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Col du Marchairuz N° 0633
Le Brassus — La Golisse • VD

Col du Marchairuz

Une des régions les plus sauvages du Jura se situe aux confins sud‑ouest de notre pays, bien au‑dessus de la vallée de Joux. Certes, la région ne peut se targuer de posséder un décor naturel spectaculaire. En revanche, elle offre de l’espace, du silence et d’innombrables chemins de randonnée paisibles. L’itinéraire proposé fait une boucle à partir du Brassus. C’est ici, dans cette haute vallée reculée, qu’une demi‑douzaine des plus grandes marques horlogères ont installé leurs usines. Le chemin traverse des prairies, des pâturages et des forêts pour atteindre le col du Marchairuz à 1447m d’altitude. Nous poursuivons la marche en direction du nord‑est, et parvenons rapidement, après quelques coteaux, au point culminant de notre parcours, le Grand Cunay. À droite, au‑delà du lac Léman, on peut apercevoir les cimes alpines de plus de 4000m, dont le Mont‑Blanc. À gauche s’étend la vallée de Joux avec, à l’arrière‑plan, les interminables collines boisées du Grand Risoux. Le chemin bifurque à gauche, peu avant le Mont Tendre, et nous conduit à la gare de Solliat‑Golisse à travers une mosaïque variée de forêts et de pâturages boisés. Toute la région sise entre le col du Marchairuz et le col de la Givrine, à une quinzaine de kilomètres au sud‑ouest, fait partie du Parc Jura vaudois. Celui‑ci fut créé en 1973, lorsqu’écologistes et des spécialistes de l’aménagement du territoire voulurent protéger cette région d’une construction excessive et sauvage de maisons de vacances et de nouveaux stands de tir militaires. Les pâturages boisés sont une spécificité de la région: ce sont des prairies ouvertes, où poussent quelques arbres isolés ou des bosquets. Pendant des centaines d’années, l’homme utilisait à la fois les prairies pour y faire brouter ses vaches et les épicéas pour lui fournir le bois.
Le Creux du Croue N° 0575
La Cure • VD

Le Creux du Croue

Bien en retrait du lac Léman, derrière le col de la Givrine, le Jura se présente sous ses meilleurs côtés: son étendue, ses pâturages tachetés de forêts ou d’arbres épars, sans oublier ses fameux murets en pierre sèche. Seul inconvénient de cette randonnée, par ailleurs splendide: l’itinéraire n’est pas balisé en continu, du moins il ne l’était pas l’an dernier. Il s’agit d’un itinéraire local de SuisseMobile, qu’on peut sans autre (et c’est recom­mandé) imprimer à l’échelle 1:25’000 sur www.suisse‑a‑pied.ch. La randonnée débute à la gare de la Cure. On commence par suivre la route vers la sortie du village, en s’éloignant de la frontière, direction Suisse. Avant de traverser la voie ferrée, on repérera un panneau jaune indiquant la direction du Creux du Croue. L’itinéraire passe d’abord dans un quartier d’habitations puis s’ouvre sur les grands espaces jurassiens. Seul un œil attentif remarquera le balisage jaune peint sur les pierres. Et dans toute sa splendeur, le Noirmont s’érige au milieu du paysage. On passe devant les fermes des Coppettes et d’Arzière et par la combe aux Tassons. Au pied du mont Pelé, le Creux du Croue constitue le point fort de la randonnée: Il s’agit d’une cuvette dont le fond est une jolie tourbière, aux couleurs au­tomnales sublimes. Au beau milieu se trouve une bergerie. Tout en haut de la dépression, à côté du chemin, un bel emplacement permet de piqueniquer en toute tranquillité. De petits sentiers permettent de grimper jusqu’au point de vue du Noirmont, à quelque 1500 m d’altitude. Côté français, on découvre un tableau de marécages et de lacs qui, en hiver, se transforme en un paradis du ski de fond. Le chemin redescend et, à hauteur des Coppettes, on rejoint l’itinéraire de l’aller qui permet de regagner la Cure, où l’on trouve de sympathiques restaurants.
Les alentours de Delémont N° 0569
Courrendlin — Vicques • JU

Les alentours de Delémont

Situé à quatre kilomètres au sud‑est de Delémont, Courrendlin est traversé par la Birse. Il faut être attentif à l’arrêt « Courrendlin, écoles », puisque c’est à 200 m au sud, direction Moutier, que démarre l’itinéraire de randonnée, au carrefour à la sortie du village. On prend à gauche en longeant la forêt, on la traverse, puis on coupe à tra­vers la prairie jusqu’à la bergerie, où paissent non pas des brebis, mais des ânes. On bifurque à gauche, toujours le long de la forêt, sur un sentier plat, qui passe devant une cabane. Le chemin est facile et on en profite pour contempler la vallée de Delémont et le Val Terbi. On pénètre ensuite dans la forêt par des chemins en gravier ; la découverte de deux grottes viendra récompenser notre ascension. Lorsqu’on arrive sur le chemin forestier, on prend à droite, pour emprunter un joli sentier sur la crête de Vaferdeau, dont les rochers sont très appréciés pour la varappe. Une magnifique vue s’offre sur la cluse des gorges de Moutier‑Courrendlin: c’est le moment rêvé pour sortir son pique‑nique. Bientôt, on quitte la forêt, on traverse le pâturage pour arriver au chalet du ski‑club local, ouvert le week‑end seulement. Le chemin de randonnée est balisé jusqu’à Rebeuvelier. L’itinéraire traverse le village puis traverse la forêt en direction de Vicques. Une petite gorge agrémente le chemin. Au carrefour à la sortie de la forêt, on prend le sentier pédestre à gauche. De loin déjà, on aperçoit le bâtiment triangulaire au centre de Vicques. Il s’agit de Notre‑Dame du Rosaire, construite en béton précontraint foncé et ornée de nombreux vitraux qui ne vont pas sans rappeler l’œil à facettes d’une mouche. Ce monument est le fruit de la corvée des Vicquois.
Découvrir les Franches-Montagnes en hiver N° 0534
Le Noirmont — Pré Petitjean • JU

Découvrir les Franches-Montagnes en hiver

La première montée de la journée - et la seule digne de ce nom - nous met hors d’haleine: elle mène de la gare du Noirmont au Sanatorium situé bien au‑dessus du village jurassien, à 1000 mètres d’altitude, où viennent se rétablir les malades du coeur. La suite de la première étape en direction de Saignelégier descend légèrement jusqu’à la gare de Muriaux. On peut alors faire un petit crochet par les ruines de la forteresse du Spiegelberg. Le court aller‑retour sur les crêtes rocheuses et les escaliers offre une vue splendide, mais doit être emprunté avec prudence. Il est recommandé de renoncer à cette aventure si l'état du chemin est mauvais, comme c’est le cas fréquemment, car les hivers sont rigoureux ici. Puis le visage vallonné du haut plateau des Franches‑Montagnes se dévoile entre la gare de Muriaux et Saignelégier, où il fait bon s’arrêter pour faire sa pause dîner dans l’un des restaurants. On rencontre ici des fondeurs qui, sur leurs skis fins, peuplent les pistes autour du centre de sport et de loisirs. La deuxième étape de cette randonnée d’hiver nous plonge d’abord dans un paysage forestier digne d’un parc, puis dans la vaste étendue enneigée des pâturages de vaches et de chevaux. Le chemin nous emmène à l’est, en direction du hameau des Rouges‑Terres. Peu avant d’y arriver, il tourne au nord‑est et suit un étroit sentier peu emprunté jusqu’à la gare de Pré‑Petitjean. En plus des trains du Chemin de fer du Jura (CJ), il y a les bus à Montfaucon, situé tout près, qui vont jusqu’à Saignelégier et Glovelier.
Le monde perdu N° 0470
Réclère — Damvant • JU

Le monde perdu

En Haute-Ajoie, à la frontière française, se dissimule un monde merveilleux et souterrain. Les grottes de Réclère nous emportent dans un voyage à travers le temps, tandis que le parcours didactique du Préhisto-Parc nous apprend comment le monde animal s’est développé sur la Terre. Tant les grottes que le parc des dinosaures conviennent pour les enfants de tous âges. Attention toutefois: ce ne sont pas Petit-Pied et ses amis du film « Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles » qui se cachent derrière les arbres, mais des dinosaures et des raptors en taille réelle! Dès les premiers pas dans les grottes, on est époustouflé par un impressionnant amphithéâtre illuminé. On se croirait presque dans le « Voyage au centre de la Terre » de Jules Verne. On apprend, durant la visite guidée, que les stalagmites et les stalactites sont des formations calcaires et que les plus spectaculaires d’entre elles ont un nom. Ainsi le dôme, la plus grande stalagmite connue en Suisse, avec ses 15 mètres de haut. Au bout d’une heure, on ressort à la lumière du jour et, en s’aventurant dans le Préhisto-Parc voisin, on se voit projeté dans un univers d’une autre ère. Éblouis, les enfants contemplent la forêt jurassienne et se lancent à la recherche de leurs créatures préférées : où se cache Petit-Pied, le petit apatosaure? Un stégosaure se dresse en bordure du chemin, un ptéranodon est perché dans les arbres et un énorme platéosaure captive le regard des enfants émer­veillés. Un pont suspendu permet de traverser le lac et d’observer deux ichthyosaures au combat avant de déboucher sur les effroyables et fascinantes bêtes tant attendues : un oviraptor, un deinonychus et un tarbosaure monstrueux. Heureusement que nous sommes au Préhisto-Parc et non dans Jurassic Park.
Le Chasseron N° 0508
Môtiers (NE) — Ste-Croix • NE

Le Chasseron

Au programme de cette excursion du Val de Travers, dans le Jura neuchâtelois, jusqu'au «Balcon du Jura vaudois»: des gorges étroites et des hauteurs offrant toute une palette de paysages. Le philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau a séjourné à Môtiers de 1762 à 1765. Poursuivi, c'est ici qu'il a provisoirement trouvé asile. C'est ici aussi qu'il s'est promené, dans les environs de Môtiers, au Chasseron et au Creux du Van, se découvrant une passion pour la botanique. La maison où il a vécu pendant ces années d'exil abrite aujourd'hui le musée Jean-Jacques Rousseau. Juste à côté, à la maison «des mascarons», se trouve le musée régional d'histoire et d'artisanat du Val de Travers, dont une salle est consacrée à l'histoire de l'absinthe. En effet, la vallée a longtemps constitué un haut lieu de la production de la «fée verte», objet de bien des controverses. De la gare de Môtiers, après un quart d'heure de marche, un panneau de bois en bordure de forêt indique «Grotte Cascade». Cela vaut la peine de faire un petit détour jusqu'à ces belles chutes d'eau. Ensuite, en suivant les indicateurs, vous empruntez les gorges de la Poëta-Raisse (ou Pouetta-Raisse) en direction du Chasseron. L'intéressant passage à travers les gorges est bien aménagé: escaliers, passerelles en bois et mains courantes facilitent la progression. Attention toutefois aux glissades par temps humide. À la sortie des gorges, la perspective s'ouvre sur un vallon, sur les hauteurs duquel la forêt fait place aux pâturages. La vue s'étend toujours plus loin, et c'est un beau chemin panoramique qui mène au sommet du Chasseron. Là, une halte s'impose - peut-être au restaurant de montagne - avant de repartir le long de la crête puis, derrière les Petites Roches, de redescendre sur Sainte-Croix, le berceau de l'industrie des boîtes à musique.
De la Combe Biosse à la Combe Grède N° 0513
Villiers — St-Imier • NE

De la Combe Biosse à la Combe Grède

Sur les hauts de Neuchâtel s'ouvre le Val de Ruz, une vallée que l'on ne s'attend pas nécessairement à trouver derrière la première crête du Jura. La randonnée commence avec une montée sur les contreforts du Chasseral à l'extrémité orientale de la plaine, là où la route se faufile entre les crêtes et dans les gorges en direction du Vallon de St-Imier. L'itinéraire traverse de belles prairies jurassiennes et passe par les Métairies Clémesin et d'Aarberg, où la tranquillité et les mets authentiques invitent à faire une première pause. Les alpages de ce genre sont nombreux au Jura. Construits à l'origine par les bourgeoisies de la région pour l'estivage du bétail, ils ont souvent été transformés en restaurants de montagne ou en auberges aménagées simplement. Après la Métairie d'Aarberg, le chemin descend en forte pente en direction de la Combe Biosse, profonde entaille creusée par l'érosion dans la crête du Chasseral. D'impressionnants rochers calcaires s'élancent vers le ciel en dominant ses deux flancs, tandis que le sommet de la gorge forme une douce cuvette. Bientôt, la tour rouge-blanc de l'émetteur du Chasseral pointe dans le ciel à l'horizon. Les personnes qui prennent le temps de faire le détour jusqu'au sommet y découvriront un époustouflant panorama sur le Plateau et les Alpes. De l'autre côté du Chasseral, au nord, une agréable place de pique-nique attend le randonneur au Pré aux Auges. C'est ici que commence la Combe Grède, profond sillon dans la crête. Le chemin qui descend, bien aménagé et assuré au moyen de chaînes, a reçu en 2000 l'indicateur doré des Chemins pédestres bernois. Malgré tout, les personnes sujettes au vertige auront avantage à faire le détour facile qui passe par L'Ilsach pour rejoindre à nouveau notre itinéraire en dessous du passage délicat.
Excursion sur le thème de la bière N° 0522
Saignelégier • JU

Excursion sur le thème de la bière

Saignelégier est un carrefour routier mais aussi le centre culturel des Franches-Montagnes, dans le canton du Jura. Le brassage d'un large éventail de bières régionales appartient ici aussi à la culture locale, avec la Brasserie des Franches Montagnes, abrégée BFM. L'établissement situé au centre de la localité existe depuis 1997 et s'est bâti une bonne réputation, y compris auprès des randonneurs, avec ses bouteilles de bières aromatisées aux étiquettes originales. «La Torpille», par exemple, avec sa triple fermentation, contient 7,5 % d'alcool et a remporté en 2006 la médaille d'or aux Journées de la bière de Soleure. Boire une telle bière se mérite? après un circuit à travers les champs et forêts des Franches-Montagnes, paradis du randonneur. La randonnée descend d'abord vers Les Pommerats et la vallée encaissée du Doubs jusqu'à l'ancien Moulin Jeannottat, devenu un restaurant et un but d?excursion. Elle se poursuit le long d?un sentier ombragé qui remonte les eaux frontalières, propices à la baignade, jusqu'à Goumois. Une halte dans le village scindé en deux - la partie est se trouve en Suisse, la partie ouest en France - redonne de l'énergie avant la montée vers Saignelégier. Si vous êtes déjà au bord de l'épuisement ou si vous avez bu beaucoup de bière des Franches-Montagnes, le car postal vous amènera de Goumois à Saignelégier. Qu'on rallie la destination du jour à pied ou par le car jaune: avant le retour (il est conseillé d'emprunter les trains à voie étroite des Chemins de fer du Jura CJ), on peut aller boire une choppe, par exemple au Café du Soleil, un lieu qui date de 1788 et où règne une bonne ambiance, à côté du centre équestre. On y propose des bières de toutes les couleurs (blanche, blonde, rousse, brune) et pour tous les goûts, de la caramélisée à la bière de sauge. Santé!
Perspectives printanières N° 0481
Moutier — Bellelay • BE

Perspectives printanières

Dessinée par Mario Botta et construite par 700 apprentis maçons et tailleurs de pierres, la Tour de Moron trône depuis l'été 2004 sur le sommet du Moron. Ce chef-d'oeuvre architectonique, d'où la vue est spectaculaire, se trouve sur le tracé d'une randonnée conduisant de Moutier à Bellelay. Moutier est une localité bernoise mais c'est le drapeau jurassien qui bat sur le toit de l'Hôtel de ville! Il semblerait que la question des frontières cantonales ne soit pas encore définitivement réglée? Les premiers kilomètres entre Moutier et Perrefitte, asphaltés, mériteraient par ailleurs aussi une discussion. Heureusement, le car postal permet d'éviter ce tronçon éprouvant pour les articulations et, en même temps, de réduire d'une heure le temps de marche. A Perrefitte, le randonneur traverse la rivière La Chalière puis monte à travers des prairies et des bois jusqu'à La Neuve Bergerie, en passant par le Pâturage de Moron et le hameau de Cornecul. Bientôt on l'aperçoit, la Tour de Moron. Quand les conditions sont favorables, la vue porte de la Forêt-Noire au Mont-Blanc et du Jura aux hautes Alpes. Au pied de la tour, des panneaux informent sur toute une série de thèmes. Les affamés et les assoiffés pourront faire un arrêt à la cabane SAC Groothuus Moron ou à celle de Combioz, qui est la propriété du ski-club Perrefitte. La route continue en traversant des hameaux et en passant à proximité de fermes aux noms chantants comme Bergerie de Loveresse ou Montage de Saules, puis elle débouche sur le paysage des Franches-Montagnes, pays du cheval du même nom et de la Tête de Moine. La fromagerie de démonstration dans l'ancienne abbaye de Bellelay, au passé prestigieux, permet de jeter un coup d'oeil dans les coulisses.
Marchairuz N° 0490
Col du Marchairuz — St-Cergue • VD

Marchairuz

La crête la plus méridionale du Jura vaudois délimite la Vallée de Joux et ses espaces de vastes forêts des vignobles ensoleillés sur la rive nord du Léman. Le tracé principal du Chemin des crêtes du Jura vient de Vallorbe et suit précisément cette crête. En deux étapes journalières, le marcheur rejoint St-Cergue en passant par le Mont Tendre et le Col du Marchairuz. Les week-ends d'été, de la fin mai à la mi-septembre, la car postal circule deux fois par jour entre le Brassus et Nyon via le Col du Marchairuz, si bien qu'il est possible de faire une excursion journalière tranquille sur la crête du Jura. Le Brassus est desservi par une ligne de chemin de fer privée au départ du Pont, une localité sise à un emplacement idyllique entre le Lac de Joux et le Lac Brenet. Les eaux de ces deux lacs disparaissent d'ailleurs quelque part dans le sol karstique pour jaillir à Vallorbe, aux sources de l'Orbe. Le Col du Marchairuz est une porte d'entrée dans le Parc Jurassien Vaudois, créé en 1973. A l'origine, cette région était l'une des plus isolées du Jura suisse, puisqu'on ne compte en tout et pour tout que cinq chalets d'alpage entre le col et le village de vacances de St-Cergue. En été, une buvette est exploitée dans l'un d'entre eux en fin de semaine. La marche est un réel plaisir dans cette région de vastes forêts et de pâturages, semblables à des parcs aménagés et parsemés de narcisses sauvages en ce début d'été. Le Chemin des crêtes du Jura offre régulièrement la vue sur le lac Léman et, derrière, les Alpes savoyardes avec l'impressionnant Mont-Blanc parfaitement visible par temps clair.
Au Fil du Doubs N° 0560
Soubey — St-Ursanne • JU

Au Fil du Doubs

Cette longue randonnée sans difficulté part de l'Hôtel du Cerf, à Soubey, où le poisson se décline à toutes les sauces: la truite du Doubs est omniprésente au menu, bien sûr, mais l'hôtel sert aussi de «camp de base» aux amoureux de la pêche à la ligne. Le restaurateur Alain Joset est un distributeur agréé de permis de pêche, à la semaine ou à la journée, qui vous prodiguera tous les bons conseils pour ne pas rentrer bredouille! Dans cette région appelée à devenir parc naturel, le Doubs est de toute façon très poissonneux. A proximité de la frontière avec la France, le paysage se fait particulièrement idyllique, avec une flore et une faune très riches et un silence qui vaut son pesant d'or. Toujours à Soubey, découvrez le vieux moulin de 1565, dernier survivant des nombreux moulins qui bordaient la rive autrefois. Puis suivez la rivière jusqu'à Tariche. Si par mégarde vous vous trouvez du mauvais côté, par exemple si vous avez traversé le Doubs à La Charbonnière, pas de problème: faites de grands gestes et appelez le restaurateur à la rescousse! Il se fera un plaisir de venir vous chercher en barque pour vous recevoir à déjeuner. La spécialité de la maison? La truite, bien sûr, toujours et encore elle! Pour la deuxième partie de la randonnée, libre à vous de choisir la rive qui vous chante: le chemin est pratiquement plat et vous arriverez dans tous les cas à Saint-Ursanne. Le centre historique de cette petite ville n'a que très peu changé depuis le Moyen Age et vous découvrirez avec enchantement ses élégantes demeures des XIVe, XVe et XVIe siècles. Ne manquez sous aucun prétexte le monastère, avec son cloître et sa collégiale, qui, commencée au XIIe siècle, marie les éléments d'art roman et de gothique.
La petite Gilberte N° 0463
Courgenay — Alle • JU

La petite Gilberte

Cette randonnée démarre à la gare de Courgenay. Dès lors, c’est une évidence: il faut prendre un café au restaurant La Petite Gilberte, où la fille des tenanciers, devenue une icône connue dans toute la Suisse, a servi des milliers de soldats pendant la Première Guerre mondiale. Ensuite, c’est parti : la randonnée suit les panneaux jaunes en direction de l’église, dépasse la fontaine octogonale et poursuit vers Courtemautruy. Au centre de ce village se trouve la chapelle Saint Eloi, qui date de 1783. Peu après, l’on découvre le moulin de Paplemont, plus vénérable encore : il fut construit en 1691. Sa roue à aubes, de neuf mètres et demi, compte parmi les plus grandes de Suisse. Il faut dire qu’aujourd’hui, il fonctionne à l’électricité. A Cornol, ceux qui le souhaitent pourront étancher leur soif. Ils poursuivront ensuite le long de la route cantonale. Vers la sortie du village, ils emprunteront une route non goudronnée qui les mènera à travers la forêt jusqu’à Fregiécourt, où ils pourront aussi se restaurer. Ensuite, depuis le rond-point, suivre une petite route goudronnée jusqu’en haut d’une colline (point 533), puis à travers un petit bois et jusqu’au point 585. Tourner à gauche. Descendre à Charmoille par le chemin de randonnée pédestre, qui continue vers l’église. Les randonneurs ne s’y rendront pas, mais poursuivront tout droit, jusqu’à l’angle du bois appelé Mont de Miserez. Au point le plus haut, tourner à gauche et suivre le sentier forestier en direction de Miécourt. Plutôt que d’entrer dans le village, prendre la bifurcation pour Bellevue où, comme de juste, l’on découvrira une vue fort plaisante. Ensuite, à gauche toute ! C’est le retour à la gare – prudence en traversant les rails...
Les Verrières glacial N° 0309
La Brévine — Les Verrières • NE

Les Verrières glacial

Attention, débutants et frileux s'abstenir! Ceux qui sont prêts à se rendre en hiver dans la région la plus froide de Suisse doivent être bien équipés et ne pas craindre de marcher durant plusieurs heures dans un paysage naturel où les maisons ne sont pas légion. L'itinéraire qui parcourt le Jura neuchâtelois de La Brévine aux Verrières, en passant par Les Bayards, est certes balisé, mais demande une grande attention du fait du terrain, à la fois boisé et dénudé, qu'il traverse (carte indispensable, boussole recommandée) mais aussi des dangers inhérents au climat (verglas). En cas de problème, mieux vaut rebrousser chemin que courir des risques. Si les températures tombent souvent dès fin novembre déjà en-dessous de zéro dans cette haute vallée fermée, sans voie d'écoulement en surface, il faut souvent attendre la fin de l'année pour que tombe la neige. Au début de l'hiver, on peut donc parcourir l'itinéraire en chaussures de marche. Mais dès qu'une couverture blanche recouvre le paysage, conférant au lieu un véritable aspect sibérien, les raquettes s'imposent. La direction choisie pour cet itinéraire, celle du sud-ouest, permet de profiter des rayons du soleil, en face, et de recevoir de l'arrière les terribles coups de bise. Alors que la première et la troisième étapes se parcourent sur un terrain souvent dégagé, celle du milieu passe surtout par une forêt de conifères, qui protège du vent froid du nord-est, mais où, à l'ombre, on enregistre les températures les plus extrêmes (ne pas oublier d'emporter un thermomètre, pour se vanter au retour de son exploit!).
Mont Soleil N° 0301
Mont Soleil — Courtelary • BE

Mont Soleil

L'excursion commence à la gare de St‑Imier d'où il faut approximativement un quart d'heure pour atteindre la station du funiculaire. Quand St‑Imier est caché sous le brouillard, il n'est pas rare de se retrouver en quelques minutes dans un autre monde, ensoleillé celui‑là, sur le Mont‑Soleil. Pour le randonneur, le «Sentier découverte Mont‑Soleil - Mont‑Crosin» est l'occasion de découvrir le Centre Solaire, qui est la plus grande centrale solaire de Suisse, et les éoliennes de la première centrale de ce type en Suisse. Sur la route, des panneaux informent sur la production d'énergie au Mont‑Soleil. Souvent, des places de pause, clôturées pour tenir à distance les vaches trop curieuses, ont été aménagées à proximité des panneaux. Les vastes prairies du Jura et leurs murs en pierres sèches, les épicéas isolés et les haies alternent avec les espaces boisés. Au lieu‑dit Le Bardeau, plusieurs dolines se sont formées dans les prairies en raison de l'effondrement du sous‑sol calcaire. A la hauteur des deux restaurants du Mont‑Crosin, le tracé croise la route du col qui relie St‑Imier à Tramelan et aux Breuleux, puis l'on descend tranquillement vers Courtelary à travers forêts et prairies, en passant par les fermes de Croix‑du‑Ciel et du Piémont. Selon la direction du vent et les activités de production, des émanations de chocolat embaument l'air: c'est la fabrique Camille Bloch, qui exploite à quelques minutes de la gare sa propre boutique. Les amateurs de chocolat la découvriront même les yeux fermés...
Chasseral N° 0411
Chasseral Hôtel — Les Prés-d'Orvin, Bellevue • BE

Chasseral

D’où les Alpes suisses sont-elles les plus majestueuses? Depuis le sommet du Cervin? Peut-être… Depuis le pied de la plus haute montagne? Possible… Serait-ce éventuellement depuis le Chasseral? Mais ne se trouve-t-il pas dans le Jura? Tout à fait, et c’est bien pour cela que que les Alpes peuvent paraître les plus majestueuses d’ici. Car du haut de ses 1607 m, il culmine sur la chaîne du Jura, pas caché quelque part au milieu des montagnes, non, il trône dans la première rangée, surplombant le Lac de Bienne. Lorsque la vue est dégagée, on aperçoit, au-delà du Plateau, une succession quasi infinie de pics, de sommets et d’aiguilles, du Säntis au Montblanc et bien au-delà. Tout compte fait, la perspective de ces quelque 300 kilomètres de cimes permet d’affirmer que c’est d’ici que les Alpes sont les plus majestueuses. Mais de près aussi, le Chasseral est enchanteur. Il y a les prairies et les rochers calcaires balayés par le vent qui ressortent ici et là de l’herbe. Autour de 500 espèces de plantes poussent sur cette chaîne de montagnes, dont pas moins de 20 sortes d’orchidées. Outre divers orchis, on trouve quelques spécimens botaniques rares, comme l’épipactis rouge sombre ou le lis martagon. La randonnée du Chasseral aux Prés-d’Orvin plaira aux épicuriens, à plusieurs égards. Le point de départ, au sommet, est aisément accessible en bus. Le restaurant permet de faire une pause et de reprendre des forces avant de commencer la marche. Celle-ci est presque tout le temps en descente, donc très agréable. Et, surtout, on longe la crête si bien qu’on jouit d’une vue non seulement sur les Alpes, mais aussi sur la région des Trois-Lacs, les Franches-Montagnes et même jusqu’à la Forêt-Noire.
Risoux N° 0420
Le Brassus • VD

Risoux

En car postal N° 0291
Soubey, garage — St-Ursanne Bahnhof • JU

En car postal

La course en car postal via le Clos du Doubs - la région de collines délimitée par la boucle du Doubs - offre plusieurs beaux points de vue, par exemple sur le village de St‑Ursanne et sur la vallée du Doubs. La randonnée commence au terminus (Soubey garage). Pour ne pas garder que le souvenir de la traversée de Soubey, il faudra descendre à Soubey village, une localité aux imposantes fermes du Jura! L'église de St‑Valbert, classée monument protégé, serait l'unique de Suisse au nord des Alpes à être couverte au moyen de bardeaux en pierres à chaux. Ces fines plaques qui proviennent de carrières de la région sont extrêmement lourdes mais, en échange, quasiment inaltérables. Le chemin pédestre suit maintenant le cours du Doubs. La rivière se présente sous de multiples facettes. Ses eaux sont vertes, puis bleues, noires ou grises, deviennent mousseuses quand le lit est pierreux et brillent à nouveau comme un miroir sombre quand elles se calment au point de ressembler à un lac. A La Charbonnière, une passerelle permet de franchir le cours d'eau. Plus loin, à Tariche, un restaurant attire à nouveau le randonneur sur l'autre rive... Quelle chance qu'il y ait un bac! Après avoir suivi le Doubs en direction de l'est, du nord et finalement de l'ouest, le randonneur arrive à St‑Ursanne, la pittoresque bourgade médiévale aux trois superbes portes. Il y appréciera les nombreux et agréables cafés et restaurants où il pourra se rafraîchir avant de visiter la localité bien conservée. La randonnée n'est toutefois pas encore tout à fait terminée puisqu'il faut compter à peu près un quart d'heure de marche pour rejoindre la gare, sur les hauts de la localité.
Canton de Berne N° 0267
Court — Reconvilier • BE

Canton de Berne

Cette randonnée part de la gare de Court. Elle nous fait traverser le village puis gravir un flanc boisé. Il faut rester attentif aux panneaux indicateurs car le sentier s'écarte soudainement du large chemin, commence par descendre avant de monter vers le mystérieux lac Vert, un petit lac de forêt. Autour du lac, plusieurs emplacements de pique‑nique et des foyers sont prévus. La baignade et la pêche sont toutefois interdites. Au‑dessus du lac Vert, l'itinéraire rejoint le sommet du Mont Girod puis, en légère descente, le village de Champoz, l'un des plus hauts du Jura bernois où des vents forts peuvent souffler. On le remarque aux maisons allongées dont seule la façade étroite fait face au vent. Derrière Champoz, le chemin continue à monter vers la chaîne de collines du Moron. Les marcheurs parviennent au sommet en traversant des pâturages typiques du Jura, parsemés de quelques maisonnettes de vacances. A l'été 2004, la Tour de Moron, d'une hauteur de près de 30 mètres, a été inaugurée sur le sommet éponyme. Le célèbre architecte luganais Mario Botta a réalisé le projet gratuitement. La tour a été construite par près de 700 apprentis, notamment maçons. Le sentier pédestre se poursuit le long du sommet puis descend peu à peu vers la Bergerie de Loveresse puis au village de Loveresse, lieu de naissance du célèbre clown Grock (1880 - 1959). Après avoir franchi la rivière La Trame et grimpé une petite pente, les promeneurs rejoignent la gare en passant par Reconvilier.
Canton de Neuchâtel N° 0274
Les Hauts-Geneveys — Col de la Tourne • NE

Canton de Neuchâtel

Il suffit de quelques pas au randonneur qui descend à la gare des Hauts‑Geneveys pour se retrouver dans l'agréable paysage du Jura. Le chemin pédestre traverse des pâturages du Jura parsemés de grands épicéas et le tracé d'un téléski, puis il monte à travers la Forêt de la Baume. Juste en dessous de Tête de Ran, un restaurant de montagne invite à faire une pause. Ce sommet du Jura, fort venteux les jours de bise, est un merveilleux belvédère sur lequel le panorama, qui s'étend des Alpes glaronnaises au Léman, fait oublier le froid et le courant. On ne le remarque pas d'ici, mais un coup d'oeil sur la carte suffit pour constater que la ville de La Chaux‑de‑Fonds, proche, a été reconstruite en damier, sur le modèle américain, après l'incendie de 1794. De nombreuses personnalités célèbres sont originaires de cette ville sise à 1000 mètres, ce qui en fait la plus haute en altitude en Europe; ce sont, par exemple, l'architecte Le Corbusier, l'écrivain Blaise Cendras et le constructeur d'automobiles Louis Chevrolet. L'itinéraire se poursuit vers le Mont Racine en suivant l'arête avec un vent arrière ou latéral. De ce Mont, la vue porte jusqu'en France et même, par temps clair, jusque dans la Forêt‑Noire, en Allemagne. Vers le bas, le Val de Ruz étale sa mosaïque de prés et de champs de céréales du côté gauche, tandis que les prairies et pâturages de la haute vallée de La Sagne s'étirent sur la droite du marcheur. La Tourne, but de la journée, est finalement atteint après la traversée d'agréables prairies et forêts.
Canton de Soleure N° 0280
Balsthal — Bushaltestelle Wolfsschlucht • SO

Canton de Soleure

Au nord de la cluse qui coupe la chaîne la plus méridionale du Jura à Oensingen s'ouvre, en direction de l'ouest, la vallée de la Dünnern, que l'on appelle aussi simplement Thal. Balsthal, le chef‑lieu du district, est aujourd'hui le point d'entrée du parc naturel de Thal. Dès 2009, il sera vraisemblablement l'un des premiers parcs naturels classés d'importance nationale par la Confédération. Le chemin monte d'abord à travers une forêt mixte jusque sur l'arête du Sunnenberg, que suit d'est en ouest une route partiellement asphaltée. L'effort de la montée y est récompensé par les accueillants restaurants de montagne et par la vue qui s'étend, au nord, sur la région bâloise, les Vosges et la Forêt‑Noire puis, au sud, sur le Plateau et, dans le lointain, les Alpes glaronnaises, uranaises et bernoises encore couvertes de neige. Et entre‑deux: un merveilleux ciel bleu! Les collines du Jura sont recouvertes de généreuses prairies encore intactes, la protection de la région dès les années 1940 y ayant empêché le mitage. Aujourd'hui, l'aménagement durable est l'un des principaux objectifs du parc naturel en plus de la valorisation de la nature, de la mise à disposition d'offres de tourisme doux et de la promotion des produitsrégionaux. La descente à travers la gorge sauvage et romantique de Wolfsschlucht fait un attrayant contraste avec le chemin panoramique. Dès Tannmatt, les personnes qui ont le goût de l'aventure peuvent quitter la route et suivre le chemin non balisé sur lequel la nature reprend ses droits. Profonde entaille dans le calcaire et véritable enchantement, cette gorge est un ravissement avec ses troncs d'arbres couverts de mousse, ses rochers en surplomb, ses grottes et ses espaces protégés qui abritent de nombreux foyers improvisés.
Etang de la Gruère N° 0246
Tramelan — Le Bémont (JU) • BE

Etang de la Gruère

L'étang de la Gruère dort au coeur des Franches-Montagnes, à michemin entre Tramelan et Saignelégier. La balade que nous proposons permet plusieurs variations: au départ de Tramelan, divers chemins balisés mènent à l'étang. Tous alternent entre tronçons goudronnés et sentiers à travers prés. Vaches et chevaux s'y sentent aussi bien que les randonneurs! C'est dans la forêt, derrière le moulin de la Gruère, que l'étang de la Gruère se cache au coeur d'un site protégé. Il fait environ 500 mètres de long, 60 mètres de large en son point le plus étroit et sa profondeur atteint 4,5 mètres. Sa couleur brune résulte des processus de transformation en tourbe des restes de végétaux. Ce site offre un biotope privilégié à une multitude de plantes et d'animaux. La sortie, peu exigeante, est possible par tous les temps, même lorsqu'il pleut : l'étang prend alors une apparence mystérieuse et fascinante. On en fait le tour en une heure sur un très joli chemin, aménagé sur le sol agréable de la forêt, avec des ponts et des passerelles, sans jamais quitter des yeux ses eaux sombres. Si l'on quitte le plan d'eau à son extrémité, on trouvera, à environ un kilomètre au nord-ouest, le Centre nature Les Cerlatez, avec une intéressante exposition sur les hauts marais. Sur le chemin de l'étang des Royes et du Bémont, on retrouvera les paysages typiques des Franches- Montagnes. Les paysages ouverts donnent un sentiment de liberté, très appréciable à pied, mais aussi à cheval. D'ailleurs, nous croisons de nombreux cavaliers sur notre chemin.
La Vue des Alpes N° 0205
Vue des Alpes • NE

La Vue des Alpes

Dans le Jura, le col de la Vue des Alpes relie les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds, c'est-à-dire le chef-lieu du canton et la ville horlogère. Deux randonnées balisées à effectuer en raquettes débutent sur le parking du col. L'accès est donc aisé et le lieu convient bien aux personnes qui chaussent des raquettes pour la première fois. On peut en effet louer raquettes et bâtons à l'office du tourisme situé sur place. Une boucle facile passe par la Tête de Ran. Du parking, on monte d'abord, sur quelques mètres, en haut du skilift. Puis, en suivant les indicateurs rose vif «Sentiers Raquettes», on entre dans la forêt. Les panneaux indicateurs de l'itinéraire national n°5, le «Chemin des crêtes» nous mettent eux aussi sur la bonne voie. De la forêt enneigée, située sur la crête, la vue porte ici et là sur les sommets jurassiens mais aussi, plus bas, jusqu'à La Chaux-de-Fonds. Après une heure et demie de randonnée environ, on rejoint l'hôtel de la Tête de Ran, au pied de l'élévation du même nom. Par beau temps, les repas sont servis sur la grande terrasse, d'où l'on a une belle vue sur le Chasseral. Du sommet de la Tête de Ran, la vue alentour est tout simplement grandiose. Devant soi, on voit même la France. Mais ce panorama se mérite puisque l'ascension jusqu'au point le plus élevé, à 1422 mètres, dure un bon quart d'heure. Le chemin du retour passe d'abord le long du sentier de randonnée d'hiver, près de la route, puis arrive au restaurant «Les Gümmenen». Là, le promeneur en raquettes opte soit pour l'itinéraire qui suit le sentier de randonnée d'hiver, soit monte, à droite, une pente raide sur quelques mètres pour retrouver le sentier pour raquettes balisé. Celui-ci retourne par la crête et la forêt jusqu'au col de la Vue des Alpes.
Mont Tendre N° 0083
Le Pont — Col du Marchairuz • VD

Mont Tendre

Les chemins des crêtes du Jura suisse offrent aux randonneurs un vaste réseau d'itinéraires sans grande difficulté. Sur six cents kilomètres, on peut être en route entre Zurich et Genève. Avec ses 1679 mètres, le Mont Tendre représente le sommet le plus haut du Jura suisse. Sur tout le Jura, il n'est dépassé que de 40 mètres par le sommet du Crêt de la Neige en France. De magnifiques chemins étendus mènent aux environs du lac de Joux à travers forêts et prairies parsemées de calcaire par des crêtes assez douces jusqu'à son sommet. Des fermes de montagne vous invitent à entrer, les vaches font la haie et quelquefois barrent aussi le passage. Couronnement d'une randonnée sur le chemin des crêtes du Jura entre Vallorbe et le col du Marchairuz, le sommet du Mont Tendre offre par temps clair des vues splendides sur le lac Léman et les Alpes de Savoie. Si vous désirez pratiquer la marche dans cette région, il faut bien vous informer sur les liaisons des transports publics parfois assez rares. Une ligne de chemin de fer relie Vallorbe au Pont et au Brassus au bord du lac de Joux. Les fins de semaines seulement, il existe une ligne de bus entre le col du Marchairuz et Le Brassus, qui mène à Nyon. Pour passer la nuit à l'Hôtel Col du Marchairuz, il vaut mieux s'annoncer à temps. Une nuit intermédiaire permet de vraiment goûter pleinement les grands espaces des hauteurs du Jura. Diverses possibilités s'offrent ensuite pour continuer son chemin.
Sentier de la Wolfsschlucht dans le Parc naturel Thal N° 2179
Welschenrohr, Zentrum • SO

Sentier de la Wolfsschlucht dans le Parc naturel Thal

Le territoire du Parc naturel Thal comprend l’une des plus grandes zones forestières d’un seul tenant de Suisse. De nombreuses espèces animales et végétales rares vivent dans le paysage au doux relief du Jura plissé soleurois. Cette randonnée associe une nature sauvage à un paysage rural soigné, une combinaison typique de ce parc naturel. Par endroit, il faut avoir le pied sûr. Le chemin de randonnée part de Welschenrohr et monte sur le versant ensoleillé en offrant une vue sur des rochers impressionnants. L’itinéraire se poursuit sur un arc de cercle d’où la vue est belle, passe devant deux auberges de montagne et la «chapelle de la peste» près de Mieschegg, puis s’engage dans la Wolfsschlucht, ou gorges du loup. Il n’y a guère d’autre rivière dans tout l’arc jurassien qui s’écoule dans des gorges aussi profondes que celles-ci. Au fil des millénaires, l’eau du Wolfsbach a érodé la roche calcaire de manière saisissante. Le chemin traverse les gorges au moyen de passerelles, d’escaliers et d’étroits sentiers. À la bifurcation suivante, il sort des gorges et retourne à Welschenrohr. Près de l’arrêt de bus, il est possible de faire des achats, de se restaurer ou de consulter une microbibliothèque.