Randonner en Suisse du Sud-Est • Suisse Rando Home

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Explorer le Vadret da Porchabella N° 1435
Tuors Chants — Sand, Val Sertig • GR

Explorer le Vadret da Porchabella

Dans les années 1970, le glacier Vadret da Porchabella descendait encore jusqu’aux terres situées en dessous de la cabane Kesch. La langue du glacier, bien moins imposante qu’il y a 50 ans, s’arrête aujourd’hui 200 mètres plus haut. Le glacier n’a pourtant rien perdu de son charme, d’autant qu’il se laisse parcourir sans danger: une aventure qu’il ne faut absolument pas manquer. Il s’agit là du but de cette randonnée. Le chemin part de Chants, tout au fond du Val Tuors, une vallée latérale du Val d’Alvra, et monte jusqu’à la cabane Kesch en longeant l’Ava da Salect, un ruisseau qui draine le Vadret da Porchabella. Les randonneurs qui passent la nuit dans la cabane ont largement le temps de gravir le chemin sûr balisé blanc-bleu-blanc qui mène à la langue du glacier et d’observer au retour les différentes phases de retrait de ce dernier. Elles sont indiquées par des marques rouges sur de larges blocs de pierre. Le deuxième jour, le chemin part de la cabane Kesch et traverse brièvement le Val dal Tschüvel. Au point 2396, il bifurque dans le Val Sartiv et débouche sur les lacs inférieur et supérieur Lai da Ravais-ch. Entre les deux lacs, le chemin monte ensuite en direction du col du Sertig. La suite de la randonnée est déterminée par le terrain. Elle suit le cours d’eau Kühalpbach vers l’aval jusqu’au hameau de Hinter den Eggen, où se trouve l’arrêt du bus pour Davos.
Markante Bahnviadukte N° 1522
Davos Wiesen — Filisur Bahnhof • GR

Markante Bahnviadukte

Gleich zu Beginn der Wanderung führt der Weg über den für Wanderer begehbaren Wiesner Viadukt der Rhätischen Bahn (RhB). Das knapp 90 Meter hohe und 210 Meter lange Bauwerk, welches in den Jahren 1906 bis 1909 erbaut wurde, überspannt den kleinen Fluss Landwasser südwestlich der Station Wiesen und hat an der Südseite einen abgetrennten Fussgängersteg. Der Blick in die Tiefe wie auch zu den Felsschründen des Drostobels ist eindrücklich und lässt erahnen, wie die Baubedingungen vor über 100 Jahren waren. Der Viadukt kostete damals rund 324‘000 Franken. Nach der Überquerung geht es weiter auf einem Naturlehrpfad, wo sich schattige Waldwege und herrliche Aussichten auf das Landwassertal abwechseln. Bald ist das Zwischenziel auf dem Schönboden, wo zwei gemütliche Grillstellen zur Rast einladen, erreicht. Ab hier verläuft die Route auf einem Fahrweg bis hinunter zum Bahnhof Filisur. Entweder gönnt man sich bereits jetzt eine Pause im Bahnhöfli oder man folgt gleich der Beschilderung weiter zur Aussichtsplattform Süd oberhalb des zweiten Brücken-Highlights dieser Wanderung. Der Landwasserviadukt ist eines der Wahrzeichen auf der zum UNESCO Welterbe zählenden Albula Linie der RhB. Die in den Jahren 1901/1902 aus dunklem Kalkstein erbaute Brücke ist Bestandteil der Strecke von Tiefencastel nach Filisur. Rund 22’000 Züge überqueren pro Jahr den Viadukt. Will man einige der täglich rund 60 vorbeifahrenden Züge bewundern, so lohnt sich ein Aufenthalt beim Aussichtspunkt jeweils knapp vor und knapp nach der vollen Stunde. Der Weg von der Plattform zurück zum Endpunkt der Wanderung beim Bahnhof Filisur ist identisch wie der Hinweg.
Auf den Spuren der Walser in Graubünden N° 1527
Jatzmeder — Sertig Dörfli • GR

Auf den Spuren der Walser in Graubünden

Nachdem ums Jahr 1000 eine kleine Gruppe von Alemannen die Hochebene des Goms erreichte, verliess schon bald darauf ein Teil dieser Hirten, Viehzüchter und Bergbauern das obere Wallis wieder und zog in alle Himmelsrichtungen. Aus den ehemaligen «Wallisern» wurden allmählich die «Walser», welche grosse Gebiete in ganz Graubünden besiedelten. Man weiss heute nicht genau, was den Ausschlag für die damalige «Völkerwanderung» gab. Um den Spuren zu folgen, bestehen seit einigen Jahren die Walserwege. Eine Etappe führt von der Bergstation Jatzmeder zuerst leicht ansteigend zum Aussichtspunkt auf dem Äbirügg. Hier geniesst man eine tolle Aussicht auf die Bergkulisse. Bis weit in den Sommer hinein präsentieren sich die Wanderwege gesäumt von Alpenblumen in ihrer schönsten Pracht. Beim Äbirügg beginnt der zumeist sanfte Abstieg ins Sertigtal. Vorbei an der Alp Sältenüeb folgt schon bald der erste Blick zum beschaulichen Walserdorf Sertig Dörfli mit der kleinen Kirche. Noch geht es ein Stück weiter dem Hang entlang, bis schliesslich Sertig Sand erreicht wird. Hier hat man die Wahl, eine Pause einzulegen oder gleich weiter zum imposanten Wasserfall des Sertigbaches zuhinterst im Tal zu wandern. Das Wasser kommt vom hoch oben gelegenen Ducangletscher, der die Klimaerwärmung jedoch auch zu spüren bekommt. Zurück geht es auf dem gleichen Weg bis Sertig Sand und von dort über die Alpweide ins Dörfli. Ein Blick in die kleine Kirche, die im Jahre 1699 erbaut wurde, lohnt sich. Das evangelisch-reformierte Gotteshaus steht unter Denkmalschutz und kann ökumenisch von allen christlichen Konfessionen genutzt werden.
Bain de soleil face aux Churfirsten N° 1202
Flumserberg, Mittenwald — Bergstation Prodalp • SG

Bain de soleil face aux Churfirsten

Le Flumserberg est une terrasse ensoleillée avec vue: les sept sommets des Churfirsten trônent majestueusement sur le versant opposé de la vallée, leurs parois s’élançant presque verticalement depuis le lac de Walenstadt (Walensee en allemand). L’ascension du Flumserberg est autrement plus agréable. Les montagnes sont plus plates, les vallées plus larges, le paysage vallonné plus accueillant. C’est un cadre idéal pour savourer le soleil et la vue au cours d’une agréable randonnée hivernale. Le car postal emmène le randonneur depuis la gare de Flums à Tannenheim, situé plus en hauteur. Il faut compter environ une heure et demie pour grimper jusqu’à Prodalp. Le chemin traverse ensuite le village de vacances d’Angettlin, avant de laisser place à un paysage forestier au charme sauvage et romantique auquel l’épaisse couche de neige confère une beauté particulière. Des cours d’eau serpentent à travers cet endroit sublime tandis que l’alternance de forêts denses et de clairières offre de nouvelles vues sur les Churfirsten ou en direction du Spitzmeilen. Puis il faut traverser une fois la piste de luge. Les cris d’enthousiasme bruyants et parfois peu orthodoxes des jeunes venus faire de la luge avec leur classe d’école viennent parfois rompre le quasi-silence de mort. Les nombreux bancs en bois essaimés le long du chemin invitent à la détente, voire à la flânerie, car ensuite le chemin descend avec douceur mais détermination. Peu avant d’arriver à destination, la forêt s’éclaircit, laissant entrevoir le plateau de Prodalp. Arrivé ici, le randonneur peut reprendre des forces au restaurant, l’aventurier partir à l’assaut des parois de l’école d’escalade «CLiiMBER» et l’amateur de hauteurs randonner jusqu’à Prodkamm ou, de là, redescendre tranquillement en télésiège. Le retour à Tannenheim est lui aussi peu éprouvant, puisqu’une télécabine part de la Prodalp pour rejoindre directement la station de bus.
Dans les pas de saint Martin N° 1201
Empächli • GL

Dans les pas de saint Martin

Les montagnes se dressent vers le ciel dans ce coin des Alpes glaronnaises. Près des cimes, on voit le soleil traverser une merveille de la nature, bien visible même de l’autre côté de la vallée. Il s’agit du «Martinsloch», un trou de près de 20 mètres de large dans la roche, au niveau de l’imposant mont Tschingelhorn. La légende raconte l’histoire d’un berger appelé Martin qui gardait son troupeau du côté d’Elm quand un jour, un géant venu de Flims voulut lui voler ses moutons. Il défendit ses bêtes avec ardeur et finit par lancer son bâton sur le géant, qui manqua sa cible et vint frapper la paroi rocheuse de la montagne. Il y eut un grondement effrayant et des pierres déboulèrent dans la vallée. Depuis, il y a un trou dans la roche, le «Martinsloch». Sa vue époustouflante s’offre au randonneur qui arpente le domaine skiable d’Elm en hiver, depuis la station d’altitude d’Ämpächli jusqu’à l’auberge Munggä Hüttä. Les télécabines amènent les randonneurs à 1485 mètres d’altitude. De là, le chemin continue de monter progressivement pendant une heure et demie environ, traversant des forêts de sapins et passant devant de magnifiques granges de bois enneigées, en direction de Hengstboden. La route se poursuit sur des sentiers damés étroits et de larges chemins de promenade vers l’alpe Bischofsalp, jusqu’au domaine skiable. On traverse la piste à deux reprises, puis un petit pont pittoresque avant la montée finale, qui conduit à l’ultime bout de forêt. Enfin, la dernière ligne droite mène à la terrasse de la Munggä Hüttä, une auberge rustique juchée à 1740 mètres d’altitude, qui donne envie de prendre un long bain de soleil. Au chaud dans une fourrure, on peut s’installer sur une chaise longue pendant que des plats délicieux sortent de la cuisine comme par magie. La descente se fait par le même chemin. On retrouve la vue splendide sur les sommets accidentés glaronnais et le soleil qui perce à travers le Martinsloch. La montagne est un monde enchanté, en particulier ici.
Dernières neiges à Davos N° 1417
Ischalp — Davos Platz • GR

Dernières neiges à Davos

Au printemps, la neige est en recul. Mais les montagnes autour de Davos se prêtent encore bien à la randonnée hivernale. En particulier le Jakobshorn, dont les versants nord restent longtemps enneigés. Partant de la station intermédiaire de Ischalp, un chemin balisé parcourt des forêts et des alpages en pente douce jusqu’à Clavadeleralp. Au début, on franchit le ravin de Carjöl, un site sauvage. Juste avant Clavadeleralp, des bancs invitent à la pause face à un superbe panorama. Durant la descente jusqu’à Clavadel, le passé des Walser ressurgit grâce aux chalets en bois bruni par le soleil. A l’horizon, la vallée de Sertig, encore recouverte d’un épais manteau neigeux. Une fois à Clavadel, Davos n’est plus très loin. Après un dernier passage en forêt, c’est l’arrivée à Islen et le retour à la civilisation. Longeant la Landwasser, on regagne Davos Platz. Le bruit des voitures et du train se fait discret, couvert par le murmure insistant de la rivière. On notera en passant un signe typique du printemps: la neige, gelée le matin, se ramollit aux alentours de midi. Si la masse neigeuse est trop mouillée, elle peut se détacher et provoquer des glissements. Les adeptes de sports d’hiver ont donc intérêt à se mettre en route tôt et à observer attentivement les conditions neigeuses. A Davos, cette tâche incombe aux spécialistes du domaine skiable: www.davos.ch indique quels chemins sont ouverts.
Randonnée culturelle aux Grisons N° 1464
Stierva — Savognin • GR

Randonnée culturelle aux Grisons

Curé à Salouf durant la première moitié du XXe siècle, Alexander Lozza fut amené, par sa fonction de confesseur, à connaître les peines quotidiennes des habitants de la vallée, qu’il coucha parfois sur papier dans des poèmes empreints de tristesse, d’humour et d’humeur. Le chemin de randonnée entre Stierva et Savognin a été baptisé «Veia Digl Pader» en son honneur. Plusieurs de ses poèmes ont été reproduits en rhéto-romanche et en allemand sur 13 panneaux placés le long de l’itinéraire. La randonnée débute à Stierva, un village bâti sur une vaste terrasse située bien au-dessus de Tiefencastel. Le parcours traverse un paysage rural notamment composé de vastes prairies. Bien que l’itinéraire soit balisé de bout en bout en blanc-rouge-blanc (chemin de montagne), il passe longuement sur des chemins forestiers en gravier et parfois sur des tronçons goudronnés. Il est donc parfait pour ceux qui veulent disserter longuement sur Dieu et le monde. Ceux qui n’ont pas assez de sujets de discussion peuvent s’inspirer des poèmes du Père Lozza. Les panneaux sont souvent placés près d’un banc d’où l’on voit l’une des nombreuses églises de la région. On peut aussi écouter les poèmes en rhéto-romanche à partir de l’application du Parc Ela. Les centres des villages de Stierva, Salouf et Riom, bien préservés, jouissent du statut de sites d’importance nationale. Peu avant Savognin, on rejoint le lai Barnagn. Cette étendue d’eau n’existait pas à l’époque du Pader Lozza. Elle l’aurait certainement inspiré et on trouverait ici un panneau supplémentaire.
Circuit de randonnée au Val da Camp N° 1405
Camp • GR

Circuit de randonnée au Val da Camp

L’un des plus beaux lacs de montagne des Alpes se trouve dans le Val da Camp, une vallée latérale du val Poschiavo. Une randonnée simple, mais variée, au départ d’Alp Camp, terminus du car postal, mène au lac Lagh da Saoseo. Il faut absolument réserver une place, faute de quoi il faudra voyager debout dans les petits véhicules étroits et se faire secouer durant le trajet cahoteux. Ou pire, ne pas pouvoir monter du tout. Au cours des millénaires, les chutes de pierre ont enfoui la vallée par endroits. Derrière ces monticules de roche, les rivières de montagne se sont transformées en lacs. Plusieurs d’entre eux sont accessibles par les sentiers de randonnée. Mais le véritable joyau, c’est le Lagh da Saoseo. Au loin, l’eau scintille d’un bleu de cobalt, et lorsqu’on s’approche du bord, elle s’avère si claire qu’on distingue chaque pierre au fond du lac. Bien que plusieurs aires de grillades fixes invitent les randonneurs à s’arrêter, il est conseillé de continuer un peu, car le prochain tronçon de la randonnée est une montée assez raide d’environ 200 mètres de dénivelé. Le chemin traverse d’abord la forêt pour finir au-dessus des cimes. Au terme de cette montée, les marcheurs atteignent le Lagh da Viola, un autre bijou de la nature. Par- delà ses eaux turquoises, la vue s’étend vers l’aval jusqu’au flanc sud couvert de glaciers du Piz Palü. Le versant sur la rive est du Lagh da Viola est très raide, ce qui complique quelque peu l’accès. Il convient donc de contourner la moitié du lac et de s’arrêter sur la grande prairie plate à l’ouest du lac. L’embouchure de la rivière de montagne est un endroit idéal pour jouer, construire des barrages et patauger. De là, on redescend à Alp Camp.
En route vers le Chüebodenseeli près d’Elm N° 1360
Empächli • GL

En route vers le Chüebodenseeli près d’Elm

Cette randonnée de montagne à destination du lac de Chüebodenseeli est un superbe itinéraire avec une vue imprenable sur le panorama alpin. Le Chevauchement principal de Glaris, le Martinsloch et les sommets enneigés valent l’effort de la raide montée depuis Empächli. En revanche, cette région est très accueillante pour les enfants, qui trouveront certainement leur bonheur sur l’une des places de jeux autour du restaurant, sur la rampe de lavage pour trouver de l’or ou sur le chemin thématique consacré au géant Sardona. Cet itinéraire ne convient toutefois pas aux tout-petits. Après avoir parcouru une partie du sentier thématique à travers la forêt et après avoir mangé à l'un des trois coins grillade, les randonneurs attaquent l’ascension. Comme le sentier est si bien aménagé, la pente semble moins raide qu’elle ne l’est réellement. Peu avant d’arriver au Chüebodenseeli, le massif imposant des Tschingelhörner invite à faire une pause photo. Un dernier effort, et on y est! À droite s’étend le paisible Chüebodenseeli, encerclé par les dents pointues du Mürligrat. Il fait bon s’attarder ici. Hormis quelques exercices militaires, rien ne vient perturber le silence qui y règne. Le lac de montagne est habité par d’innombrables petits poissons et offre de nombreux emplacements pour pique-niquer. En revanche, il n’existe plus d’aire de grillades, il faudra donc se contenter d’un repas froid. Après cette pause dûment méritée, l’itinéraire se poursuit jusqu’au Gelb Chopf, qui se trouve 30 mètres plus haut, au point culminant de la randonnée. Pour la descente, les marcheurs empruntent la piste de ski, bien aménagée, puis un sentier plus large jusqu’à Empächli, où ils pourront se restaurer dans divers restaurants. Ceux qui ont encore de l’énergie peuvent prendre à droite à Oberempächli, longer le Rietmatt jusqu’au Hengstboden, avant de revenir vers Empächli.
L’automne au Freiberg Kärpf N° 1353
Mettmenalp — Kies • GL

L’automne au Freiberg Kärpf

À Mettmenalp, le chemin de randonnée traverse la réserve d’animaux sauvages du Freiberg Kärpf. Afin de protéger les animaux sauvages rares et en voie de disparition, la chasse y est interdite. Au cours de cette randonnée, on aura peut-être la chance d’apercevoir un aigle ou un gypaète barbu tournoyant dans le ciel, ou encore des bouquetins, des chamois, des marmottes et d’autres animaux sauvages. Fondée en 1548, cette réserve est la plus ancienne d’Europe. Elle a été nommée après le Kärpf, dont le sommet est bien visible depuis la cabane de Leglerhütte. Mais avant d’atteindre cette cabane CAS cernée d’un paysage magnifique, le chemin longe le lac de Mettmensee, aussi appelé Garichtisee. Une vue incroyable sur les cimes craquelées du massif du Glärnisch, dont le Vrenelisgärtli, s’offre alors aux randonneurs en direction du barrage de ce lac artificiel achevé en 1931. Lorsque le chemin est gelé et bordé de glaçons, il faut être prudent en longeant la rive. À Niderenalp, des boissons ainsi que des produits d’alpage sont disponibles durant la saison d’estivage. Le chemin de randonnée de montagne grimpe ensuite en douceur vers la Leglerhütte. Cela vaut la peine de faire une pause à ce bel endroit! Depuis un éperon rocheux, la vue donne sur les eaux chatoyantes des lacs de montagne d’Engisee et de Chammseeli, qu’on atteint après une descente escarpée en zigzag. Après une petite montée sur le versant opposé, l’itinéraire mène au Franzenhorn et longe ensuite la vaste croupe herbeuse jusqu’au Schönaufurggeli. Ne reste plus que la descente vers Kies, qui peut être raccourcie en TaxiAlpin afin de ménager les genoux.
Randonnée historique au col de l’Albula N° 1520
Preda — Station Bergün/Bravuogn • GR

Randonnée historique au col de l’Albula

Cette randonnée plaira tant aux passionnés de trains qu’aux amoureux de la nature. Le passage entre le tunnel de l’Albula et le viaduc de Landwasser sur la ligne de l’Albula des Chemins de fer rhétiques (RhB) est un chef-d’œuvre de l’époque des pionniers du chemin de fer. Le tronçon est protégé depuis 2008, car son tracé est exceptionnel. Les «Chemins de fer rhétiques dans les paysages Albula/Bernina», inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ne comprennent pas seulement les deux célèbres lignes, mais aussi le magnifique paysage. La randonnée commence peu après la gare de Preda par une première traversée de la voie ferrée. Il est impossible de se perdre grâce aux panneaux du «Bahnlehrpfad» (sentier didactique ferroviaire) arborant l’autocollant vert de l’itinéraire n° 33. Peu après Naz, on a droit à une belle vue sur la vallée de l’Albula. En chemin, de nombreux panneaux permettent de suivre le tracé complexe de la ligne. En outre, des horaires indiquent le passage des trains aux endroits remarquables. Le chemin descend ensuite, ce qui permet d’observer les différents ponts d’en haut, puis d’en bas. Près de la place de grillade, le chemin s’élargit puis passe devant le petit camping avant d’arriver au pont près de la maison de tir. Il vaut alors la peine de quitter le sentier didactique, de traverser le pont et d’emprunter le chemin menant à la gare par le joli village de Bergün. On recommande également une visite au musée du chemin de fer, où les visiteurs pourront découvrir les aspects actuels et historiques de la ligne de chemin de fer la plus spectaculaire de Suisse.
Aussichtsreiche Davoser Alpentour N° 1526
Schatzalp — Davos Frauenkirch • GR

Aussichtsreiche Davoser Alpentour

In den Jahren 1898-1900 von zwei Zürcher Architekten vorbildlich erbaut, konnte am 21. Dezember 1900 das heutige Jugendstilhotel Schatzalp eröffnet werden. Das Hotel wurde damals als Luxussanatorium konzipiert und war die fortschrittlichste Heilstätte der Region. Gleichzeitig wurde auch die erste Bergbahn in Davos zur Schatzalp gebaut. Bekannt ist die Schatzalp auch wegen prominenten Gästen aus der Vergangenheit, so z.B., dem deutschen Schriftsteller Thomas Mann oder dem britischen Arzt und Autor Arthur Conan Doyle. Der Wegweiser mit der Aufschrift «Davoser Alpentour» ist ständiger Begleiter auf dieser Wanderung. Zunächst wandert man am Rand des wunderschön angelegten Botanischen Gartens vorbei. Der Weg schlängelt sich im Wald ein kurzes Stück aufwärts, bis man unterhalb der Podestatenalp die Weide und gleich darauf das Albertitobel überquert. Im Bereich der Grüeni Alp bieten einige Ruhebänke, darunter auch eine Lesebank, genügend Möglichkeiten, das tolle Panorama auf die umliegenden Täler und Gipfel zu geniessen. Nochmals geht es ein wenig bergan, bevor beim Übergang über den Bildjibach der höchste Punkt der Wanderung erreicht ist. Vorbei an den Erbalpen und Aussererb erreicht man schon bald die Stafelalp. Diese wurde vor rund 500 Jahren von Walsern gegründet. Das 1936 eingerichtete Gasthaus ist ca. 250 Jahre alt und wie früher wird noch immer auf einem Holzherd gekocht. Auf der Stafelalp entstanden auch einige berühmte Werke des Malers Ernst Ludwig Kirchner, so zum Beispiel «die Stafelalp bei Mondschein» aus dem Jahre 1919. Nun folgt der Abstieg, teils auf dem Forstweg, teils über Wiesen, via Matta nach Davos Frauenkirch.
Chemin panoramique à Davos N° 1519
Stat. Höhenweg — Gotschnagrat • GR

Chemin panoramique à Davos

La randonnée panoramique entre la station Höhenweg et la station supérieure du Gotschnagrat est vraiment digne de son nom. La liste exhaustive de tous les sommets visibles en chemin serait bien trop longue à dresser. Bien que l’itinéraire se situe au-dessus des cimes, il ne demande pas de grands efforts. On peut donc à tout moment profiter du vaste panorama. Même si la végétation est assez pauvre par endroits, le paysage de montagne entre le Weissfluh, Totalp et le Schwarzhorn est tout de même très coloré. Dans la vallée, le lac de Davos scintille d’un bleu profond et le lac de Schwarzsee n’est pas en reste. Le départ se situe à la station Höhenweg du funiculaire reliant Davos à Parsenn. La randonnée commence par une montée assez raide, la seule de l’itinéraire. Après environ 100 mètres de dénivelé, le chemin continue à plat vers l’est en suivant les panneaux indiquant «Panoramaweg» ou Gotschnagrat. On passe ensuite devant les paravalanches qui, en hiver, servent à empêcher les gros amas de neige du Salezer Horn de se déverser sur le Dorfberg et dans la vallée. Les points de vue invitant à faire une pause ne manquent pas. Un amas de cairns à Totalp, peu avant la cabane de Parsenn, est l’endroit idéal pour une halte. Après la cabane de Parsenn, le chemin monte doucement. La vue impressionnante sur la vallée du Prättigau compense toutefois cet effort.
Deux jours dans la vallée de Calfeisen N° 1493
Gigerwald, Staudamm • SG

Deux jours dans la vallée de Calfeisen

La randonnée de montagne de deux jours commence sur la rive est du lac Gigerwald. Tout d'abord, un bord de lac est annoncé jusqu'au village de Walser St. Martin. Une visite en vaut la peine: les premiers Walser y sont arrivés au XIVe siècle et y ont fondé une colonie qui, à son apogée, comptait jusqu’à 1000 habitants. Aujourd’hui, il est presque impossible d’imaginer autant de personnes vivre là-haut. Les pittoresques maisonnettes rénovées avec goût aux alentours du restaurant St. Martin et de la chapelle invitent à laisser jambes et esprit vagabonder. Peut-être au retour, car une montée à la cabane Sardonahütte du CAS attend encore les randonneurs. En chemin, il n’est pas rare de tomber sur des plaques de neige ancienne qui cachent partiellement le sentier, et ce même en juillet. L’ascension qui mène à la Sardonahütte, bien signalée, est variée: chemins forestiers et chemin de rive s’y alternent. Il faut également franchir quelques affluents de la Tamina sur des ponts ou de grosses pierres et, avant la dernière ascension sur l’alpage Sardonaalp, il faut encore traverser un pâturage. On décide ensuite quel chemin emprunter pour monter vers la cabane: l’«ancien» ou le «nouveau»? L’ancien sentier monte droit sur la cabane, presque à la verticale; le nouveau est un peu plus aisé et monte en lacets. La cabane dispose de 44 lits. Le deuxième jour, la descente vers St. Martin se fait sur l’autre versant de la vallée, sur un chemin panoramique bien aménagé. De là-haut, la vue est impressionnante et l’on se sent presque seul au monde. C’est un excellent endroit pour observer les animaux: marmottes, chamois, bouquetins, mais aussi gypaètes barbus et aigles royaux sont ici chez eux. Le lac de Plattensee est idéal pour faire une pause. Les randonneurs les plus résistants auront aux cols de Heubützlipass et de Heidelpass la possibilité de continuer leur route dans la vallée de Weisstannental. La descente vers St. Martin est assez longue, mais après cette randonnée, un rafraîchissement et une collation au restaurant sont plus que mérités.
Chemin d’altitude à Braunwald N° 1400
Braunwald • GL

Chemin d’altitude à Braunwald

Du site ensoleillé de Braunwald, un beau chemin de randonnée d’hiver rejoint le hameau de Nussbüel, qui est un vrai belvédère. L’itinéraire ne présente pas de grands dénivelés et passe en grande partie à l’extérieur du domaine skiable. Des véhicules d’une puissance maximale de 2 CV circulent parfois sur le large chemin, mais à une vitesse réduite et pratiquement sans générer d’émission. Il faut dire que Braunwald est une localité sans voitures. Les calèches que l’on voit circuler entre le village et Nussbüel plongent les marcheurs dans une ambiance du temps passé. De la station supérieure du funiculaire de Linthal-Braunwald, les randonneurs rejoignent par quelques petites descentes et montées, en passant par la ferme de Rietberg, le croisement de chemins de Bräch/Unterstafel. A partir d’ici, le tracé damé se blottit contre le flanc de l’Ortstock. En hiver, l’ombre de la montagne se projette dès midi et le soleil n’est plus de la partie. Selon les conditions météo, le parcours est parfois fermé en raison du risque d’avalanches. Nussbüel est un petit hameau d’altitude bien exposé dont le restaurant est géré depuis près d’un siècle par la famille Ries. De nombreux plats sont cuisinés avec des produits cultivés sur place. Très couleur locale, l’assiette de salade ne s’accompagne pas d’une salière et d’un poivrier, mais d’un moulin à Schabziger. Les tenanciers conseillent aux hôtes de répartir généreusement ce fromage de lait caillé, au goût corsé, sur les crudités. Au dessert, on ne saurait renoncer au Gugelhopf, préparé quotidiennement selon la recette familiale traditionnelle. Le retour vers Braunwald s’effectue d’abord par le même itinéraire. A Bräch/Unterstafel, il faut se diriger vers la pente et monter en pente douce vers Hüttenberg en passant par Guflen. A Hüttenberg, il ne reste plus qu’à rejoindre la station supérieure du téléphérique.
Tschiertschen tout en pente N° 1384
Tschiertschen, Waldstafel — Parpan • GR

Tschiertschen tout en pente

Trockenfleisch, Brot und Käse liefern wertvolle Energie für eine Wanderung. Im Lädeli von Adrian Hirt im bündnerischen Tschiertschen dreht sich alles ums Fleisch. Er produziert wie einst sein Urgrossvater Bündnerfleisch, Salsiz und Trockenwurst von Kühen, die mehrere Sommer auf der Alp verbracht, nur Biofutter gefressen und mehrmals Kälber geboren haben. Statt mit Zusatzstoffen macht er das Fleisch mit Rotwein, Berggewürzen und Alpensalz haltbar. Was Adrian Hirt unter der Marke «Alpenhirt» verkauft, ist mehr als ein Lebensmittel. Es ist die Philosophie einer nachhaltigen, ökologischen und tiergerechten Nahrungsherstellung. Die Winterwanderung von Adrian Hirts Heimatdorf Tschiertschen nach Parpan startet bei der Station Waldstafel der Bergbahnen Tschiertschen und führt als Erstes in weiten Kehren zu den Hüenerchöpf. Der nächste Abschnitt zum Joch sollte unbedingt präpariert sein - es ist wichtig, sich vorgängig zu erkundigen und auf keinen Fall der Skipiste zu folgen. Die Strecke folgt den steilen Ausläufern des Gürgaletsch in munterem Auf und Ab und bietet hochalpines Flair. Nach dem Joch geht es aussichtsreich und mit der Sonne im Gesicht Parpan entgegen. Sollte im langen Abstieg die Energie ausgehen, hat der Alpenhirt noch ein nährstoffreiches Produkt auf Lager: Hanfsamen, Kraftfutter schlechthin. Die Bergwelt liefert die berauschende Wirkung dazu, Speisehanf hat praktisch kein THC.
Un thé froid panoramique au-dessus d’Arosa N° 1385
Arosa, Prätschli • GR

Un thé froid panoramique au-dessus d’Arosa

Un détour par la cabane de Prätschalp promet un enchantement côté paysage, mais aussi dans l’assiette: la riche planchette saucisson-fromage vaut le détour, surtout accompagnée d’un bon vin blanc ou d’une liqueur de cerises. Ou, pourquoi pas, d’un thé froid fait maison à base d’ingrédients régionaux. A Arosa, la dynamique famille d’hôteliers Krause-Wüthrich prépare son thé froid d’après la recette du grand-père, puis le met en bouteille et le distribue dans tout le canton des Grisons. Cette boisson fruitée de couleur rouge et à base de cynorhodon, d’écorces de fruits, de menthe et de fleurs de tilleul ne contient pas de théine, étanche la soif en douceur et est servie à plusieurs endroits à Arosa, dont l’auberge de Prätschalp. Le chemin pour s’y rendre monte légèrement, il est large et se prête bien à une courte randonnée en luge et en famille. Après la pause, la balade peut se prolonger par une boucle passant par Rot Tritt jusqu’à la Scheidegg, avant de rejoindre Prätschli. Tout d’abord, le chemin suit à plat le flanc de la montagne, proposant une belle vue sur toute la vallée de Schanfigg et sa nature sauvage. Il grimpe ensuite jusqu’à la Scheidegg. Tout en haut, on croise la piste de ski sans que cela gêne la randonnée. On referme la boucle en bas, sur la plaine nommée place Guisan. C’est ici que le général a encouragé ses troupes pendant la Seconde Guerre mondiale. Un panneau commémore ainsi le 1er août 1940. Sur les chemins de randonnée hivernale d’Arosa, on rencontre aussi parfois le célèbre «Gigi d’Arosa». L’ancien professeur de ski rendu célèbre par la chanson de la cabarettiste Ines Torelli est devenu, après sa retraite, un randonneur passionné. Il a troqué ses skis contre des chaussures de marche et, été comme hiver, il fait sa promenade avant de rejoindre l’hôtel des Krause pour y déguster un thé froid maison.
D’Arosa à Lenzerheide N° 1386
Arosa, Prätschli — Lenzerheide, Rothornbahn • GR

D’Arosa à Lenzerheide

Sans équipement, il est difficile de progresser dans un paysage hivernal enneigé. Il faut aux randonneurs des raquettes ou des skis revêtus de peaux, à moins que le chemin ne soit déjà tracé et ainsi rendu sûr. C’est le cas du sentier Heidi & Gigi, qui relie Arosa à Lenzerheide: il requiert une bonne dose de technique. Non seulement il est aplani avec un engin à chenilles, mais il comprend également un petit tronçon technologique, le téléphérique de l’Urdenbahn. Ce dernier mène du Hörnli, au-dessus d’Arosa, au col d’Urdenfürggli, du côté de Lenzerheide, à 1,7 km de là. Si l’on préfère la variante sportive de cette longue randonnée, on peut partir du haut plateau de Prätschli, au-dessus d’Arosa, accessible avec le bus local. Après un échauffement agréable sur le versant ensoleillé du domaine skiable d’Arosa, on attaque l’ascension raide et parfois cahoteuse du Hörnli. On flotte ensuite en silence à bord du téléphérique moderne qui franchit, sans l’aide d’un seul pylône, la réserve naturelle sise dans le haut de la vallée de l’Urdental. Après deux brèves descentes en télésiège, on rejoint un chemin stable tracé avec habileté à flanc de montagne, sans quitter des yeux les larges versants baignés de lumière de la vallée de Lenzerheide. Après l’alpage de Scharmoin, le chemin pénètre dans la forêt pour rejoindre, plus bas, le lac de Heidsee. Sur certains tronçons, randonneurs et lugeurs se partagent le terrain. Depuis Lenzerheide, on peut revenir à Arosa via Coire avec le car postal et un chemin de fer à voie étroite.
Hiver paisible dans le Val d’Avers N° 1396
Avers, Juppa • GR

Hiver paisible dans le Val d’Avers

Jeter un coup d’œil au-delà de la frontière septentrionale de leur empire faisait frémir les Romains, car c’est là que s’étaient installés les Gaulois, ces barbares aux mœurs effrayantes et à l’affreuse langue. La zone frontalière était en quelque sorte l’antichambre de cet enfer étranger des Pré-Gaulois, un mot qui se rapproche de l’actuel Bregaglia, germanisé en Bergell. La vallée de Bergalga n’est pas le val Bregaglia, mais le nom trahit bien leur proximité. Autrefois, les habitants du val Bregaglia ne craignaient pas d’effectuer une longue marche par des cols élevés pour aller faire paître là-bas leurs vaches en été. En hiver, lorsque l’alpage est désert et enneigé, un silence absolu règne dans la vallée. Ici et là, seuls quelques skieurs de fond, skieurs de randonnée et, bien sûr, randonneurs la parcourent. Ces derniers disposent d’un bel itinéraire bien aménagé sur un large tracé. La randonnée part de l’arrêt de car postal «Avers, Juppa». Une petite route descend vers le domaine skiable familial à l’entrée de la vallée. La première partie de la randonnée est totalement plate et passe en-dessous des maisons de Vorder Bergalga. Ici déjà, le panorama est à couper le souffle. La vallée de Bergalga n’est pas du tout étroite et encaissée, c’est un vaste haut-plateau d’où la vue sur les montagnes alentour est magnifique. La randonnée hivernale prend fin sur un charmant alpage. En suivant le versant oriental de la rivière Bergalga, on arrive à l’Alp Hinter Bergalga (présente sur la carte nationale sous le nom de «Olta Stofel»). Devant la petite cabane, bancs et tables invitent les marcheurs à manger leur pique-nique au soleil en admirant la vue. Le chemin de retour jusqu’à Juppa est le même qu’à l’aller.
Une cascade enfouie N° 1346
Wergenstein, Tguma — Gasthaus Rofflaschlucht • GR

Une cascade enfouie

Les habitants ne s’étaient pas trompés sur le grondement qu’ils entendaient dans les gorges de la Rofla, derrière l’auberge, supposant qu’il s’agissait d’une cascade. Durant l’hiver 1907, l’intrépide propriétaire de l’auberge, Christian Pitschen Melchior, a commencé à creuser un chemin dans la roche jusqu’à la cascade à coups d’explosifs. Sept ans plus tard, il est venu à bout de son dur labeur. On pouvait dès lors randonner jusqu’à la cascade et même passer derrière le Rhin postérieur au prix de 1 franc. Grâce à cette attraction, l’aubergiste au bord du chemin muletier s’était assuré son avenir. La randonnée jusqu’aux gorges de la Rofla traverse le Parc naturel de Beverin. On passe par des pâturages alpestres entre Tguma, au-dessus de Wergenstein, et Farcletta digl Lai Pintg, puis par le lac Lai da Vons, avant de redescendre à Sufers. En chemin, on voit que de nombreux efforts ont été faits afin d’endiguer l’exode dans l’Unterland. A commencer par l’hôtel Capricorns à Wergenstein. Plus bas, dans la vallée, entre Sufers et les gorges de la Rofla, le chemin se déroule sur la voie historique via Spluga (itinéraire de La Suisse à pied n° 50). La randonnée se termine derrière la cascade. Pour la rejoindre, on accède à la galerie creusée dans la roche depuis une petite porte dans le fond de l’auberge. Ce spectacle de la nature reste très impressionnant, même lorsque l’eau du Rhin postérieur est retenue et que la quantité d’eau projetée sur la roche est moindre.
Sur les traces des Walser du Fondei N° 1383
Langwies • GR

Sur les traces des Walser du Fondei

Le Fondei est une vallée d’altitude, elle-même sise dans la vallée du Schanfigg. Il y a 700 ans, les Walser vinrent s’y établir en provenance du nord. Considérés comme un peuple à part entière, ils avaient l’indépendance chevillée au corps, mais aussi une réputation de travailleurs. Ici et là, ils avaient défriché des vallées entières pour les rendre cultivables. Les notables de la vallée leur accordèrent ainsi l’asile. Cette randonnée en luge mène sur les traces des Walser dans la vallée de Fondei. Débutant sur la place du village de Langwies, l’itinéraire hivernal emprunte la route enneigée (le chemin utilisé en été dans le fond étroit de la vallée est fermé en raison du danger d’avalanche). Le premier tronçon, raide, monte à travers la forêt. Après une bonne vingtaine de minutes, on atteint une bifurcation: pour la vallée de Fondei, prendre à droite. Après 45 minutes, on atteint une galerie qui protège des chutes de pierres et de la neige avant de déboucher sur un paysage ouvert et vaste, parsemé de maisons isolées: c’est la vallée de Fondei. Autrefois, les Walser y habitaient à l’année. Mais ce temps est révolu. En été, les maisons accueillent les vacanciers. Et en hiver, la vallée est déserte. Seule la cabane du Skihaus Casanna reste ouverte, accueillant les visiteurs dans une salle chauffée par un poêle. La descente en luge emprunte le même chemin qu’à l’aller, mais à toute vitesse cette fois. Le record établi pour les 5 kilomètres de descente est de 3 minutes et 54 secondes. Il a été enregistré fin février lors de l’une des courses de luge annuelles de Langwies.
Dans le Val Poschiavo 1 N° 1344
Poschiavo — Miralago • GR

Dans le Val Poschiavo 1

Un vent frais souffle sur le Val Poschiavo. Il y a quelque temps, une poignée de touristes, de paysans et de producteurs malins se sont associés pour promouvoir les produits locaux. Menus locaux à l’hôtel, pain au sarrasin de la région, tisanes et épices de la vallée ... Les produits bio ici sont labellisés «100% Val Poschiavo» et ne réjouissent pas que les clients. Les randonneurs aussi peuvent rencontrer certains producteurs. Par exemple, près des champs de sarrasin, dont la mouture se fait aujourd’hui encore à la pierre meulière à San Carlo et l’emballage à la main. Ou près des champs d’herbes aromatiques colorés, d’où proviennent thés et épices. On les trouvera près de Le Prese. La randonnée, facile, commence à la gare de Poschiavo. On traverse bientôt la via di Palaz et ses maisons de maîtres, avec leurs jardins où poussent déjà quelques herbes et plantes. On marche encore un peu sur l’asphalte jusqu’à Li Curt, puis le long d’une digue, toujours en suivant la rivière Poschiavino, jusqu’à ce que le chemin mène le long des premiers champs d’herbes aromatiques. De temps en temps, il souffle un vent mentholé. On se réjouit à la vue des jolis soucis orange. Les plantes sont récoltées en été et à l’automne, elles sont séchées, puis transformées en thés, en épices ou en bonbons. On passe devant le camping et d’autres champs d’herbes aromatiques, puis on arrive sur le chemin des rives du Lago di Poschiavo. Avant de bifurquer vers le sud, celui-ci passe d’abord par une gravière et plusieurs aires de grillade. Et le calme revient sur le chemin bien aménagé qui progresse tranquillement entre l’eau, la paroi rocheuse escarpée et des tunnels, jusqu’à Miralago.
Dans le Val Poschiavo 2 N° 1345
Fda Ospizio Bernina — Cadera • GR

Dans le Val Poschiavo 2

Le Val Poschiavo était enfoui sous un énorme glacier durant la dernière période glaciaire. L’eau de fonte a taillé de gigantesques moulins glaciaires près de Cavaglia, appelés ici «Marmites des géants». Les pierres ont creusé la roche avec une force inouïe, le plus profond moulin mesurant plus de 14 mètres. A la fin de la période glaciaire, les moulins se sont remplis de terre et de cailloux. Des bénévoles les ont vidés et on peut aujourd’hui les visiter gratuitement. La randonnée commence tranquillement. Une route de gravier part d’Ospizio Bernina et mène jusqu’au barrage, puis jusqu’à Poz dal Dragu, où l’on prend un sentier qui descend au Lagh da l’Ombra, un petit lac paisible. Puis on attaque la montée – la seule véritable de cette randonnée – avant que le chemin passe devant des épicéas, des blocs erratiques et quelques vues dans le vide. De l’autre côté de la vallée, le train serpente vers le haut. Au-dessus, il y a le restaurant d’Alp Grüm et plus haut encore, le glacier du Palü. On entame bientôt la descente pour Cavaglia et ses moulins glaciaires. Le chemin, qui se termine à Cadera, est une ancienne route commerciale pavée. On ne peut pas dire avec certitude si la famille Fahrender, qui chemine dans une légende locale, est passée par ce chemin. Mais on sait qu’elle a traversé les gorges de Cavagliasco, où la mère, âgée et fatiguée, a demandé de faire une pause. Ses fils, affamés et impatients, n’ont montré aucune compréhension et ont précipité la vieille femme dans les gorges. Avant de s’écraser, elle a maudit sa famille et la roche s’est ouverte, entraînant ses fils avec elle.
Les Andes en Engadine N° 1340
Spinas — Champfèr • GR

Les Andes en Engadine

En octobre, dans le Val Bever, l’herbe est brune, les pierres sont grises, parsemées de lichens verts, et le ciel de l’Engadine est d’un bleu profond. Ces couleurs rappellent son pays à Yussif Calderón, un ancien guide de montagne de Bolivie qui travaille aujourd’hui comme médecin en Suisse. Sur le plan topographique, le Val Bever présente aussi d’étonnantes similitudes avec le haut-plateau bolivien. Le Piz Grisch, par exemple, évoque l’Illimani, le sommet qui culmine à 6438 mètres et qui est bien visible depuis La Paz. Alors qu’en été, les randonneurs quittent la gare de Spinas pour se diriger en général vers la cabane Jenatsch, plus tard dans l’année, le chemin passe par le col de Suvretta et rejoint Saint-Moritz. C’est une longue et belle randonnée qui s’effectue le plus souvent au-dessus de la limite de la forêt à travers une région alpine aride. De la gare de Spinas, un chemin peu visible monte d’abord dans les forêts de mélèzes, puis longe le ruisseau Beverin vers Zembers da Suvretta, où le chemin bifurque vers le sud. Il faut alors monter dans la haute vallée Suvretta da Samedan, dont le paysage, la végétation rare et le côté sauvage rappellent la région andine bolivienne. Mais en Bolivie, les Campesinos vivent à plus de 4000 mètres et Yussif Calderón raconte volontiers des anecdotes sur cette population des hauts-plateaux. Du col de Suvretta (2615 mètres), au pied du Julier, la vallée et les imposants sommets de l’Engadine, situés sur l’autre versant de Saint-Moritz, sont splendides. Les montagnes se reflètent dans le Lej Suvretta, un petit lac de montagne qui apparaît juste après le sommet du col. Il ne reste plus qu’à descendre à Champfèr.