Cette randonnée printanière se déroule dans la douce atmosphère de la rive sud du lac de Bienne, un lac que l’on ne verra cependant que furtivement et de loin. Les dernières maisons de Gerolfingen passées, l’itinéraire prend un peu de hauteur pour cheminer sur la colline allongée de l’Oberholz. C’est dans un bois, riche en ruisseaux, que les randonneurs prennent leurs marques.
A la sortie de la forêt, ils découvrent la petite agglomération de Belmont. Un lieu d’habitation très apprécié car il surplombe Nidau et Bienne, tout proches. On ne s’y attarde pas, car le meilleur est à venir. Une nouvelle colline, d’une centaine de mètres plus élevée que la précédente, se présente: le Jäissberg ou Jensberg. A son sommet, on y trouve un plateau fortifié, enceint d’un fossé, bien visible. Ce sont les vestiges d’un château, le Chnebelburg, construit en bois et en terre, entre le 10e et le 12e siècle probablement.
La randonnée se poursuit sur un sentier qui suit la crête. A son terme, il y a une bifurcation. Alors que le chemin de droite est un raccourci pour Studen, celui de gauche – que l’on suivra ici – permet de découvrir un sympathique lieu de pique-nique et un dégagement sur la chaîne du Jura. Après une descente par un chemin creux, l’itinéraire remonte sur la colline, direction un autre point fort historique de cette randonnée.
Entouré d’arbres, le sanctuaire du site archéologique de Petinesca vaut la visite. Sur le sol, on y voit l’emplacement des temples gallo-romains qui l’animaient, ainsi que le mur d’enceinte. Un peu plus bas, à proximité de la gare de Studen, terme de la randonnée, se trouve aussi une porte d’entrée de ce village qui fut durant cinq siècle un centre économique et religieux important de la région.