Propositions de randonnées • Suisse Rando

1615 entrées ont été trouvées
Boucle en raquettes à travers la Gruyère N° 1924
La Valsainte, Couvent • FR

Boucle en raquettes à travers la Gruyère

Charmey est un paradis pour la raquette à neige. Des itinéraires sont balisés sur le versant ouest du Vounetse et le long du cours d’eau de la Jogne. Un parcours exigeant mais offrant de très belles vues a été aménagé dans la vallée du torrent Javro. Le point de départ est la chartreuse de La Valsainte, probablement l’un des lieux les plus paisibles de Suisse puisque l’ordre des Chartreux auquel appartient le couvent est connu pour son observance très stricte: silence, isolement, prière et travail caractérisent la vie des moines. Les personnes extérieures ne pouvant pas entrer, il est impossible de faire l’expérience du silence monastique derrière les murs de la chartreuse en tant que visiteur. Mais le calme enveloppe aussi la nature alentour, l’agitation et le bruit de la civilisation n’atteignant pas la région. La boucle mène du couvent, tout d’abord sur le versant ombragé, à travers des gorges boisées et des pâturages enneigés, vers la ferme du Pré de l’Essert. La petite chapelle située sur la colline voisine est une belle étape intermédiaire. L’itinéraire, passant par des forêts et sur des terrains dégagés, rejoint La Valsainte en faisant une large courbe sur le côté ensoleillé.
Chemins d’altitude dans la Surselva N° 1925
Andiast, posta — Breil/Brigels, posta • GR

Chemins d’altitude dans la Surselva

La région de sports d’hiver de Brigels-Waltensburg-Andiast dispose d’une variété impressionnante de chemins de randonnée hivernale préparés qui, combinés à plusieurs ramifications et liaisons, forment un réseau attrayant. On peut opter pour un itinéraire défini ou composer son propre circuit en associant plusieurs sections. En procédant ainsi, «à la carte», il est possible d’effectuer l’une des plus longues et des plus belles randonnées hivernales de la région. Elle traverse le domaine skiable mais se situe le plus souvent loin des pistes. Parfaite, donc, pour tous ceux qui cherchent à s’éloigner de l’agitation liée aux sports d’hiver. Le revers de la médaille? Il n’y a aucune buvette ni bar de piste le long du parcours et il faut donc emporter un pique-nique. La randonnée commence dans le village d’Andiast, à l’est de la région, et mène de l’autre côté, à Brigels, en décrivant deux grandes courbes dans les vallées paisibles des torrents Ladral et Flem. Entre deux, de longs passages s’effectuent sur le versant sud ensoleillé et panoramique, au-dessus de Brigels. Les panneaux indicateurs portant les numéros 4, 3 et 14 permettent de s’orienter chemin faisant.
La vallée d’Engelberg en hiver N° 1926
Brunni — Engelberg • OW

La vallée d’Engelberg en hiver

A Engelberg bien plus qu’ailleurs, on est un peu plus près du ciel. On dit qu’au Moyen Âge, des anges, dans la montagne, auraient indiqué à un moine l’endroit où fonder son monastère. Aujourd’hui, les visiteurs ont plutôt les pieds sur terre et aiment fréquenter le vaste domaine skiable du Titlis. Des pistes sont aussi tracées sur le versant du Brunni, de l’autre côté de la vallée, où l’on trouve plusieurs itinéraires ensoleillés pour la randonnée hivernale. Un très beau parcours descend au village depuis la cabane Brunni. Il commence au cœur du domaine skiable, à la station supérieure du télésiège de Brunni, mais ne longe la piste qu’un court instant avant de suivre un chemin réservé aux randonneurs. Après avoir dépassé les cabanes du Rigidalstafel, on descend sur une pente de déclivité modérée, en admirant le Titlis, jusqu’à Ristis, où l’on traverse à nouveau le domaine skiable, avant de le laisser pour de bon derrière soi. La suite de la descente s’effectue sur une pente agréable qui est une petite route à faible trafic. Elle mène par de larges virages jusqu’à Spisboden, puis rejoint Engelberg via Schwand en faisant une large courbe et en offrant une belle vue panoramique.
Dans la nature sauvage du Haut-Valais N° 1808
Giw — Simplon Hospiz • VS

Dans la nature sauvage du Haut-Valais

L’idée de cette balade est de relier à la force du mollet deux célèbres endroits. Au départ, il y a le petit village typique de Visperterminen, célèbre pour la production de son vin blanc, le fameux Heida, également parfois dénommé Païen. Et à l’arrivée, au Col du Simplon, on se retrouve sur un lieu de passage historique entre la Suisse et l’Italie, qui était déjà utilisé à l’âge de la pierre (soit il y a plus de 4000 ans). Afin de démarrer tout en douceur, c’est d’abord un petit télésiège qui nous emmène à Giw, point de départ de la randonnée. Un café sur la terrasse du restaurant, un regard sur les montagnes avoisinantes, notamment le Weisshorn, et c’est parti ! Après trois quarts d’heure de montée, sur un chemin facile, nous voilà au Col du Gibidum. En faisant un (tout petit) détour sur la gauche, on va découvrir le ravissant lac qui porte le même nom que le col. Puis on attaque la descente dans une vallée : le Nanztal. Les arbres qui s’étaient fait rares au Col du Gibidum sont à nouveaux nombreux. Au fond de cette vallée, dans la verdure, coule une rivière : la Gamsa, dont les eaux proviennent de la fonte du glacier de Gamsa et rejoignent le Rhône dans le village de Gamsen. On traverse la rivière par un pont et on monte gentiment en direction du Col de Bistinen, avec ses 2418 mètres le plus haut point du parcours. La beauté des mélèzes et des rhododendrons nous fait oublier la fatigue. Le sentier se fait plus étroit et moins régulier. Le décor devient minéral. Enfin, un fois le col franchi, la descente nous mène en direction du Simplon. Rapidement, nous apercevons le petit plateau sur lequel se trouve l’hospice qui marquera la fin de cette balade.
Vestiges au Val Calanca N° 1916
Selma • GR

Vestiges au Val Calanca

Landarenca, petit village sans voitures où il fait bon se restaurer et passer la nuit, occupe une position dominante. Une centaine de personnes y vivaient autrefois; aujourd’hui, elles ne sont plus que douze à l’année. La forêt s’interrompt sur d’anciennes terrasses agricoles. L’école est devenue un gîte et la poste un bistrot. La randonnée part de Selma. Pratique, le téléphérique qui mène à Landarenca fonctionne en libre-service, si bien qu’il n’est pas nécessaire de mémoriser les heures d’ouverture. Une fois arrivé à destination, il vaut la peine de flâner dans le village. En suivant le panneau indiquant Arvigo, les marcheurs prennent à gauche au sud du village, sur le chemin qui descend. Raide au départ, ce dernier traverse ensuite une forêt clairsemée plus plate offrant de beaux panoramas. Une fois la chapelle San Lucio e Gottardo et son éperon rocheux dépassés, le chemin recommence à grimper. Un nouveau passage plat à travers un paysage rocheux sauvage, puis l’itinéraire descend progressivement vers Arvigo en passant par le mayen de Mont. L’itinéraire rejoint la place du village en passant devant l’église. La façade de la «Casa di Circolo» est décorée des armoiries de toutes les communes du Val Calanca. Et le panneau instructif placé juste à côté présente toutes les armoiries des communes suisses. Un pont en arc permet de rejoindre la rive gauche de la Calancasca. Des criques de sable et des aires de baignade invitent régulièrement à la détente. Le chemin serpente ensuite à travers un talus d’éboulis où d’énormes rochers forment des tunnels et des coins enchanteurs. Après un défilé quasi aussi étroit qu’une gorge, la vallée s’élargit à nouveau et Selma apparaît. Le pont permet de rejoindre la rue principale et l’arrêt de bus.
La Bocchetta di Val Maggia N° 1813
Robièi • TI

La Bocchetta di Val Maggia

Le bout du Val Bavona est une région alpine tessinoise riche en lacs et dotée d’une faune, d’une flore et d’un monde minéral très diversifiés. À 1890 mètres, la vue sur le sommet du Basòdino et le Val Bavona est magnifique. Les randonneurs empruntent le téléphérique de San Carlo à Robièi, puis tournent à gauche pour entamer la première montée, qui mène le long d’un ruisseau sur un haut plateau. Une fois le ruisseau traversé, l’itinéraire suit un passage rocailleux jusqu’au bout du plateau puis, vers un lac, bifurque à droite sur un chemin de randonnée alpine en direction du Lago dei Matörgn. Sous le charme du glacier du Basòdino, le plus grand du Tessin, la randonnée se poursuit par monts et par vaux sur un chemin de randonnée de montagne puis débouche sur d’autres lacs, en dessous du col Bocchetta di Val Maggia. Sur ce tronçon, les roches moutonnées et dos de baleine laissés par le glacier sont bien visibles. Après une petite montée sur un terrain rocailleux, on atteint la frontière entre la Suisse et l’Italie. On est alors au bout de la Suisse, au sens propre comme au figuré, et les rencontres sont rares. Pour avoir une meilleure vue sur le paysage lacustre italien, les randonneurs au pied sûr peuvent monter encore un peu. Pour le retour par le Lago del Zött, le chemin bifurque juste après le petit lac sous le flanc. Dans la Valletta di Fiorina, le retour se fait sur le même chemin, en restant à droite au début du chemin de randonnée alpine. La dernière descente mène en zigzag au Lago del Zött puis longe le côté droit du mur du barrage, sur un revêtement dur, jusqu’au point de départ, à Robièi.
Nature sauvage au sud de Saas-Almagell N° 1815
Heidbodme — Mattmark • VS

Nature sauvage au sud de Saas-Almagell

On pourrait simplement rester au restaurant de montagne Heidbodme. La vue sur le panorama alpin de la vallée de Saas est si belle, la terrasse si confortable et le calme qui règne au-dessus du Furggtälli si relaxant. Mais la longue randonnée qui nous attend nous empêche de trop nous attarder. Le chemin de randonnée de montagne grimpe et pénètre dans l’austère Furggtälli. Des cordes ont été installées aux endroits particulièrement exposés. Plus on s’enfonce dans la vallée, plus l’environnement devient rocailleux. Au col d’Antrona, on passe sur de grandes plaques de roche. Le chemin s’envole le long de la frontière italo-suisse avant de mener au col de Jazzilücke en faisant un crochet par l’Italie et en tournant autour du Jazzihorn. L’itinéraire traverse une paroi rocheuse raide et exposée, qui est certes bien équipée de cordes, mais qui nécessite absolument de ne pas souffrir du vertige et d’avoir le pied sûr. Avec un peu de chance, on apercevra un aigle tournoyer. La vue plonge sur le Lago di Cingino. Le mur de barrage en moellons est l’endroit parfait pour apercevoir des bouquetins, qui viennent y lécher le sel. Derrière le Jazzilücke, on découvre la vallée de l’Ofental, un nouveau monde avec des montagnes et des glaciers impressionnants. Le chemin parcourt des versants caillouteux, puis de magnifiques vallées où coulent des rivières mugissantes, avant d’aboutir au lac de Mattmark. Une partie du glacier de l’Allalin s’est détachée lors de la construction du barrage en 1965. Quelque 500 000 m3 de glace se sont déversés sur les cabanes des ouvriers et 88 personnes, majoritairement des travailleurs italiens, ont perdu la vie. C’est le seul lac de retenue en Suisse qui a coûté la vie à autant de personnes.
A travers le Camin de Biancalan N° 1914
Rossa — Landarenca • GR

A travers le Camin de Biancalan

Le sentier à travers le Camin de Biancalan, un étroit corridor à l’extrémité est du Piz da Termin, relie les Alpes de Rossa et Augio avec les Alpes à partir de Landarenca. C’est un chemin ancestral emprunté par les habitants du Val Calanca depuis des siècles. A l’automne, il est préférable de partir tôt le matin: le soleil reste bas et, dès l’après-midi, il n’éclaire plus les sommets de plus de 2600 mètres. A Rossa, on peut s’offrir un espresso au bar du restaurant Valbella avant de démarrer la randonnée. On prend ensuite la direction de la vallée, passant l’église décorée par l’artiste David Tremlett, pour arriver à la chapelle du Calvario, peinte elle aussi, et poursuivre sur le chemin muletier vers le hameau d’alpage Pro de Leura. L’art sur les bâtiments est le fait de la fondation RossArte, une initiative des habitants pour repenser le rôle du Val Calanca dans un monde globalisé. Le sentier grimpe ensuite à travers la forêt jusqu’à l’alpage Stabiorell et change alors de direction. On évolue désormais plus bas dans la vallée, toujours à l’orée de la forêt, en passant par des pâturages parfois marécageux jusqu’à l’alpage Cascinarsa et en retournant en forêt jusqu’à l’alpage Naucal. De là, on aperçoit déjà la crête rocheuse qui plonge du Piz da Termin vers Sta. Domenica. Bientôt, on atteint le Camin de Biancalan. On a alors parcouru plus de la moitié du chemin. Il ne reste plus qu’à descendre, d’abord sur le sentier exposé via le Pianon de Piöv, puis à travers une forêt clairsemée de mélèzes jusqu’aux alpes Piöv di Dent et Piöv di Fuori. Après avoir passé une cuvette dans la forêt dense, on arrive au hameau d’alpage Bolif, où on descend encore sec jusqu’au petit village de Landarenca et au téléphérique.
De Calanca à Mesolcina N° 1915
Braggio — Grono, Paese • GR

De Calanca à Mesolcina

Braggio est un petit village de montagne sans voitures, accessible uniquement en téléphérique, le Filovia. Sa cinquantaine d’habitants regarde l’avenir avec confiance grâce au tourisme doux et à l’agriculture durable. Les marcheurs peuvent s’en rendre compte dès le début de la randonnée en dégustant un cappuccino ou un espresso à l’épicerie du village (negozio), lieu de rencontre animé des Braggiotti. D’autant plus qu’il vaut mieux ne pas commencer la randonnée trop tôt, sans quoi le premier tronçon se fait à l’ombre. Du centre de Braggio, l’itinéraire grimpe jusqu’à l’orée de la forêt près de Mondent. La montée douce et variée se fait principalement en forêt, bien que quelques endroits soient exposés vers l’aval. Près des ruines de la Cappella di Camercün, il est possible de faire une première pause. Un peu plus loin, vers la chapelle Sant’Antoni de Bolada, se trouve le point culminant de la randonnée et une aire de repos idéale pour profiter de la vue qui s’étend du Val Calanca au Zapporthorn. La descente jusqu’à Sta. Maria traverse les bois. Après dix minutes, le chemin se dédouble. Celui de droite mène à la tourbière protégée de Pian di Scignan. Peu après apparaissent les premières maisons de la commune de Sta. Maria, puis le village, dont l’église datant du XIIIe siècle est célèbre pour son plafond à caissons en bois. La descente vers Castaneda, à travers un bois de châtaigniers, conduit par des terrasses ancestrales restaurées aux ruines du moulin de Pisella, puis plus bas au but de la randonnée, Grono, dans la Valle Mesolcina.
Sur le Schauenberg par les voies historiques N° 1917
Dussnang, Brückenwaage — Elgg • ZH

Sur le Schauenberg par les voies historiques

Le Schauenberg, au-dessus d’Elgg (ZH), est un lieu d’importance historique. Cela se voit aux ruines du château fort qui s’y dressait vers l’an 1300. Il est plus difficile de comprendre pourquoi ce chemin menant aux ruines et répertorié dans l’inventaire des voies de communication historiques de Suisse (IVS) coïncide, comme tant d’autres, avec le réseau de chemins de Suisse Rando. C’est le mandat de la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre et d’une mesure visant à préserver et entretenir ces voies historiques. En 2020, Suisse Rando a lancé un projet pour enregistrer la substance et l’état de ces chemins sur son réseau. Zurich était l’un des cantons-pilotes. Le chemin historique, large et bordé d’une vieille haie d’épineux, s’étend de la colline du château à l’ouest. La haie s’est beaucoup éclaircie, le chemin carrossable a perdu son caractère historique. Une randonnée sur le Schauenberg vaut tout de même la peine, rien que pour la vue sur la vallée de la Töss et les Alpes. En partant de Dussnang (TG), l’excursion devient une randonnée exigeante d’un jour. Le plus gros défi, la crête du Taneggerbärg, étroite et parsemée de passages accidentés, se présente dès le début. Après Niederwies, le chemin traverse des prairies en une succession de montées et de descentes, puis la forêt pour gravir le Chabishaupt. Entre les arbres, le Schauenberg est déjà visible. Au fond de la vallée est niché le lac Bichelsee. Une descente puis une montée raides et le Schauenberg est atteint. Sur le dernier tronçon vers Elgg se trouve encore un point d’orgue: le fossé Farenbachtobel, sauvage et romantique, et ses dix ponts.
Par les collines du Vorderland appenzellois N° 1918
Walzenhausen — Kaien • AR

Par les collines du Vorderland appenzellois

Cette randonnée traverse les collines du Vorderland appenzellois. Elle démarre par un trajet en train à crémaillère de Rheineck à Walzenhausen. Cette localité n’est pas inconnue des randonneurs, puisque c’est là qu’arrive le populaire Witzweg, ou chemin des blagues. A la gare, le panneau indicateur accompagné d’une blague aide à s’élancer avec entrain vers Oberegg. De la rue principale, l’itinéraire bifurque à droite. La première montée se présente déjà, offrant une vue sur le lac de Constance. En traversant la forêt, on accède à l’aire de grillades Steigbüchel. De là, on est presque arrivé au Gebertshöchi, où une ruine rappelle les guerres d’Appenzell. Le chemin à travers les prairies mène au district d’Oberegg, une enclave des Rhodes-Intérieures au sein d’Appenzell Rhodes-Extérieures. On profite alors d’un superbe panorama sur l’Alpstein. A Blatten, le restaurant Sonne invite à une pause bien méritée. La randonnée reprend ensuite dans le paysage vallonné pour descendre jusqu’à Eschenmoos, puis arriver au village de Reute en traversant le Fallbach. Après avoir suivi la rue principale puis le ruisseau, le chemin monte vers Oberegg. A la sortie du village, l’itinéraire continue vers le hameau Risi avec un petit détour par l’auberge Wirtschaft Rütegg. Après avoir parcouru forêts et prairies, on arrive enfin à Kaien, point culminant de ce périple pédestre.
Dans la forêt de Grauholz, près de Berne N° 1919
Habstetten, Rössli • BE

Dans la forêt de Grauholz, près de Berne

Amanite épaisse, collybie savonneuse ou paxille enroulé, des noms étranges… Les couleurs et les formes des champignons sont elles aussi étonnantes. Leur partie visible est en fait leur appareil fructifère et c’est sous terre que se passent des choses surprenantes. Là, le mycélium forme de vrais réseaux qui relient les arbres entre eux, protègent leurs racines et renforcent le sol. Dès la fin de l’été, les champignons sont très nombreux. Ce circuit de découverte mène au Grauholz, une zone de détente proche de la ville de Berne. Le point de départ est Habstetten, un hameau au nord de Bolligen. De l’arrêt de bus de Rössli, on emprunte brièvement le chemin de randonnée en direction de Forsthaus sur une étroite route asphaltée jusqu’à la lisière de la forêt. Outre les champignons, le Grauholz réserve une autre surprise: depuis le Schwarzchopf, la vue sur le lac Moossee et le Jura est magnifique. Il est vrai qu’ici et là, on entend aussi le grondement de l’autoroute voisine. Le Schwarzchopf est le point culminant d’une crête boisée qui serpente en un arc de cercle du sud à l’est. Derrière la crête, seul règne le silence. Du Schwarzchopf, on descend vers Sädelbachhüttli. Pas moins de cinq sentiers se rejoignent à ce croisement où l’on trouve des tables de pique-nique, des foyers et un refuge forestier. Le chemin monte à nouveau vers Habstetten puis retourne au point de départ à plat ou en légère descente. La randonnée est courte, mais l’observation des champignons prend du temps. Il faut en prévoir encore plus pour remplir un panier de champignons comestibles. Le Canton de Berne autorise une cueillette maximale de 2 kilos et il n’existe aucune période dite de protection.
A l’assaut du col des Rangiers N° 1920
Séprais — Asuel, Maison communale • JU

A l’assaut du col des Rangiers

Cette randonnée débute par un bref passage sur le tracé de la balade de Séprais, où l’on voit des sculptures en plein air, exposées au vent et aux intempéries, au caractère éphémère. De l’arrêt de bus de Séprais, on suit ce chemin vers le village. Après une centaine de mètres, à une bifurcation, l’itinéraire quitte ce musée en plein air. Il faut partir à gauche par les prairies de Sur la Ravière pour rejoindre la forêt. C’est le début de la montée vers le col des Rangiers. On traverse par endroits des pâturages jurassiens jusqu’à ce que le chemin tourne enfin à gauche et rejoigne par un arc de cercle La Caquerelle et l’hôtel-restaurant du même nom. Il s’agit de l’un des nombreux établissements de l’Ajoie servant le fameux repas de la Saint-Martin, autour du 11 novembre. Ce repas copieux consiste en du porc sous toutes ses formes, du boudin noir au rôti, en passant par le jambon et le lard. Le restaurant se situe à l’ouest du haut plateau, près du col des Rangiers, qui est le point d’intersection entre le Clos du Doubs, les Franches Montagnes, l’Ajoie et la vallée de Delémont. La route du col est très appréciée des motards, que l’on entend de loin par les beaux jours d’été. Du restaurant La Caquerelle, le chemin mène directement à la route du col, qu’il suit sur 300 mètres en direction de l’ouest. Au niveau du gîte des Malettes, un ancien hôtel, emprunter le chemin à droite pour rejoindre Le Chételat, un autre sommet jurassien qui est le point culminant de la randonnée. Derrière lui, dans la cuvette, se trouve le village d’Asuel, le but de la randonnée. Le sentier descend en pente raide vers l’est à travers la forêt jusqu’au ruisseau de l’Erveratte, que l’on longe pour rejoindre Asuel. En sortant de la forêt, on voit la ruine du château d’Asuel trônant sur une colline à gauche. L’histoire du château du XIe siècle se découvre dans le petit musée du village.
Vers les majestueux Rochers de Naye N° 1910
Paccot — Rochers-de-Naye, gare • VD

Vers les majestueux Rochers de Naye

De la gare de Paccot, le sommet des Rochers de Naye semble abrupt et hors de portée des randonneurs. Pourtant, ceux qui ont le pied sûr et ne sont pas sujets au vertige se retrouveront au sommet quelques heures plus tard pour contempler le lac Léman, les Alpes savoyardes et le Jura. Mais il s’agit d’abord de monter, le Léman dans le dos et la Dent de Jaman devant soi, sur un agréable sentier jusqu’à l’accueillante Buvette de Jaman. Après une courte descente, on grimpe jusqu’au col de Bonaudon. D’ici, un étroit sentier serpente dans les éboulis au pied des rochers et vers les premiers escaliers qui semblent une échelle pour monter au ciel. Grâce à l’installation de marches et de chaînes, l’ancien chemin de randonnée alpine, désormais classé chemin de randonnée de montagne, est accessible à un plus large public de randonneurs. Il risque moins d’être endommagé et fermé après les rigueurs de l’hiver. Si l’on a emporté une lampe de poche, on peut explorer les «Grottes de Neige» en chemin et découvrir un bout de l’intérieur de la montagne. Après la barre rocheuse, le chemin monte dans les pâturages, passe devant la gare et l’hôtel pour atteindre le sommet qui trône au-dessus du lac Léman.
Vue plongeante dans la vallée de Saas N° 1911
Staldenried — Stalden VS • VS

Vue plongeante dans la vallée de Saas

Von der Station der Gondelbahn in Staldenried führt die Route auf der Strasse zur Kurve bei Pt. 1104 hinunter und auf einem schmalen Pfad weiter hangabwärts. Der Weg mit eindrücklichem Tiefblick hinunter zur schäumenden Saaser Vispa verläuft nun stellenweise einer früheren Suone entlang und erfordert Trittsicherheit und Schwindelfreiheit. Später geht es über Geröllstufen hinunter zu einer alten Steinbogenbrücke über die Saaser Vispa und hinauf zum Weiler Raftgarten. Von hier bis Resti folgt der neue, fussgängerfreundlich eingerichtete Abschnitt, der eine letzte Weglücke schliesst, entlang des historischen Verkehrswegs zwischen Stalden und Macugnaga. Diese alte Handelsroute führte über den Monte Moropass auf die Südseite des Alpenhauptkamms. Ein Teil des Wanderwegs verläuft diesem geschichtsträchtigen Weg entlang, und der andere Abschnitt wurde gut gesichert in den Hang unterhalb der Kantonsstrasse verlegt. So ist es nicht mehr nötig, die Strasse zu überqueren. Auf der gegenüberliegenden Talseite ist zwischen den Birken der bereits zurückgelegte Weg erkennbar. Nach dem Überqueren der Matter Vispa und einem kleinen Gegenanstieg ist der Bahnhof Stalden erreicht.
D’alpage en alpage dans la vallée de Rychenbach N° 1912
Grosse Scheidegg — Gschwantenmad • BE

D’alpage en alpage dans la vallée de Rychenbach

La Grande Scheidegg est un point de départ idéal d’où l’on a une vue dégagée sur Grindelwald et la vallée du Rychenbach. Assez vite, le sentier grimpe au joli petit lac Hornseeli dans lequel se reflètent l’Eiger et le Wetterhorn. Ici débute une randonnée panoramique en altitude passant par plusieurs alpages. Elle permet d’admirer la chaîne de montagnes s’étendant du Wetterhorn aux Engelhörnern, qui fait partie du site du patrimoine mondial de l’Unesco Jungfrau-Aletsch. De Grindelfeld, le sentier se dirige vers la vallée. Les chemins de randonnée de montagne suivaient auparavant les routes alpines, mais ont récemment quitté le revêtement dur pour emprunter des sentiers oubliés. Le tracé historique a dû être partiellement restauré. A certains endroits, on le distingue à peine, mais le balisage est fiable. Avec un peu de curiosité et d’assurance, on découvre des itinéraires variés, qui prolongent un peu le temps de marche. Une bonne signalisation permet de trouver aisément des variantes plus directes ou ménageant les genoux. Pour faire une pause avant de rentrer, il suffit de longer le Rychenbach, depuis Gschwantenmad, et de rejoindre l’hôtel Rosenlaui.
Le plus haut bisse de Nendaz N° 1807
Combatzeline — Siviez (Super-Nendaz) • VS

Le plus haut bisse de Nendaz

Dans la commune de Nendaz se trouvent huit bisses, ces canaux d’irrigation historiques valaisans, qui sont tous longés de sentiers de randonnée. Le plus haut d’entre eux est le bisse de Chervé, près de Siviez (Super-Nendaz). Il n’est plus en activité, mais l’itinéraire qui le suit est une magnifique randonnée d’altitude entre Combatzeline et le lac de Cleuson aux eaux turquoise. Pour atteindre Combatzeline, il faut emprunter le télésiège «Novelli». Après une pause-café au restaurant Combatzeline, avec vue sur la vallée du Rhône, la randonnée commence. Elle suit le bisse au-dessus de la vallée. Le panorama sur les eaux turquoise et scintillantes du lac de Cleuson rend la randonnée plus aisée, alors que l’on tourne le dos à la belle vallée du Rhône. Toujours en hauteur, le chemin s’enfonce dans la vallée et les impressionnantes montagnes valaisannes se rapprochent. Au bout du bisse de Chervé, la descente vers le lac de barrage commence. Avec un peu de chance, on peut apercevoir des vaches d’Hérens, noires et imposantes, typiques du Valais. Une fois arrivé à la rive, on la suit jusqu’au barrage. En chemin, il est possible de s’octroyer une pause et de se rafraîchir les pieds dans l’eau froide. On traverse ensuite le mur du barrage avant de tourner à droite pour emprunter un petit chemin escarpé qui descend en zigzag. On se croirait alors dans un autre monde: le chemin traverse des fourrés de plantes indigènes ressemblant à une jungle. Le paysage change le long du chemin du retour et les fourrés sont remplacés par des marais. Fatigués, les randonneurs rejoignent bientôt le point de départ, Siviez, où ils peuvent trinquer à une randonnée réussie sur une terrasse.
Nuit en cabane dans le Val Calanca N° 1913
Rossa — Sta. Maria in Calanca • GR

Nuit en cabane dans le Val Calanca

Le Sentiero Alpino Calanca, long de 45 kilomètres, mène de l’hospice sur le San Bernardino à Sta. Maria in Calanca. Il suit toujours la crête principale de la chaîne de montagnes séparant les deux vallées italophones du sud des Grisons, le Val Mesolcina et le Val Calanca. Sur les trois étapes, il est rare de marcher en dessous de 2000 mètres, et bien que la randonnée ne passe que sur le territoire des Grisons, une ambiance tessinoise est souvent présente. Ceux qui ne disposent que de deux jours peuvent suivre un itinéraire intéressant. Lors du trajet vers Rossa, le village le plus reculé de la vallée, on découvre, bien assis dans le car postal, toute la beauté des vieux hameaux et des parois rocheuses abruptes. La montée à la Capanna Buffalora peut être éprouvante. De Rossa, le sentier s’élève en pente raide jusqu’à l’Alp de Calvaresc. L’alpage de caprins, avec sa vue imprenable, est le premier point fort du parcours. Plus que 45 minutes environ, et voici le but de l’étape, la Capanna Buffalora. Le deuxième jour, il faut tout d’abord monter assez brièvement vers le Pass de Buffalora et franchir la Cima de Nomnom. Ce passage-clé est sécurisé par des chaînes et des marches, mais mieux vaut ne pas souffrir de vertige. Ensuite, le sentier mène juste au-dessus de la limite de la forêt, par des prairies alpines en pente raide et près de très vieux mélèzes, jusqu’au Rifugio Alp di Fora. Cette étable transformée est idéale pour une halte. Dans la dernière partie de la randonnée, après la belle clairière de Pian di Renten, le chemin descend abruptement sur 900 mètres de dénivelé environ puis longe la petite route jusqu’à Sta. Maria in Calanca.
Am Grenzfluss im Neuenburger Jura N° 1904
Biaufond, douane — La Chaux-de-Fonds, Chasseral • NE

Am Grenzfluss im Neuenburger Jura

Das Wasser des Doubs fliesst in Biaufond so still dahin, als wäre er ein verträumter See. Der Wanderweg in Richtung Maison Monsieur war früher eher laut und hektisch, denn er führte fast zwei Kilometer entlang der stark befahrenen Kantonsstrasse. Heute ist die Strecke durch die Verlegung der Route auf einen alten Waldweg viel attraktiver und sicherer. Der steile Abstieg nach La Maison Monsieur ist dank neu erstellten Stufen und Kettengeländern problemlos. Ab hier folgt der Weg der Wanderlandroute Nummer 95. In leichtem Auf und Ab, mal um eine Felswand, dann wieder unter dick mit Moos behangenen Ästen hindurch windet sich der Weg am steilen Ufer des Doubs entlang. Hier braucht es hin und wieder sogar etwas Trittsicherheit und Schwindelfreiheit. Bei einem Hangeinschnitt wurde der alte Steg immer wieder durch Erosion und Steinschlag beschädigt. Mit dem Ersatz durch eine 21 Meter lange Passerelle kann die Schlucht nun sicher überquert werden. Bald ist Chez Bonaparte erreicht. Nun steigt der Weg steil hinauf durch die Combe à la Greffière und führt zum Abschluss über eine Anhöhe mit Sicht bis zum Chasseral zur Bushaltestelle bei den ersten Häusern von La Chaux-de-Fonds.
Randonnée en boucle et vue sur le lac N° 1905
Flüeli-Ranft, Dorf — End point • OW

Randonnée en boucle et vue sur le lac

De Flüeli-Ranft, le chemin s’élève au-dessus de la gorge de la Grosse Melchaa jusqu’au Hohe Brücke, le plus haut pont couvert en bois d’Europe. De l’autre côté, des petites routes et des sentiers montent vers le charmant haut-plateau de Béthanie, site d’un monastère de sœurs dominicaines. Le lieu offre un très beau coup d’œil sur le lac de Sarnen et les montagnes environnantes. Par St. Niklausen, on arrive à la chapelle Müsli, d’où un nouvel escalier, glissant par temps humide, descend en contours à la Grosse Melchaa. Après les intempéries de 2005, le fort glissement de la pente raide avait nécessité la construction d’un nouveau tracé. Le pont en acier bâti en 2017 au-dessus du torrent remplace un pont en bois arraché lors des crues. Ainsi, la partie historique du sentier, par laquelle passent les itinéraires nationaux Via Jacobi et Trans Swiss Trail, est à nouveau accessible aux pèlerins et aux randonneurs. De la chapelle inférieure du Ranft, on rejoint en quelques pas la chapelle supérieure où, au XVe siècle, l’ermite et conseiller Nicolas de Flüe vécut dans une cellule. Un chemin en zigzags remonte depuis ce lieu propice à la contemplation vers Flüeli-Ranft et la civilisation.
Près de Fribourg, les gorges du Gottéron N° 1906
Alterswil FR, Beniwil — Fribourg/Freiburg • FR

Près de Fribourg, les gorges du Gottéron

A quelques minutes d’Alterswil, l’itinéraire pédestre débouche dans les gorges du Gottéron, étonnamment préservées. Bien que situées aux portes de Fribourg, elles semblent éloignées de toute civilisation. Par temps humide, le sentier aux nombreux escaliers exige un pied sûr. Les vénérables moulins et les paysages variés le long du cours d’eau font penser que la randonnée est bien plus courte que prévu. Le chemin de randonnée a subi plusieurs glissements de terrain à St. Ursen. Pour éviter de futures fermetures, il a été déplacé sur l’autre rive, plus plate, ce qui a impliqué l’installation de deux ponts. Les planches posées sur leur fond grillagé permettent aux chiens de les franchir aisément. Après l’Ameismühle, on voit se succéder des passages sauvages, où se dressent des falaises de molasse en surplomb, des tufières, des escaliers, des ponts et de petites cascades. La forêt recule et la vallée, bordée de parois abruptes, s’élargit à nouveau. Après la pisciculture, le Galterenbach se nomme Gottéron. Le chemin franchit la Sarine par le pont de Berne, un vieux pont en bois couvert, et remonte à la gare à travers la vieille ville aux imposantes maisons en molasse.
Paisible randonnée dans le canton de Glaris N° 1907
Glarus • GL

Paisible randonnée dans le canton de Glaris

De la gare de Glaris, on traverse le Volksgarten où jaillit un jet d’eau avant de suivre la route jusqu’aux dernières maisons de la ville. Là, le chemin pédestre tourne à droite vers l’ouest. De Leimen, l’itinéraire mène à Mitlödi, à travers une belle campagne et le long de forêts. Schwändi est signalé plus loin. Au croisement suivant, on suit la magnifique variante, par Fadenwald, qui passe dans la forêt, franchit le lit d’un ruisseau et emprunte des chemins ruraux jusqu’à Schwändi. Dans ce joli village situé un peu plus haut, il est possible de se restaurer et d’admirer une vue dégagée sur l’amont et l’aval. On repart ici dans le sens opposé. Après Mitlödi, on franchit la Linth pour retourner à Glaris en suivant l’itinéraire 55 de «La Suisse à pied», la Via Suworow. Soudain, le chemin devient plus étroit et un avancement semble bloquer le passage. Auparavant, le sentier longeait la Linth et contournait cette tête rocheuse. Des crues l’ont endommagé plusieurs fois. Une nouvelle passerelle a été bâtie le long de la paroi, suffisamment haut pour que la Linth, même déchaînée, ne puisse l’atteindre. De la passerelle, on regarde l’eau écumante et les sommets couverts de glace.
Sites marécageux au col du Glaubenbielen N° 1908
Glaubenbielen — Flühli LU, Post • LU

Sites marécageux au col du Glaubenbielen

Entre l’Entlebuch lucernois et le canton d’Obwald s’étendent les plus vastes sites marécageux de Suisse, que cette randonnée traverse. Du col du Glaubenbielen, à la frontière cantonale, après un court tronçon sur un revêtement dur, un sentier passe au milieu de superbes marécages peuplés ici et là de quelques pins et épicéas. La vue est magnifique: ici, la chaîne du Rothorn de Brienz, derrière laquelle on reconnaît les Alpes bernoises, là, les Alpes de Suisse centrale avec le Titlis et l’impressionnant Schlossberg, ou, plus bas, la vallée du lac de Sarnen et le Stanserhorn pointu à l’arrière. A partir du Sattelpass, le chemin de montagne descend par endroits très abruptement vers les gorges du Rotbach et du Seebach. Le lieu est sauvage, la forêt escarpée et les torrents écumants. Pas étonnant que le vieux pont en bois ait subi des dégâts lors d’inondations et de glissements de terrain. Le nouveau pont suspendu, de 62 mètres de long et 40 mètres de haut, offre une traversée sûre et de belles vues à pic sur le Chessiloch. Au bout du pont, un détour vers la cascade du Chessiloch s’impose. Il ne reste ensuite plus qu’à rejoindre tranquillement Flühli, en partie sur un revêtement dur.
Parcours en boucle dans le Val Malvaglia N° 1909
Dègro, stazione filovia • TI

Parcours en boucle dans le Val Malvaglia

La randonnée débute à la station supérieure du téléphérique, située au-dessus du joli village de Dagro. Du chemin de randonnée bordé de murs de pierres sèches qui monte vers Pianzéi et l’Alpe di Prou, on voit les sommets des 3000 déjà enneigés. La reconstruction de ces murs a permis de revaloriser les sections historiques du chemin, typiques de la région. Après Cascina di Dègro, il s’agit de se concentrer pour rester sur le sentier caillouteux en zigzags dans la forêt de montagne. Le plus simple est de suivre la piste la plus nette. Bientôt, la forêt s’éclaircit et le sentier, à nouveau bien visible, passe devant la Capanna Prou non gardiennée pour rejoindre l’Alpe di Ciou. Les parapentistes décollent souvent à côté des maisons en pierre pour leur vol au-dessus de la vallée. Ici commence la descente vers Cascina di Dègro puis, de là, on retourne à la station supérieure, sur le même chemin qu’à l’aller, en voyant cette fois-ci le sud et l’ouest. Avant de se rendre dans l’accueillant restaurant situé à quelques pas, il est conseillé de faire un détour d’environ trois quarts d’heure sur le chemin bordé de murs de pierres sèches reconstruits qui descend au village de Dagro.