Propositions de randonnées • Suisse Rando

1615 entrées ont été trouvées
D’Olten à Hauenstein N° 2045
Olten • SO

D’Olten à Hauenstein

La promenade de la vieille ville d’Olten à l’Amthausquai, au bord de l’Aar, est une agréable mise en bouche. Après le pont de la gare, on tourne à gauche dans la Belchenstrasse et on traverse le parc. Le chemin devient bientôt plus raide et plus rude, tantôt boisé, tantôt à découvert, avec parfois des paysages typiques du Jura, et d’autres d’un lieu de culte exotique. Toujours varié, ce circuit réussi mélange nature et culture. Le sentier didactique de Bannwald bifurque au-dessus de l’EMS Pflegeheim Stadtpark. On passe devant les fortifications préhistoriques du Dickenbännli puis on s’engage sur le chemin de crête, un peu exposé. Au point 634 (Felstürli), on retrouve le chemin de randonnée et on suit le sentier forestier jusqu’au col de Rumpelhöchi. En route, une bifurcation mène au restaurant Rumpel, actuellement fermé. Le Naturfreundehaus est une alternative. On y accède en prenant le chemin de droite au panneau du Rumpelhöchi, qui indique aussi les horaires. On monte ensuite du Naturfreundehaus jusqu’au col de Homberglücke. Si un drapeau y flotte, des exercices de tir sont en cours au Spittelberg. Une personne de l’armée informe alors quand il est possible de passer. L’itinéraire passe devant la cabane General-Wille-Haus avant d’arriver au col de Challhöchi et sa barrière antichar datant de la Première Guerre mondiale. Après Ifenthal, on monte jusqu’à la fontaine Rankbrünneli puis on bifurque sur un chemin forestier qui longe la rivière Grabenbach et la voie ferrée, passant devant le Cheibenloch, le tunnel ferroviaire du Hauenstein et le temple hindou Sri Manonmani Ampal. A Meierhof, l’itinéraire tourne à gauche, traverse la voie ferrée et rejoint la route au restaurant Isebähnli. Après une petite descente, on suit à gauche le sentier didactique ferroviaire vers Trimbach. Depuis la gare, on descend au sud-est jusqu’à l’Aar avant d’arriver à Olten.
Jusqu’au lac de Burgäschi N° 2046
Etziken, Dorf — Sunnhalde • SO

Jusqu’au lac de Burgäschi

Cette randonnée débute à Etziken, où l’on se rend en bus. Sur le chemin, le château d’eau situé dans une petite forêt attire l’attention. Il se trouve sur le plus haut point des environs, le Gütsch, à 526 mètres d’altitude. Construit en 1931 avec deux chambres de captage, il assure l’approvisionnement en eau du district de Wasseramt. Il est possible de le visiter sur rendez-vous. On y accède par une petite route qui quitte le chemin de randonnée après 400 mètres et se transforme en un sentier naturel près du château d’eau. En le suivant, on arrive à une cabane dotée d’une place de jeux et d’une aire de grillades avant de rejoindre le chemin de randonnée. Des chemins forestiers et agricoles mènent jusqu’au lac de Burgäschi, où des pontons permettent d’observer la faune et la flore aquatique. Cette randonnée longe la moitié du lac dans le sens des aiguilles d’une montre. Il est agréable de s’asseoir sur la berge ou de pique-niquer à l’aire de grillades. On y trouve aussi des bateaux à louer, une plage avec buvette sur la rive et, plus loin, même un espace de baignade, où l’on peut piquer une tête. La randonnée se poursuit à travers bois ou le long de lisières jusqu’à Steinhof, une exclave soleuroise. A la sortie du village, un peu à l’écart du chemin de randonnée, se trouve un énorme bloc erratique nommé Grossi Flue. Le glacier l’a transporté du val de Bagnes jusqu’ici. Les enfants adorent grimper dessus. Depuis Steinhof, le chemin mène à travers une forêt ensoleillée parsemée de houx jusqu’à l’arrêt de bus à Sunnhalde.
Sur le chemin panoramique du Gürbetal N° 2052
Kehrsatz — Kaufdorf • BE

Sur le chemin panoramique du Gürbetal

Cette randonnée facile aux portes de Berne offre une vue dégagée sur la chaîne du Gantrisch et les Alpes bernoises. Elle traverse des paysages variés aux prairies verdoyantes, champs bruns et fermes massives, et passe par des routes non goudronnées, entrecoupées de tronçons bitumés. Après une courte montée depuis la gare de Kehrsatz, le chemin panoramique du Gürbetal progresse sur le Längenberg dans une douce succession de montées et de descentes. À l’orée de la forêt, près de Winzenried, se trouve la «Pierre du Diable» (Teufelstein), un bloc erratique qui a été transporté ici sur 75 km par le glacier de l’Aar il y a environ 20 000 ans et qui y a été laissé lors de son retrait. Ce glacier a également formé le Gürbetal et le Längenberg lors de la dernière ère glaciaire. Après Oberfeld, la descente est courte et raide sur un sentier étroit à travers la forêt. Avant Guetebrünne, un panneau rappelle l’histoire des deux moines qui, il y a 900 ans, habitaient dans le Pfaffenloch, une grotte aujourd’hui inaccessible creusée dans la paroi rocheuse abrupte. Après Guetebrünne, le chemin bifurque vers la destination, Kaufdorf. La randonnée peut être prolongée d’une heure sur le chemin panoramique du Gürbetal jusqu’à Thurnen.
Les hauts du Jura, un paysage varié N° 2053
Grandval — Corcelles BE • BE

Les hauts du Jura, un paysage varié

La réserve forestière créée en 2005 abrite une faune et une flore des plus diverses. Les pins croissent particulièrement bien entre les roches calcaires accidentées, insufflant un air méditerranéen aux environs. Le marcheur pourra apercevoir des chamois, des rapaces ou des grimpeurs sur les parois. La randonnée printanière débute à Grandval et monte tranquillement vers le Mont Raimeux. Au sommet, les pâturages de haute altitude et les murs en pierres sèches typiques s’offrent à la vue du marcheur. Le plus haut point de la randonnée est le hameau Raimeux de Grandval. Le sommet plat du Mont Raimeux joue le rôle de frontière entre les cantons de Berne et du Jura tout en étant le point le plus élevé de ce dernier. Les personnes non sujettes au vertige peuvent gravir la tour panoramique et découvrir une vue splendide sur Delémont. La randonnée se poursuit vers Raimeux de Crémines dans une mer de fleurs, avec une aire de grillade pour faire une pause. La descente vers Corcelles, abrupte au début, est en partie sécurisée par des marches et des chaînes. Le ruisseau Gore Virat, parallèle au sentier, chute régulièrement dans le vide de manière spectaculaire, à la manière d’une cascade. La randonnée se termine à Corcelles.
De la vallée du Rhône au beau village de montagne N° 2054
Riddes — Isérables • VS

De la vallée du Rhône au beau village de montagne

Un café à la main, le marcheur pourrait s’éterniser dans le paisible village de Riddes, départ de cette randonnée, pour apprécier la vue sur la vallée du Rhône et la chaîne montagneuse, mais la Voie des Érables offre d’autres lieux de détente. De nombreux panneaux informent sur l’arbre qui a donné son nom au village d’Isérables. L’itinéraire longe les vignobles et franchit une rivière sauvage. Le chemin historique jusqu’à Isérables est le tronçon le plus raide, mais il est praticable et régulier. Au milieu du XIXe siècle, les anciens bâtisseurs ont parfaitement aménagé chaque virage de telle sorte qu’hommes et animaux pouvaient se déplacer en toute sécurité entre la montagne et la vallée. En 1942, la mise en place du téléphérique a permis de soulager la voie. En chemin, un point de vue ombragé avec des fontaines à eau invite à faire une pause. À Teur, l’itinéraire bifurque à gauche pour rejoindre la plate-forme panoramique au point 1129. Un virage en épingles révèle enfin le village d’Isérables. L’itinéraire circulaire vaut vraiment la peine d’être parcouru. Il conduit d’abord vers la vallée, puis rebrousse chemin le long de la rafraîchissante rivière sauvage et continue sur des sentiers étroits et maçonnés.
Sur le Bruderholz en direction de Bâle N° 2056
Ettingen, Dorf — Basel, Margarethen • BL

Sur le Bruderholz en direction de Bâle

Les 50 mètres de la colline sont vite franchis, mais chargés d’histoire: sur ses flancs, entre bosquets et buissons, vivaient les «frères de la forêt» qui ont donné leur nom au lieu. Le château d’eau, au nord, est à un jet de pierre de l’église conventuelle Sainte-Marguerite et du retranchement d’où les canons ont été tirés pour repousser Napoléon. La randonnée débute à Ettingen. La pente douce du Bruderholz se gravit d’un pas tranquille. Sur son flanc est, le sentier se poursuit jusqu’à Predigerhof le long des vignobles, des clairières, et des champs de blé parsemés de coquelicots au rouge éclatant. Le verger, avec sa buvette et ses enclos de poules et de porcs laineux, invite à la détente. Le château d’eau se dessine au loin. Il vaut la peine de gravir ses 164 marches. Placée à 50 mètres de hauteur, la plate-forme panoramique se trouve encore 69 mètres plus bas que la plus haute tour de Bâle. Les cloches de l’église Sainte-Marguerite permettent de repérer la destination. Les chapelles de ses deux sœurs Sainte-Odile (colline de Tüllingen) et Sainte-Christine se distinguent à l’horizon. Il est possible d’écouter le son des cloches en s’accordant une pause au restaurant Schällenursli, une ancienne étable à bovins. Thomas Gloor, 2022 On accède à Ettingen avec le tram 10 depuis la gare de Bâle CFF. Depuis Ettingen, l’itinéraire est direct jusqu’à l’arrêt Bâle, Margarethen. De là, il est possible de prendre le tram jusqu’à la gare de Bâle CFF.
Entre ville et montagne N° 2057
Bellinzona — Giubiasco • TI

Entre ville et montagne

Cette randonnée au-dessus de Bellinzone permet d’admirer les charmes du Tessin. Les hauteurs de la ville se découvrent sur les anciennes voies pavées flanquées de châtaigniers et de villages idylliques. Le chemin serpente depuis la gare de Bellinzone à travers des ruelles étroites et des quartiers résidentiels. La randonnée débute immédiatement par une montée jusqu’aux hauteurs de Bellinzone, offrant une vue sur la ville et ses forteresses. À l’intersection d’Artore, un détour permet de passer par le château de Sasso Corbaro. L’itinéraire reprend très vite les chemins forestiers. En direction de Monti di Artore, le chemin pavé bien entretenu est flanqué de châtaigniers. Le plus haut point de la randonnée est le Monti di Ravecchia avec ses 974 mètres d’altitude. Un peu plus tard, une aire de pique-nique et la Grotto Rosetta accordent une parenthèse de repos bienvenue et une vue imprenable du Piano di Magadino jusqu’au lac Majeur. L’itinéraire descend ensuite de Paudo à Piannezzo, offrant une vue sur la Morobbia et le Valle di Loro au loin. En cas de fatigue, il est possible de prendre le bus à Piannezzo pour se rendre à Giubiasco.
À la découverte du Jura neuchâtelois N° 1629
La Vraconnaz, Les Rochettes — Fleurier • NE

À la découverte du Jura neuchâtelois

Napoléon n’est sans doute jamais venu ici, mais encore aujourd’hui, un bicorne boisé et aux crêtes rocheuses rappelle son souvenir. Ici, le Jura montre un autre visage: des marais, une grotte insolite et de vastes pâturages clairsemés de majestueux épicéas bravant le mauvais temps et offrant une protection aux troupeaux. Passant par La Côte-aux-fées à mi-chemin, la randonnée convient aussi très bien aux familles. Elle continue sur un versant ensoleillé en direction de La Vraconnaz. La vue s’étend sur la tourbière «Mouille de la Vraconnaz», dans la plaine en contrebas. Ce paysage particulier fut la première zone protégée par Pro Natura. La randonnée passe ensuite par Saint-Olivier. Il est possible d’éviter le détour vers la grotte (même chemin à l’aller et au retour) en débutant la marche dans ce hameau et en allant directement à La Côte-aux-Fées. La randonnée est ainsi écourtée de 45 minutes environ. Pour trouver la grotte, il faut suivre l’écriteau en bois ainsi que le panneau indiquant la direction de Noirvaux. Une aire de grillades officielle aménagée à l’orée de la forêt invite à faire une pause. Un sentier raide et sécurisé par une chaîne conduit ensuite à l’entrée de la Grotte aux Fées. Il faut se courber, voire ramper, pour accéder au point de vue au milieu de la paroi rocheuse. Une fois le petit village de La Côte-aux-Fées dépassé, la randonnée se poursuit sur de longues portions bitumées. Ce n’est qu’une fois le hameau Chez Juvet atteint qu’elle rejoint un étroit sentier, longe les parois rocheuses qui forment la crête, puis redescend en direction du restaurant Le Chapeau de Napoléon. Ce point de vue offre une vue imprenable sur le verdoyant Val-de-Travers. Dans la lumière de l’après-midi, la colline projette une ombre en forme de chapeau sur Fleurier. En l’observant un peu plus tard depuis la gare, son nom prend tout son sens. Mais il faut d’abord descendre les marches raides et prendre garde aux éboulis, ce qui demande concentration et assurance.
Sentier glacé en Engadine N° 2037
Madulain • GR

Sentier glacé en Engadine

En Engadine, les nuits d’hiver sont froides et la neige est souvent au rendez-vous. Des conditions idéales pour la formation de glace. Alors pourquoi ne pas entreprendre une randonnée hivernale en patins? Entre Madulain et Zuoz, un sentier de glace longe un chemin de randonnée hivernale. Un compromis idéal pour les familles, qui peuvent ainsi rester ensemble, même si quelqu’un n’a pas envie de patiner. Le sentier, généralement plat, suit les eaux scintillantes de l’Inn. Il est encadré de haies et de prairies, créant une ambiance féérique lorsqu’elles sont recouvertes de neige ou de givre. La glace naturelle est bien préparée; il y a des petites bosses, mais elles ne gênent guère le patinage. Le sentier compte une seule montée de quelques mètres, un peu plus difficile à surmonter pour les patineurs non expérimentés. Elle peut toutefois être franchie au bord du sentier, sur une piste enneigée. Pour les jeunes enfants, l’Engadin River Ranch propose des supports pour les pousser. On trouve plusieurs bancs pour pique-niquer et le River Ranch dispose d’une buvette vendant boissons et gâteaux. Les personnes n’ayant ni patins ni casque peuvent en louer à Zuoz ou à La Punt Chamues-ch. Des deux magasins, il faut ensuite compter 10 à 15 minutes à pied pour rejoindre le sentier de glace. Le sentier est ouvert, selon la météo, de Noël à fin février, de 10 h 30 à 16 h 30 (par beau temps). L’entrée est gratuite, une participation volontaire aux frais est recommandée. Et pour les adeptes de glisse qui en veulent encore plus, il existe deux autres sentiers de glace: à Sur En, en Basse-Engadine, et à Grüsch, dans le Prättigau.
Promenade hivernale au lac de Greifen N° 2042
Maur, See — Greifensee, Städtli • ZH

Promenade hivernale au lac de Greifen

Le lac de Greifen est l’un des sites protégés les plus précieux du canton de Zurich. C’est une réserve aquatique et d’oiseaux migrateurs d’importance nationale. Les oiseaux migrateurs du nord viennent passer l’hiver sur cette grande étendue d’eau et dans les marais. La sarcelle d’hiver et d’été, le canard chipeau, le canard souchet, le morillon, le fuligule milouin et le garrot à œil d’or animent le lac, qui accueille plus d’oiseaux en hiver qu’en été. Le butor étoilé vient également du nord. Avec ses couleurs dans les tons bruns, ce héron peut aisément se cacher dans les roseaux. Certains butors étoilés sont originaires du lac de Greifen, tout comme quelque 60 autres espèces nicheuses. Parallèlement, ce lac est une zone de loisirs de proximité particulièrement prisée. Un exemple: le centre nature Silberweide et sa plate-forme qui permet d’observer le monde des oiseaux. La randonnée de Maur à Greifensee, passant par Riedikon et Niederuster, se prête idéalement à la découverte de la nature. L’itinéraire longe les marais, si importants pour les oiseaux, vers le Riedikerriet et le Rällikerriet, pour atteindre la plate-forme d’observation. Il suit également le cours d’eau Aabach puis la rive du lac près de Riedikon. Les randonneurs auront de grandes chances de se retrouver nez à nez avec une famille de castors, ou du moins d’observer les troncs d’arbres et les arbustes rongés. Comme en été, il ne faut pas quitter le chemin et toujours tenir les chiens en laisse. En hiver, les animaux sauvages n’ont que peu de ressources d’énergie, et ils en ont besoin pour survivre.
Sur le Cheibehore ensoleillé N° 2036
Chrindi • BE

Sur le Cheibehore ensoleillé

Bien connu des marcheurs estivaux, le Stockhorn a également beaucoup à offrir durant la froide saison aux amateurs d’activités en plein air. A peine arrivés à Chrindi, ils sont confrontés à plusieurs options: randonnée hivernale, randonnée en raquettes et même – lorsque les conditions le permettent – patinage ou pêche sur le lac de Hinterstock. Emmitouflés de la tête aux pieds et équipés d’une canne à pêche courte, d’une pelle à neige, d’une foreuse, d’une longue louche et d’une luge, les amateurs de poisson frais n’hésitent pas à venir tenter leur chance ici. La randonnée en raquettes menant sur le Cheibehore permet de les observer en pleine action tout en faisant le plein de vitamine D, du moins par beau temps. De la station intermédiaire du téléphérique, on descend brièvement vers le lac de Hinterstock, que l’on contourne par la droite. Arrivés au bout du lac, les randonneurs en raquettes sont confrontés à une bifurcation. Ils prennent alors à gauche et entament la montée assez raide les menant d’abord à travers des champs de neige, puis sur une courte crête, sur le Cheibehore. Là-haut, la vue sur les Alpes bernoises et la chaîne du Gantrisch est saisissante. Une fois la crête parcourue dans l’autre sens, une agréable descente mène au bord du lac d’Oberstock, que l’on longe par la gauche. Jolie vision que ce vaste plan d’eau recouvert de glace et de neige! De l’autre côté, les marcheurs remontent en direction de l’alpage d’Oberstock, fermé en hiver. De là, l’itinéraire redescend, partiellement sous le couvert des arbres, vers le lac de Hinterstock. Le dernier tronçon, qui est le même qu’en début de randonnée, offre à nouveau l’occasion d’admirer la patience – et, selon la température, le courage – des pêcheurs sur glace.
Randonnée sur la glace N° 2040
Glacier du Sex Rouge • VD

Randonnée sur la glace

Cette randonnée hivernale mène sur la glace, mais pas sur du verglas. Bien que l’on marche toujours sur le glacier, il ne faut pas craindre les crevasses et autres dangers: la randonnée est facile à parcourir, bien aménagée et balisée, et donc sans risque. Elle débute avec trois trajets en téléphérique du col du Pillon au col de Tsanfleuron, puis se dirige à plat vers l’ouest. On aperçoit rapidement la Quille du Diable, qui fait l’objet d’une terrible légende. Jadis, les bergers locaux vivaient dans l’abondance et faisaient paître leurs troupeaux dans les prairies fertiles. Un jour, une vieille femme demanda à un berger de l’aider à porter son énorme sac, ce qu’il refusa. Mais la femme était une fée, et elle alla se plaindre auprès du diable en personne de l’arrogance des bergers. Celui-ci maudit alors l’endroit, qui se transforma en un paysage austère. La neige se mit à tomber, le glacier à grandir. Le diable et ses acolytes s’y plurent. Ils jouaient aux quilles, de préférence la nuit et pendant les intempéries. Avec d’énormes rochers, ils essayaient de toucher la Quille du Diable, située au bord du glacier. Parfois, une pierre manquait sa cible et tombait sur l’alpage de Derborence, 1000 mètres plus bas. En 1714, ils se déchaînèrent, provoquant un gros éboulement et entraînant la mort de plus d’une douzaine de bergers. Après cela, pendant les orages, les paysans regardaient avec inquiétude la Quille du Diable et priaient le ciel. Aujourd’hui, les temps sont plus paisibles, et il est possible de faire une belle halte au Refuge l’Espace, situé à seulement quelques mètres de la Quille du Diable (qui s’appelle officiellement la Tour St-Martin) au bord d’un précipice abrupt, avant de revenir par le même chemin.
Lacs hivernaux N° 2038
St. Moritz Bad, Kath. Kirche — Celerina • GR

Lacs hivernaux

Le point de départ de la randonnée se trouve à la pointe ouest du lac de Saint-Moritz, au Cafferino, qui ressemble à un kiosque, situé près de l’église catholique. C’est la dernière possibilité de se ravitailler avant de commencer la petite et agréable randonnée hivernale du lac de Saint-Moritz à Celerina, en passant par le lac de Staz. Arrivé à la pointe est du lac, le randonneur entame la légère ascension vers la ferme laitière Acla Dimlej, un ancien domaine agricole en cours de rénovation. A ce niveau, il faut suivre la Via Dimlej qui va directement de Saint-Moritz au lac de Staz, situé dans un haut-marais. En été, il est possible de s’y baigner, tandis qu’en hiver, les patineurs sur glace tournent et virevoltent sur la piste longue de 400 mètres. Les randonneurs peuvent prendre une soupe chaude ou un croque da Staz au fromage d'alpage et diverses boissons chaudes au kiosque avant d'entamer la deuxième partie de la randonnée vers Celerina. Le chemin est bien préparé et balisé. Il longe le haut-marais en direction de la forêt jusqu’à la prochaine clairière, entièrement recouverte de neige en hiver. En sortant de la forêt, le vaste plateau permet d’entrevoir l’église San Gian située sur une colline. Autour de l’église, des tas blancs surgissent. C’est la neige produite par les canons à neige pour la construction de l’Olympia Bob Run à Celerina, près de Saint-Moritz. Le marcheur traverse ensuite les rails de la ligne allant de Saint-Moritz à Punt Muragl, randonne sur le plateau et atteint le village de Celerina au bout de dix minutes.
Cap sur le Ruedertal N° 2043
Schiltwald, Wendeplatz • AG

Cap sur le Ruedertal

Au point de départ du circuit, à Schiltwald, trône la majestueuse et solitaire école du village, construite en 1912. Ce bâtiment et sa tourelle ont servi de décor au roman Schilten, de l’écrivain germanophone Hermann Burger (1942–1989), malheureusement un peu tombé dans l’oubli. Dans ce récit sombre à l’humour noir, publié en 1976, un jeune enseignant rédige un rapport sur le fonctionnement de l’école pour la conférence des inspecteurs. Cette randonnée, qui explore la partie supérieure de la vallée du Ruedertal, démarre au terminus du car postal à Schiltwald. Elle commence tout de suite par une montée raide sur la colline qui ferme la vallée à l’ouest. A partir de la fin mars, il vaut la peine de faire un petit détour juste après Schiltwald, en direction de Kröschhof, pour aller écouter les crapauds accoucheurs des étangs de Wolfgrueben. Le chemin de randonnée passe, lui, sur un haut plateau avec des gravières et suit la crête pour arriver au hameau de Nütziweid. C’est là que débute la descente dans la vallée, vers Schmiedrued, en traversant les jolis hameaux de Hochrüti et Löhren. Une nouvelle montée s’amorce alors au Birchtobel, vers les hauteurs du fond oriental de la vallée. Derrière la clinique Hasel, le chemin bifurque à droite en direction de Bründlichrüz. Peu après, on pénètre dans la forêt pour en ressortir de l’autre côté, à droite, et poursuivre la descente dans la vallée vers Schiltwald, le point de départ. La randonnée sur les hauteurs offre de nombreuses vues sur les crêtes du Jura et les Alpes, la vallée de la Suhr, la vallée de la Wyna et, bien entendu, la vallée du Ruedertal en contrebas. Elle est praticable toute l’année. En hiver, les courtes montées et descentes, parfois étonnamment raides, peuvent être glissantes. Par temps dégagé, on sera toutefois récompensé par un superbe panorama.
Cueillette de perles historiques N° 1948
Frenkendorf-Füllinsdorf • BL

Cueillette de perles historiques

L’agglomération bâloise n’est pas très loin. Les habitations sont nombreuses dans la région comme en témoignent les premiers pas de cette randonnée en boucle à partir de Frenkendorf. Ce village dépassé, l’itinéraire épouse, en grimpant, la colline située au sud de la localité. Le panorama se fait large, surtout vers le nord, en direction de l’Allemagne, au-delà du Rhin. Après cette première montée, un chemin plat longe une lisière de forêt avant de plonger sur la bâtisse historique de Bad Schauenburg. Au Moyen Age, ce site abritait un cloître. Grâce à ses eaux thermales, il est devenu un lieu de cure et un hôtel qui eurent leurs heures de gloire entre 1900 et la Seconde Guerre mondiale. Les bains étant fermés, on ne peut plus jouir des vertus curatives de leurs eaux, mais les randonneurs et les randonneuses pourront faire une pause et se restaurer à l’hôtel avant de reprendre la route. Partiellement en forêt, une nouvelle montée – la dernière – conduit au sommet d’une colline défrichée où trônent les ruines du château de Neu Schauenburg. Ce vestige du 13e siècle, voisin du Alt Schauenburg situé à un kilomètre de là, fut fortement endommagé par le séisme qui frappa Bâle en 1356. Aujourd’hui en mains privées, il a récemment fait l’objet d’un assainissement. La randonnée se poursuit dans ce paysage collineux propre au Jura bâlois. Parfois, une percée entre les arbres rappelle la présence, au nord, des agglomérations urbaines toutes proches. Un bord de forêt, apprécié en automne et en hiver pour son ensoleillement, rapproche le randonneur de Frenkendorf, but de cette randonnée. Une occasion d’admirer une nouvelle fois, les maisons au passé agricole de ce village devenu très grand.
Autour de l’Hegewald N° 1949
Ufhusen, Käserei Dorf — Eriswil, Station • LU

Autour de l’Hegewald

Vallonnée à souhait, cette randonnée hivernale est à cheval entre les cantons de Berne et de Lucerne. Son point de départ est le village d’Ufhusen. Un sentier étroit, de plus d’un kilomètre, longe d’abord un ruisseau roucoulant. Il pénètre alors dans la forêt avant d’atteindre, par une solide pente, une ferme au bois travaillé et patiné par le temps, d’où l’on peut découvrir les nombreuses collines qui caractérisent si bien cette région du pays. L’Hegewald est en vue. Après un carrefour, aménagé en aire de pique-nique, le chemin forestier descend dans la vallée. En partant de là, prendre d’abord à droite (à flanc de côteau), puis, quelques centaine de mètres plus loin, à gauche (dans la pente). Arrivé tout en bas, par un chemin partiellement creux, il faut reprendre ses forces pour remonter aussitôt. A Älbechegg, la vue est totalement dégagée. On se trouve sur une crète qui nous conduira, par une succession de hauts et de bas, jusqu’au terme de la randonnée. Huttwil et le Plateau sont à main droite, le massif du Napf, tout de bois vêtu, à main gauche. Outre le paysage fait de prairies, de sapins et de fermes, le chemin offre quelques curiosités. Ainsi, cette pierre percée d’un trou rond – l’Älbacher Lochstein –, la vieille borne qui marque la frontière cantonale, ou encore, à peine un peu plus loin, cette colline équipée jusqu’en 2025 d’instruments de mesure destinés à l’amélioration des prévisions météorologiques. Après cet endroit à vocation scientifique, le chemin serpente entre les fermes, tout en perdant peu à peu de l’altitude. Il devient raide juste avant de plonger sur le village d’Eriswil, où un panneau rappelle que ce dernier avait été dévasté le 8 juin 2007 par les crues soudaine d’un violent orage.
Par les hauteurs du Jura neuchâtelois N° 2029
La Sagne — Le Locle, Communal • NE

Par les hauteurs du Jura neuchâtelois

La région autour de La Chaux-de-Fonds, ses hautes vallées, ses crêtes et ses pâturages, est parfaite pour pratiquer la raquette. Le Jura n’étant souvent plus enneigé tout au long de l’hiver vu son altitude, il est conseillé de se renseigner sur les conditions. Le premier tronçon part de La Sagne et monte vers Le Communal, où il rejoint la TJS, la «Traversée du Jura suisse», la piste de ski de fond qui traverse le Jura sur 163 km. Un court tronçon commun avec cette piste est suivi d’une pente raide le long de la crête boisée. Avant l’auberge Le Grand-Sommartel, le parcours mène par un immense pâturage dégagé, d’où l’on voit, mais à peine, les sommets alpins derrière la chaîne du Mont Racine. Un petit détour par le sentier balisé jusqu’à la colline située 40 mètres plus haut, juste à l’ouest de l’auberge, permet d’admirer un panorama encore plus vaste. On descend vers Le Locle par un sentier étroit et ombragé dans la forêt, puis par des clairières jusqu’à l’orée de la forêt. Sur le dernier tronçon, on a une vue magnifique sur la ville industrielle du Locle, considérée comme le berceau de l’industrie horlogère, ce qui lui a valu une inscription au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO en 2009.
Tour en raquettes dans la Léventine N° 2030
Dalpe, Villaggio • TI

Tour en raquettes dans la Léventine

En raquettes à neige dans la Léventine? Si, si, c’est possible, et ça marche plutôt bien. Les régions les plus basses de la vallée ne se situent certes qu’à 300 mètres d’altitude et palmiers et vignes y poussent en de nombreux endroits, mais plus haut, le paysage prend vite un caractère alpin. Des vallées latérales accidentées, parfois très enneigées en hiver, partent de la vallée principale. L’une d’entre elles est le Val Piumogna. Une randonnée en raquettes intéressante et variée, conçue comme une boucle, parcourt la vallée. Elle débute à Dalpe, un petit village situé sur un haut-plateau ensoleillé qui compte un magasin d’alimentation, une église et 15 chapelles de tailles diverses. On passe devant quelques-unes d’entre elles lors de la randonnée. L’itinéraire balisé part du centre du village et mène d’abord à la forêt de mélèzes de Boscobello en décrivant un large arc de cercle. D’ici, on monte doucement, en majorité dans la forêt, jusqu’au hameau alpin de Piumogna, où l’on franchit le cours d’eau du même nom. La sortie de la vallée se fait d’abord par un chemin plat, puis vient une descente courte mais raide vers Vallascia. Enfin, on rejoint le fond de la vallée puis Dalpe.
Belle randonnée hivernale dans la Surselva N° 2032
Vella, Sumsiaras — Lumbrein, vitg • GR

Belle randonnée hivernale dans la Surselva

Le Val Lumnezia est un lieu à découvrir, notamment en hiver. Sur le versant ensoleillé de la vallée dite «de la lumière» par les Alémaniques, plusieurs itinéraires panoramiques sont préparés. Celui qui mène de Vella à Lumbrein en est la pièce maîtresse. L’emprunter permet d’admirer des vues sans cesse changeantes, du groupe Signina, à l’entrée de la vallée, à l’imposante dent rocheuse du Piz Terri au fond de celle-ci. Du centre du chef-lieu de la vallée, on se dirige d’abord vers Davos Munts sans montée notable. La vaste surface devant le restaurant du même nom est un lac de baignade gelé. On descend par un petit ravin sur un chemin étroit, court mais raide. Une corde en guise de main courante offre appui et sécurité. On poursuit par des alpages enneigés en montant doucement dans la vallée. Des bancs en bois invitent à une pause en plusieurs endroits. Le point culminant du parcours se situe dans la forêt de l’Uaul da Cuschaias. Le chemin de randonnée hivernale, aménagé sur un large tracé, descend en formant un large arc de cercle vers Lumbrein. Cette partie du parcours est aussi une piste de luge. Si l’on a emporté une luge, on peut ainsi raccourcir la descente de manière rapide et amusante.
En raquettes au-dessus de la vallée de la Reuss N° 2033
Mittel Arni • UR

En raquettes au-dessus de la vallée de la Reuss

La région d’Uri ne semble pas forcément prédestinée aux randonnées en raquettes. Le fond de la vallée est étroit et bordé de pentes abruptes et rocheuses. Pourtant, même dans ce haut lieu de la verticalité, il existe des espaces à peu près plats, dont l’Arnialp. Il n’y a pas de remontées mécaniques dans ce lieu surplombant Amsteg et la région est donc réservée aux amateurs de nature hivernale intacte. Deux itinéraires pour raquettes, composés chacun de deux longues boucles, sont tracés sur l’alpage. Les quatre circuits courts peuvent parfaitement se combiner pour former une randonnée d’une journée, qui ne présente pas de grandes difficultés techniques et physiques et qui offre en même temps de très beaux moments dans la nature. La vue sur le Windgällen et le Bristen, sur le versant opposé de la vallée de la Reuss, ainsi que sur le Val Maderan, qui s’ouvre entre les deux sommets, est particulièrement impressionnante. L'Arnialp est desservie par deux remontées mécaniques depuis la vallée. Le télécabine Intschi-Arnisee a l'avantage que le bus s'arrête directement à la station inférieure.
Par les marais de l’Entlebuch N° 2034
Sörenberg, Post • LU

Par les marais de l’Entlebuch

Sörenberg compte de vastes paysages marécageux. Ces milieux, qui présentent de grandes qualités écologiques, offrent aussi une vision très attrayante. Les roselières et les peuplements clairsemés de conifères donnent de belles teintes au paysage en été et en automne. En hiver, lorsque toute cette beauté se dissimule sous un tapis neigeux, les zones marécageuses sont des joyaux isolés et silencieux. Le Totmoos est l’un de ces bijoux, situé sur un versant ensoleillé au-dessus de la Waldemme. Un chemin de randonnée hivernale y mène depuis le village. La montée passe entièrement, ou presque, par des alpages. Le terrain dégagé permet d’avoir une belle vue sur la chaîne du Rothorn de Brienz, de l’autre côté de la vallée. Le retour dans la vallée se fait par la route du col du Glaubenbielen qui, l’hiver, est fermée aux véhicules à moteur. Il est conseillé de n’entreprendre la randonnée que lorsqu’il y a suffisamment de neige pour éviter de marcher longuement sur l’asphalte. En général, d’ailleurs, ce tronçon est plutôt bien enneigé, car la région est en grande partie à l’ombre en décembre et janvier. Les amateurs de randonnée au soleil ne devraient donc s’y rendre qu’à partir de février.
Le charme de l’hiver au col du Pillon N° 2035
Col du Pillon — Les Preises • VD

Le charme de l’hiver au col du Pillon

Cette randonnée en raquettes comporte deux parties. Elle suit d’abord des chemins très courus et offre une vue magnifique jusqu’au lac Retaud. Puis vient la descente vers Les Preises, sur la route du col. Là, le chemin traverse des paysages calmes, beaucoup moins fréquentés. Entre deux, on fait une halte. Au col du Pillon, on emprunte 200 mètres à l’ouest le sentier de randonnée hivernale. Ici, un grand panneau indique lesquels des huit sentiers sont ouverts. On peut les combiner entre eux, presque à volonté. On suit le chemin de randonnée sur deux grands virages puis le sentier de raquettes n° 7 bifurque à droite, monte à travers la forêt et des pâturages jusqu’au Rard. La vue est toujours plus belle. Pourquoi ne pas faire une pause au chalet d’alpage avant de repartir vers l’ouest en direction du lac Retaud? Même en hiver, le lac, gelé et enneigé, est un bijou. Le matin, entre dix et onze heures, la terrasse du restaurant fait de l’œil aux amoureux du soleil. Après la halte, le sentier de randonnée hivernale descend en direction du col du Pillon. Près des Roseires, le sentier n° 6 tourne à droite. Ici, le tracé est moins clair, mais bien balisé. C’est le début de la partie calme en pleine nature.
En raquettes le long de la Reuss de Göschenen N° 2039
Göschenen • UR

En raquettes le long de la Reuss de Göschenen

Göschenen est un village dont on parle à nouveau. Lors de la construction du tunnel ferroviaire du Gothard, c’est ici que vivaient les ouvriers, tant bien que mal. On découvre leur histoire sur un chemin qui traverse le village. De 1970 à 1980, on construisit le premier tube pour les voitures et là, jusqu’en 2029, c’est au tour du second. Ce village du Gothard est marqué par le trafic transalpin. La région compte aussi, sous le Dammastock, des rochers de granit visibles depuis le village, très appréciés des grimpeurs. Une courte randonnée en raquettes mène dans leur direction depuis Göschenen, le long de la Reuss de Göschenen, jusqu’au hameau d’Abfrutt, puis, de manière surprenante pour un tour en raquettes, par une forêt d’éboulis pour revenir à Göschenen. Le long du chemin, avec de la chance, on verra des formations de glace sur l’eau et les rochers. Dans le ruisseau, de la glace recouvre des pierres, de longs glaçons pendent sur les parois. Sur ce versant nord, il fait froid, c’est vraiment l’hiver. De la gare de Göschenen, on part vers le village et le pont sur la Reuss, où s’ouvre la vallée de Göscheneralp. Pas besoin de traverser le pont, il suffit de suivre la Ringstrasse en passant devant la centrale électrique de Göschenen. Après quelques centaines de mètres, juste avant un autre pont, voici le point de départ du sentier de raquettes, qui monte vers Bitzi. Sur la rive opposée, on voit les maisons d’Abfrutt, puis l’église et l’ancienne école. Ici, le chemin fait un virage en épingle, descend vers la vallée et s’enfonce dans la forêt. Parfois, il vaut mieux poursuivre sans raquettes car dans cette forêt d’éboulis, on marche entre des blocs de granit. Peu après, on suit un chemin qui, en été, mène tout droit à Göschenen. Mais la piste de raquettes change de direction, part dans la vallée sur près de 200 mètres et rejoint peu après la trace de la montée.
Sur l’alpage enneigé de Solalex N° 2041
Cergnement, parking • VD

Sur l’alpage enneigé de Solalex

Cette excursion hivernale dans les Alpes vaudoises évoque une fondue moitié-moitié. En effet, l’itinéraire varié, mi-ombragé, mi-ensoleillé, se parcourt à moitié en raquettes et à moitié à pied. Par contre, une fois le restaurant d’alpage atteint, plus de demi-mesure, même si la métaphore du fromage est encore de mise puisque le lieu fait la part belle à cet aliment. Le départ s’effectue au-dessus de Gryon, à l’arrêt du bus navette «Cergnement ». En raquettes, il faut environ une heure pour atteindre Solalex, en suivant toujours le balisage rose. Il fait passer devant des parois rocheuses couvertes de longs glaçons, entre des sapins enneigés et au-dessus de la rivière glacée. Entre le Miroir d’Argentine, une paroi montagneuse aux reflets argentés, et le massif des Diablerets, le soleil se fait rare sur le premier tronçon. En plein hiver, il ne se montre qu’en début d’après-midi, même à Solalex. Pas grave, car la montée à pas lourds tient bien chaud. Ceux qui souffrent quand même du froid peuvent s’asseoir près de la cheminée une fois arrivés au but intermédiaire, le douillet refuge de Solalex. Un coup d’œil à la carte des mets suffit pour que les amateurs de fromage soient tout à fait ragaillardis: Vacherin Mont d’Or au four, raclette au feu de bois ou la fameuse fondue, qui a valu une médaille d’or à la brigade en 2019. Après la pause gourmande, il faut revenir un peu sur ses pas puis tourner à droite à la première bifurcation. Le soleil en face de soi, on suit pour le retour le sentier de randonnée hivernale en direction des Ernets. Les raquettes à neige ont ici fait leur temps et on peut les attacher sur le sac à dos. La descente s’effectue en douceur sur le large chemin panoramique. La dernière partie suit la route jusqu’à l’arrêt de bus «Cergnement».