Marcher dans la nature pour se sentir mieux dans sa tête
Marcher dans la nature pour se sentir mieux dans sa tête
Salut les ami(e)s ! Je
vous ai souvent parlé de technique ou de matériel, mais aujourd’hui j’ai envie
de vous partager quelques réflexions philosophiques sur le thème du contact
avec la nature. Ce contact a toujours été important pour tout le monde et en
tout temps, mais il l’est peut-être encore davantage aujourd’hui, en cette
période de doutes et d’incertitudes pour l’humanité.
D’abord la nature est belle
Si les promenades dans la nature permettent de se ressourcer, c’est d’abord parce
que l’activité physique est favorable au ressourcement, mais également parce que
la beauté de cette nature favorise la sécrétion de dopamine, également appelée
« hormone du bonheur ». Quand on voit de belles choses, on a envie de
recommencer et quand on recommence… on revoit de belles choses. C’est un cercle
vertueux !
Quand le spectacle est grandiose (par exemple la vue d’un lac entre des
montagnes), il est évident. Mais parfois, il ne saute pas aux yeux. Il faut
alors savoir chercher pour trouver de magnifiques détails ou de subtiles lignes
graphiques.
Méditer, philosopher
Autre bienfait de la
randonnée : elle offre un espace-temps à la réflexion.
Quand on est à la maison ou au travail, on a généralement trop de choses à
faire et on ne réfléchit qu’à des questions pratiques. Quel est mon prochain
rendez-vous ? Quand vais-je faire mes achats ? Combien reste-t-il sur
mon compte en banque ? Suis-je à jour dans mon travail ? N’ai-je rien
oublié ? Où vais-je manger à midi ? Reste-t-il suffisamment d’essence
dans ma voiture ? Etc, etc… Au milieu de tous ces détails d’organisation,
pas de place pour les grandes questions fondamentales…
Quand on randonne, c’est différent. Et surtout quand on randonne longtemps. On parvient à lâcher prise et à se poser des questions d’un tout autre genre. Suis-je heureux dans ma vie ? Quelle est ma raison d’être ? Quelle est ma relation aux autres ? Ai-je (ou non) de la chance ? Mais qu’est-ce que la chance ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? Quelle(s) orientation(s) ai-je envie de donner à ma vie ? Etc, etc…
La nature comme exemple
Parmi toutes ces questions, il y en a certaines (et même beaucoup…) dont les réponses nous échappent. Pourquoi la maladie frappe-t-elle ici et pas là ? Pourquoi l’être humain est-il capable de faire du mal ? Que va-t-il se passer si l’humanité se moque du dérèglement climatique ? Ai-je le droit d’avoir de la chance quand d’autres n’en ont pas ? Pourquoi ne puis-je pas avoir toutes ces choses que d’autres ont ? Etc, etc… Je n’ai évidemment pas trouvé les réponses à ces questions, mais, personnellement, la nature m’aide à admettre la situation.
Quand j’observe la faune et la flore, je me rends compte que les
différences et les injustices sont partout. Qu’il y a du bonheur et du malheur
aussi chez les animaux et les plantes. Il faut s’y faire, mais c’est
ainsi : la nature est magnifique, mais elle n’est pas parfaite. Chaque
élément a son destin, plus ou moins heureux, plus ou moins tragique. Alors,
tant qu’à faire, comme une fleur ou un animal, autant profiter de ce que la
nature nous offre de bon et résister tant bien que mal quand elle nous met face
à des épreuves. Dans le respect des êtres et des choses.
Un populage des marais ne se demande (probablement) pas pourquoi il n’est pas
rouge et pourquoi il n’a pas d’épines. Un mouton du Valais ne se demande
(probablement) pas si l’herbe ne serait pas plus tendre aux Grisons et pourquoi
il ne peut pas voler…
Avec mes amitiés / Pascal
PS: Si le coeur vous en dit, vous pouvez suivre mon projet sur Facebook: La vie en jaune.
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