de la cheville. Au ralenti, les différents styles sont bien visibles :
Se concentrer sur les genoux
Cela vous paraît un peu compliqué ? Alors essayons de simplifier : dans les grosses montées, plutôt que de faire violemment travailler vos mollets, essayez de vous concentrer sur vos genoux et de vous dire « je monte mon genou gauche et je l’amène devant, je monte mon genou droit et je l’amène devant, je monte mon genou gauche… (etc.) » Au bout d’un moment, cela deviendra un automatisme !
L’exemple du ski de randonnée
Pour l’anecdote, j’ai découvert ce petit « truc » grâce au ski de randonnée. Quand je pratiquais beaucoup cette discipline en hiver, je me blessais ensuite beaucoup moins en été. Je me suis demandé pourquoi et j’ai compris : comme il n’est pas possible d’utiliser les articulations inférieures à ski (à cause de la rigidité des chaussures), on prend l’habitude de travailler vers l’avant en montant les genoux, puis en ramenant le ski et la jambe arrière. Et en été, je gardais ce style… et me blessais beaucoup moins !
Théorie personnelle
Avant de vous quitter, je tiens encore à préciser que cette théorie est tout à fait personnelle et qu’elle ne s’appuie sur aucune étude scientifique ! A vous de voir si elle peut vous apporter quelque chose.
Avec mes amitiés / Pascal
PS: Si le coeur vous en dit, vous pouvez suivre mon projet sur Facebook: facebook.com/viejaune
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