Randonner en été • Suisse Rando

1369 entrées ont été trouvées
Hauteurs neuchâteloises N° 1413
Les Verrières, Croix-Blanche — La Chaux-de-Fonds • NE

Hauteurs neuchâteloises

Dans le froid glacial de l’hiver 1871, l’armée des «Bourbaki», en déroute et totalement démoralisée, fuyait devant les troupes allemandes, plus fraîches et mieux équipées. Le destin des dizaines de milliers de soldats menaçait de basculer. Seule issue: la Suisse. Environ 87000 Français franchirent la frontière entre le 1er et le 3 février 1871. La plupart d’entre eux atteignirent le sol salvateur des Verrières, où ils furent accueillis et pris en charge par la Croix-Rouge, fondée peu auparavant. Un chemin thématique aménagé à l’ouest du village frontalier rappelle ces événements. Ce petit circuit est le point de départ d’une randonnée de deux jours à travers des pâturages, des forêts et sur des hauteurs panoramiques. La première étape mène au haut plateau de Haut des Joux en passant par Les Bayards et La Roche, situés au pied de la chaîne du Crêt du Cervelet. On redescend ensuite de Grande Joux pour arriver à la première destination, Les Ponts-de-Martel. Près de la moitié de ce tronçon est malheureusement doté de revêtement dur, mais il recèle des points de vue magnifiques, comme le Signal des Français. La seconde étape commence par une montée dans la petite gorge de Pouette Combe, qui n’en est pas moins impressionnante. Ensuite, on monte et on descend dans les pâturages jusqu’aux hauteurs panoramiques du Grand Sommartel et du Communal. Puis, après une petite descente, le paysage change subitement. Des rangées de maisons et de hauts immeubles se pressent les unes contre les autres au beau milieu du vaste paysage jurassien. La randonnée mène au centre-ville de La Chaux-de-Fonds.
Sur la trace des faussaires N° 1414
Saut-du-Doubs (débarcadère) — La Chaux-de-Fonds • NE

Sur la trace des faussaires

Il faut être attentif afin ne pas la rater sur la droite, presque à la hauteur des escaliers taillés dans la roche: même si elle est surmontée d’une plaque indicative, l’entrée de la grotte des Faux-Monnayeurs est plutôt discrète. Après avoir enlevé son sac à dos, le randonneur parvient à se faufiler dans la cavité, qu’éclairent plusieurs orifices. Certes, il plane ici une atmosphère mystérieuse, tout comme aux alentours de la grotte, parsemés de mousse et de chemins creux. Reste qu’aucune mention de faux-monnayeurs actifs dans cette grotte, ni dans sa petite sœur située juste à côté, n’a été retrouvée. Ce nom usurpé, la cavité le doit sans doute à son emplacement isolé, digne d’un repère de bandits. Pour atteindre la grotte des Faux-Monnayeurs, on relie Les Brenets au Saut-du-Doubs en bateau, puis on grimpe dans la forêt du côté suisse de la rivière. Après avoir exploré la cavité rocheuse, on poursuit en direction du Cernil Girard; les arbres cèdent alors la place aux fermes et aux prairies vert tendre. Après le belvédère des Recrettes, les randonneurs empruntent le Sentier Pillichody, balisé blanc-rouge-blanc. Peu avant les Roches de Moron, il faut prendre le chemin qui monte à droite dans la forêt. Depuis la Galandrure, l’itinéraire fait à nouveau la part belle aux pâturages. Passé le Maillard, les randonneurs empruntent l’itinéraire vélo à la lisière de la forêt, direction La Sombaille. Après avoir admiré la vue depuis le Gros Crêt, ils rallient La Chaux-de-Fonds.
Randonnée culturelle aux Grisons N° 1464
Stierva — Savognin • GR

Randonnée culturelle aux Grisons

Curé à Salouf durant la première moitié du XXe siècle, Alexander Lozza fut amené, par sa fonction de confesseur, à connaître les peines quotidiennes des habitants de la vallée, qu’il coucha parfois sur papier dans des poèmes empreints de tristesse, d’humour et d’humeur. Le chemin de randonnée entre Stierva et Savognin a été baptisé «Veia Digl Pader» en son honneur. Plusieurs de ses poèmes ont été reproduits en rhéto-romanche et en allemand sur 13 panneaux placés le long de l’itinéraire. La randonnée débute à Stierva, un village bâti sur une vaste terrasse située bien au-dessus de Tiefencastel. Le parcours traverse un paysage rural notamment composé de vastes prairies. Bien que l’itinéraire soit balisé de bout en bout en blanc-rouge-blanc (chemin de montagne), il passe longuement sur des chemins forestiers en gravier et parfois sur des tronçons goudronnés. Il est donc parfait pour ceux qui veulent disserter longuement sur Dieu et le monde. Ceux qui n’ont pas assez de sujets de discussion peuvent s’inspirer des poèmes du Père Lozza. Les panneaux sont souvent placés près d’un banc d’où l’on voit l’une des nombreuses églises de la région. On peut aussi écouter les poèmes en rhéto-romanche à partir de l’application du Parc Ela. Les centres des villages de Stierva, Salouf et Riom, bien préservés, jouissent du statut de sites d’importance nationale. Peu avant Savognin, on rejoint le lai Barnagn. Cette étendue d’eau n’existait pas à l’époque du Pader Lozza. Elle l’aurait certainement inspiré et on trouverait ici un panneau supplémentaire.
D’Yvonand au vallon des Vaux N° 1465
Yvonand • VD

D’Yvonand au vallon des Vaux

La région du sud du lac de Neuchâtel, entre Yverdon et Payerne, n’est pas vraiment connue pour ses randonnées, car l’autoroute et l’aéroport militaire ont tendance à déparer le paysage. Il est d’autant plus agréable de découvrir le charmant vallon des Vaux, que l’on rejoint à pied depuis Yvonand. L’un des hauts-lieux de la région est la tour Saint-Martin, de 22 mètres de haut, l’unique vestige d’une importante seigneurie médiévale. Construit vers 1240, le château fort - la demeure des seigneurs - était flanqué d’un bourg, mais tout a disparu, excepté le donjon. Lors de la rénovation de la tour au XXe siècle, un escalier en fer a été installé à l’intérieur. Il permet de rejoindre le sommet d’où l’on a une vue dégagée sur les fermes alentour, les pâturages et le Jura. La randonnée débute de manière peu spectaculaire, sur un revêtement dur, à travers des zones d’habitation. Heureusement, le vallon des Vaux sauvage est assez proche. Traversé par la rivière des Vaux, il se caractérise par d’abruptes parois en grès. Avec un peu de chance, les marcheurs pourront voir des chamois. Soudain, le chemin bifurque à gauche et une montée raide mène à la tour Saint-Martin. Le chemin est constamment balisé en jaune mais des chaussures solides sont nécessaires pour parcourir ce tronçon. Une fois que l’on a laissé la gorge derrière soi, le chemin redevient plat et large. Une petite allée bordée d’arbres fruitiers rejoint Chêne-Pâquier qui possède l’une des plus anciennes églises réformées de Suisse. On pourra se désaltérer au restaurant de l’Hôtel de Ville de Chavannes-le-Chêne avant de retourner à Yvonand à travers des paysages de cultures en ne quittant plus des yeux le Jura et le lac de Neuchâtel.
Pèlerinage dans le val d’Entremont N° 1466
Bourg-St-Pierre — Orsières • VS

Pèlerinage dans le val d’Entremont

Qui dit pèlerinage pense en général au célèbre Chemin de Compostelle. Et pourtant, 900 ans après saint Jacques, l’archevêque de Cantorbéry de l’époque, Sigéric de Cantorbéy, parcourut lui aussi un itinéraire devenu l’un des plus importants d’Europe, connu sous le nom de Via Francigena. Cette voie relie l’Angleterre à la France, à la Suisse et à l’Italie. En rentrant de Rome, Sigéric avait inscrit dans son journal de voyage les étapes suisses d’Yverdon-les-Bains, Orbe, Lausanne, Vevey, Aigle, Saint-Maurice, Orsières et Bourg-Saint-Pierre. Ces deux dernières sont les points de départ et d’arrivée de la randonnée. Dès que les marcheurs quittent le centre de Bourg-Saint-Pierre, ils se sentent presque une âme de pèlerins. En direction de Lorette, ils verront la chapelle Notre-Dame du XVIIe siècle. Un tronçon de chemin historique, qui passe près de Lorette et d’Allèves, mène à Palasuit. De vieux murs de pierres sèches bordent ici et là le parcours en contours datant de l’époque romaine, qui fut un sentier muletier jusqu’au XIXe siècle. Le nom de Palasuit vient du latin Palatiolum, qui signifie auberge. A Liddes, les marches de la chapelle Saint-Etienne, du début du XVe siècle, invitent à un arrêt. Après un brusque changement de direction, le chemin se poursuit paisiblement par Les Moulins, Forney et Montatuay. Sur le reste du sentier qui descend en serpentant vers Orsières, les pas se mettent au diapason du doux bruit de la Dranse d’Entremont et des murmures de la forêt. En 1994, la Via Francigena a été l’une des premières voies de pèlerinage à obtenir le titre d’itinéraire culturel du Conseil de l’Europe, avec le Chemin de Compostelle, l’itinéraire de la Hanse et les routes des Vikings. Elles sont aujourd’hui 31 à disposer de ce statut.
Vue panoramique dans le Mendrisiotto N° 1467
Bellavista — Generoso Vetta • TI

Vue panoramique dans le Mendrisiotto

Tout en haut, bien au-dessus du lac de Lugano, trône un étonnant bâtiment, le nouvel emblème du Monte Generoso, dessiné par Mario Botta. L’œuvre imposante, un octaèdre, baptisée «Fiore di pietra» ou «fleur de pierre» possède en effet des pétales en forme de tours qui se penchent vers l’extérieur et se redressent vers le haut. Des restaurants de luxe et des salles de conférence offrent un contraste singulier avec les versants à vocation agricole du Monte Generoso. Le train à crémaillère inauguré en 1890 amène les randonneurs de la station inférieure de Capolago à la station intermédiaire de Bellavista. D’ici, le chemin de montagne serpente à travers forêts et pâturages sur une pente agréable et régulière et sans zigzags étroits jusqu’à la station supérieure du Monte Generoso. Le tracé du train n’est jamais bien loin. Avec un peu de chance, les marcheurs verront le train à vapeur historique. Le dernier tronçon entre la station supérieure et le sommet, rénové en 2017, permet aux randonneurs de monter en toute sécurité, malgré le terrain escarpé. Par temps clair, une vue à 360 degrés les attend: des Apennins aux Alpes bernoises et valaisannes, en passant par la plaine du Pô et le lac de Côme! Attention, un pas de trop vers l’est nous fait franchir la frontière. Seule une borne rappelle le tracé qui sépare la Suisse de l’Italie le long de la crête. Ceux qui ont vu suffisamment d’architecture moderne pourront faire un détour par la grotte des ours, dans laquelle des paléontologues ont découvert en 1988 un grand gisement d’ossements de plus de 800 ours qui vivaient il y a 60 000 environ ans au Monte Generoso. Des visites guidées de la partie ouverte au public sont organisées en été.
Un haut-marais et une abbaye N° 1468
Rothenthurm — Einsiedeln • SZ

Un haut-marais et une abbaye

Le haut-marais de Rothenthurm a été la première zone marécageuse de Suisse à être protégée au plan national en 1987, ce qui lui a valu une grande notoriété. Le long de l’itinéraire pédestre, on verra avec un peu de chance des oiseaux indigènes tels que le pipit farlouse ou le tarier des prés. Comme ces espèces nichent au sol, plusieurs chemins traversant le haut-marais sont fermés au printemps. La grande protection dont jouit le marais profite aussi à la flore, très diversifiée. Au printemps, elle se pare de toutes sortes de couleurs et illumine le paysage. Partout, ce ne sont que gazouillis, chants et bourdonnements. Les jumelles facilitent grandement l’observation. Avec un peu de patience et de chance, les marcheurs verront même des chevreuils et des renards dans ce paysage naturel préservé. Jusqu’à l’Innere Altmatt, le parcours bétonné présente peu d’intérêt. Sur le tronçon suivant, à travers la zone marécageuse, il faut prévoir un peu plus de temps qu’indiqué pour observer la faune. Ceux qui passent ici après le 15 juillet peuvent aussi faire le détour par Bibersteg, fermé jusqu’à cette date-là. A hauteur de l’Äussere Altmatt, le chemin quitte le marais et les randonneurs retrouvent un paysage de cultures. Le contraste est grand. C’est le long de prairies exploitées que le chemin mène au Katzenstrick. Devant la chapelle Maria-End, la vue sur Einsiedeln et les montagnes environnantes est magnifique et le lieu est idéal pour un pique-nique. Après avoir repris des forces, on entame la descente vers le village d’Ensiedeln et le monastère. L’abbaye bénédictine d’Einsiedeln et son église conventuelle est le plus important lieu de pèlerinage de Suisse. Il faut quitter Rothenthurm assez tôt pour pouvoir suivre la visite guidée du site de l’abbaye.
Tragédies et triomphes à l’Eiger N° 1459
Wengernalp — Kleine Scheidegg • BE

Tragédies et triomphes à l’Eiger

Les conditions météo étaient tout sauf favorables lorsqu’en 1952, des secouristes se sont mis en route pour répondre à un appel à l’aide, au péril de leur vie. Un avion militaire américain venait de s’écraser sur le glacier du Guggi. 50 ans plus tard, le glacier a rendu les débris de l’épave. A chaque printemps, la neige des avalanches les charriait jusqu’au sentier pédestre. S’il n’y a plus trace aujourd’hui de cette catastrophe, la vue sur le glacier rappelle sans cesse la tragédie aux randonneurs. Les masses imposantes de roche et de glace de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau semblent à portée de main lorsqu’on descend du train à Wengernalp. D’abord au plat, le chemin traverse des prairies en fleurs jusqu’à un petit bois où il franchit le Nesselbach. Il monte ensuite vers l’est à Haaregg, au-dessous des remontées mécaniques. Un arrêt s’impose avant de s’attaquer à la pente très raide. On peut s’imaginer les souffrances des participants au Marathon de la Jungfrau qui, chaque année en septembre, luttent pour atteindre le sommet à 2100 mètres d’altitude, en passant par la moraine. Après une bonne heure et demie de marche, on atteint le point culminant de la randonnée à la station Eigergletscher. Le long du chemin qui nous amène en 40 minutes à la Petite Scheidegg, des stèles de bois retracent l’histoire mouvementée de la paroi nord de l’Eiger, dont la première conquête date de 1938. Les noms de tous ceux qui ont vaincu la paroi mythique sont gravés dans la pierre sur le trajet, sans oublier ceux des plus de 60 alpinistes qui y ont laissé leur vie. Triomphes et tragédies se côtoient ici dans la région de la Jungfrau.
Balade au sommet à Delémont N° 1460
Delémont • JU

Balade au sommet à Delémont

En quittant la petite ville colorée de Delémont par l’ouest, on découvre un paysage très contrasté et, dans un premier temps, à caractère essentiellement rural. On longe à la sortie de la localité des vergers et des champs où des vaches paissent avec leurs veaux tandis qu’au lointain, de majestueux chênes et frênes bordent le chemin. A la hauteur du château de Domont, il est possible de faire un crochet par le «Sentier didactique» qui permet de découvrir avec ses cinq sens la diversité et le caractère unique de la forêt. Le chemin se poursuit en pente très douce à travers une forêt mixte exploitée. On admire au passage les abruptes falaises calcaires d’où jaillissent çà et là de petits ruisseaux. Après une montée éprouvante, on arrive au restaurant de la Haute-Borne où la famille Montavon nous réserve un accueil chaleureux et nous propose de délicieuses spécialités. Ayant repris des forces, nous passons le point culminant de la commune de Delémont, situé à 930 mètres d’altitude, et nous baladons un long moment à travers de sombres forêts ancestrales d’épicéas, entrecoupées par endroits de hêtraies clairsemées. A la bifurcation pour le Vorbourg, on tombe sur le «Sentier Auguste Quiquerez», tandis que le point de vue du Béridier invite à une petite pause. De là, on a une vue plongeante sur toute la vallée delémontaine dédiée à l’agriculture intensive et sur les sommets du Jura en face. En longeant la crête, on parvient aux ruines du Vorbourg, château presque entièrement détruit par le tremblement de terre de 1356. Après une descente raide par d’étroits sentiers, la balade s’achève sur une magnifique allée de vieux chênes noueux. Il vaut la peine de s’y arrêter un moment pour observer la vie animée dans la couronne des arbres.
Destination: la ville des bords de l’Emme N° 1461
Wynigen — Burgdorf • BE

Destination: la ville des bords de l’Emme

Vers la fin du Moyen Age, la liaison principale entre Berne et Lucerne se faisait notamment par Berthoud et Huttwil. L’un des chemins creux les plus impressionnants de Suisse, dit «Leuenhohle», non loin de Berthoud en forme une étape spectaculaire. Il s’agit d’un chemin creux perpendiculaire à la pente, taillé dans le grès et qui a servi au trafic jusqu’en 1882. Selon des sources historiques incertaines, un meurtre s’y serait même déroulé en 1713, ce dont témoignent deux croix visibles aujourd’hui encore dans le grès. La randonnée commence dans le paisible village de 2000 âmes de Wynigen, situé à 7 kilomètres environ au nord-est de Berthoud. Quelques minutes après avoir quitté la gare et franchi les 100 premiers mètres de dénivelé, on découvre à la lisière de la forêt, au «Jumpfereblick», une vue splendide en direction du Jura. Un chemin un peu monotone descend ensuite à travers la forêt de Hirserewald jusqu’à Bickigen. Avec ses parois de grès s’élevant à gauche et à droite, le dernier tronçon nous offre un avant-goût de la «Leuenhohle». Traversant l’Oberfeld, on passe par le joli hameau de Matten où l’on prend à gauche un chemin en pente raide pour accéder à Hub par la forêt de Weidwald. Là, on traverse la route principale et l’on continue à monter jusqu’au point culminant de la randonnée. Après cela, on entame la descente le long du chemin de Saint-Jacques. Peu avant le restaurant Sommerhaus, le décor change brusquement: entouré de hautes falaises de grès, on s’engage en pensée dans le chemin creux du Guillaume Tell de Schiller. En longeant la lisière de la forêt, on arrive peu de temps après sur le pont de Wynigen d’où l’on aperçoit le château de Berthoud. De là, on continue tout droit jusque dans la ville basse où l’on emprunte les escaliers à droite du parc municipal pour rejoindre la gare de Berthoud.
Chemin du vignoble thurgovien N° 1462
Oberneunforn — Frauenfeld • TG

Chemin du vignoble thurgovien

La fermeture des couvents dans le canton de Thurgovie, en 1848, mit un terme à la communauté de chartreux d’Ittingen. Une collaboration fructueuse entre l’Etat, les milieux économiques et la population a permis de préserver ce site, transformé en hôtel et en centre culturel et de conférences très vivant. Avis aux amateurs de culture: il accueille aussi le Musée d’art cantonal. La randonnée commence dans le paisible village d’Oberneunforn, aux jolies maisons à colombages. Une demi-heure de marche suffit pour rejoindre le vignoble d’Iselisberg. La succession de vignes et de petites cabanes concurrencent sérieusement la vue superbe sur la vallée de la Thur et les Alpes au loin. Au Schafferetsbuck, un panneau panoramique placé sous un chêne majestueux est équipé d’une lunette avec un dispositif de mire. Il suffit de viser l’un des sommets situés entre le Säntis et l’Eiger (ils sont plus de 100!) pour que son nom s’affiche. Encore faut-il, bien sûr, que le ciel soit dégagé. La randonnée se poursuit à travers une forêt aux essences botaniques variées et jusqu’à l’impressionnante chartreuse d’Ittingen, où l’on peut d’ailleurs manger. Le magasin de l’ancien couvent vend différents délicieux produits des exploitations du lieu. Lors de la dernière heure de marche, le parcours longe la Murg à travers le Murg-Auen-Park jusqu’à Frauenfeld, chef-lieu du canton. Ces dernières années, le site militaire inhospitalier a été transformé en une zone récréative où l’on peut voir des geais et des traces de castor. Cet espace répond de manière exemplaire aux attentes du public, célèbre la biodiversité et offre une protection contre les crues. Le parc a d’ailleurs reçu le Prix Schulthess des jardins 2017 décerné par Patrimoine suisse. Autre possibilité: emprunter le car postal qui relie toutes les heures la chartreuse d’Ittingen à Frauenfeld.
Au-dessus de la vallée de l’Ergolz N° 1463
Hemmiken — Sissach, Sissacher Fluh • BL

Au-dessus de la vallée de l’Ergolz

Cette fois-ci, lequel de ces cars postaux faut-il prendre? Ceux qui souhaitent poursuivre leur randonnée dans le «Baselbiet» et qui se posent cette question se trouvent sans doute à la gare de Gelterkinden. Le village agricole de Hemmiken, point de départ de l’excursion, aussi connu pour ses tailleurs de pierre, possède de beaux linteaux de portes de fermes décorés, à admirer en traversant le village. Le premier col est celui du Junkerschloss, d’où l’on voit pour la première fois le Fricktal voisin. Le suivant est celui de la Baregg, tout proche de la ferme homonyme. Son magasin vend des jus de fruits et des sirops locaux, des viandes fumées et des saucisses de bœuf de la race Galloway à acquérir pour le pique-nique. Juste au-dessus du domaine de Farnsburg voisin trônent les ruines du même nom, d’où le coup d’œil sur la région est magnifique. C’est aussi le bon endroit pour étancher sa soif et griller sur le feu la saucisse que l’on vient d’acheter. Les annales ne disent pas si les seigneurs du Moyen Age buvaient déjà de la bière faite «maison», mais ce que l’on sait de source sûre, c’est qu’une bière de Farnsburg a été brassée dès le milieu du XIXe siècle. La randonnée se poursuit par les cols de Buseregg et de Rickenbacher Höhi. Le chemin s’élève ensuite sur une pente raide vers la Sissacher Flue. Là encore, la vue sur la région de Sissach et les vignes est superbe. Le restaurant de montagne de Sissacherfluh, tout proche, sert bien sûr du vin local mais aussi plusieurs variétés de la bière de Farnsburg déjà mentionnée: blonde (Hellblond, Naturblond), ambrée et blanche. Attention, la randonnée n’est pas finie! La descente courte mais très raide jusqu’à l’arrêt du car postal exige une grande concentration, même si le chemin est bien entretenu.
Circuit de randonnée au Val da Camp N° 1405
Camp • GR

Circuit de randonnée au Val da Camp

L’un des plus beaux lacs de montagne des Alpes se trouve dans le Val da Camp, une vallée latérale du val Poschiavo. Une randonnée simple, mais variée, au départ d’Alp Camp, terminus du car postal, mène au lac Lagh da Saoseo. Il faut absolument réserver une place, faute de quoi il faudra voyager debout dans les petits véhicules étroits et se faire secouer durant le trajet cahoteux. Ou pire, ne pas pouvoir monter du tout. Au cours des millénaires, les chutes de pierre ont enfoui la vallée par endroits. Derrière ces monticules de roche, les rivières de montagne se sont transformées en lacs. Plusieurs d’entre eux sont accessibles par les sentiers de randonnée. Mais le véritable joyau, c’est le Lagh da Saoseo. Au loin, l’eau scintille d’un bleu de cobalt, et lorsqu’on s’approche du bord, elle s’avère si claire qu’on distingue chaque pierre au fond du lac. Bien que plusieurs aires de grillades fixes invitent les randonneurs à s’arrêter, il est conseillé de continuer un peu, car le prochain tronçon de la randonnée est une montée assez raide d’environ 200 mètres de dénivelé. Le chemin traverse d’abord la forêt pour finir au-dessus des cimes. Au terme de cette montée, les marcheurs atteignent le Lagh da Viola, un autre bijou de la nature. Par- delà ses eaux turquoises, la vue s’étend vers l’aval jusqu’au flanc sud couvert de glaciers du Piz Palü. Le versant sur la rive est du Lagh da Viola est très raide, ce qui complique quelque peu l’accès. Il convient donc de contourner la moitié du lac et de s’arrêter sur la grande prairie plate à l’ouest du lac. L’embouchure de la rivière de montagne est un endroit idéal pour jouer, construire des barrages et patauger. De là, on redescend à Alp Camp.
Chemins panoramiques dans la vallée de Saas N° 1401
Saas-Almagell — Kreuzboden • VS

Chemins panoramiques dans la vallée de Saas

Le «Sentier découverte de l’Almagellerhorn» est un sentier spectaculaire qui mène à la vallée idyllique Almagellertal le long d’un flanc de montagne raide. Le point de départ, Furggstalden, est facilement accessible en télésiège ou à pied par un sentier en zigzag depuis le fond de la vallée, où coule la Saaser Vispa (Viège de Saas en français). Le sentier compte quelques passages exposés à la vue imprenable, mais bien sécurisés grâce aux marches en métal, aux cordes et aux trois ponts suspendus. Cet itinéraire convient aux marcheurs qui ont le pied sûr. Ceux qui sont accompagnés d’enfants de moins de dix ans opteront plutôt pour l’ascension directe depuis Saas Almagell vers l’Almagellertal, en passant par le Spissgraben. Peu avant le cours d’eau Leebach, les deux itinéraires se rejoignent. L’ascension se poursuit ensuite encore un peu à travers des forêts de conifères. Après l’hôtel de montagne Almagelleralp, les pâturages s’étendent à perte de vue, parsemés de quelques rares mélèzes. Le chemin d’altitude monte jusqu’à 2500 mètres d’altitude et offre une vue époustouflante sur la chaîne des sommets de 4000 mètres qui entoure Saas-Fee. La plupart du temps, le sentier est large et confortable. Seul le flanc de la crête Triftgrätji est très exposé, raison pour laquelle le chemin est plus étroit et sécurisé par des cordes par endroit. Après un virage à droite apparaît la station de télécabine de Kreuzboden, presque à portée de main. Pour y arriver, il faut toutefois encore marcher un peu, car le sentier fait une large courbe, puis traverse un champ vaste et impressionnant de blocs massifs de granit. En été, la région de Kreuzboden est un grand parc d’attractions pour les familles, avec sa grande place de jeu, son énorme toboggan et sa pataugeoire. Les petits peuvent monter à dos de poney, alors que les plus grands pourront s’aventurer sur le petit lac à bord d’un radeau. Pour les adultes, la station propose un sentier de bien-être et de plaisir parsemé de chaises longues et de hamacs.
Au refuge du Wildhorn et par-delà l’Iffighorn N° 1141
Iffigenalp • BE

Au refuge du Wildhorn et par-delà l’Iffighorn

La vallée de l’Iffigtal recèle bien des merveilles. Peu après Iffigenalp, on tombe sur une première cascade, puis on prend la montée à travers le lieu-dit «Egge». On emprunte ensuite un passage semblable à des gorges, avant de se retrouver devant l’un des plus beaux lacs de montagne de l’Oberland bernois, le lac d’Iffigsee. Des parois rocheuses sombres d’un côté et des prairies verdoyantes de l’autre, le son des clochettes au cou des vaches, une explosion de fleurs et, au milieu de tout ça, l’eau d’un bleu profond de l’Iffigsee. Non, il ne s’agit pas de l’un de ces Heimatfilm kitsch, mais d’un vrai paysage. C’est probablement ici que passait la première route du col entre la vallée du Simmental et le Valais, comme en témoigne la découverte de vestiges de murs et de tuiles datant de l’époque romaine. Lorsqu’au Moyen Âge la progression des glaciers en condamna l’accès, on trouva une route alternative par le col de Rawil. On aperçoit déjà le refuge vers lequel on marche depuis le lac d’Iffigsee. La cabane du Wildhorn se présente devant nous après avoir arpenté des pentes herbeuses, une plaine alluviale caillouteuse et après avoir vaincu une dernière montée. Le refuge du CAS trône fièrement entre le Niedhorn et le Schnidehorn et offre une vue imprenable sur la vallée de l’Iffigtal. Impossible de ne pas s’attarder un peu ici, devant un café et une tranche de gâteau ou le menu du jour. Étalée sur deux jours, cette randonnée peut être effectuée en toute tranquillité par des familles ou des randonneurs qui sont plus dans un esprit de promenade. Au retour, on prend la bifurcation au-dessus du lac d’Iffigsee. On poursuit l’ascension sur 200 mètres en direction du sommet de l’Iffighorn, puis on redescend dans la vallée de l’Iffigtal et à Iffigenalp en passant par le Hochberg. On se trouve ici au coeur de la réserve naturelle de Gelten - Iffigen. En été, les pâturages du Hochberg sont recouverts d’edelweiss, d’orchidées et de lis des Alpes. Et en automne, une multitude de touffes colorées essaiment encore les pâturages.
Autour du lac de Thoune N° 0775
Oberhofen, Wichterheer — Gunten • BE

Autour du lac de Thoune

Sur les six ponts suspendus prévus le jour le long du circuit panoramique autour du lac de Thoune, trois sont déjà en place. Celui qui fut inauguré en premier en décembre 2011 passe au‑dessus de la rivière Spissibach près de Leissigen. En octobre 2012, ce fut au tour du pont de Sigriswil d’être mis en service. Ce dernier est le but de la randonnée qui commence près d’Oberhofen. Dès le début, cet itinéraire facile offre un premier point d’intérêt qui récompense les efforts de la montée d’Oberhofen à la Balmflue. Le chemin passe à travers une forêt fraîche et luxuriante, d’abord le long d’un énorme rocher, puis entre de gros blocs de poudingue. Des goulets creux, des rochers surplombants et de larges formations rocheuses jalonnent le chemin. On atteint bientôt le Riderbach. Cette rivière doit encore être traversée par son lit, mais on projette d’y construire un pont suspendu. Le chemin à flanc de coteau se poursuit en direction de Blooch. Un emplacement pour les grillades invite à faire une pause. Le chemin continue à travers la forêt qui laisse sans cesse entrevoir un beau panorama. Un peu avant Erizbüel, le randonneur quitte la fraîcheur ombragée des arbres. Il atteint bientôt Aeschlen et le nouveau pont suspendu qui mène à Sigriswil. Avec ses 340 mètres de long et ses 180 mètres de haut, c’est le plus grand ouvrage suspendu du chemin panoramique. Il n’est pas uniquement emprunté par les randonneurs, mais aussi par les enfants d’Aeschlen qui l’utilisent pour se rendre à l’école.
Expérience spectaculaire dans les gorges N° 1515
Blatten — Ried-Mörel • VS

Expérience spectaculaire dans les gorges

L’impressionnant paysage rocheux des gorges de la Massa est né de l’activité du grand glacier d’Aletsch. La glace a façonné ces gorges pendant des siècles. La première mention écrite du bisse de Riederi, qui les traverse, date de 1385. La randonnée suit donc un itinéraire d’un autre temps et l’on peut facilement s’imaginer à quel point la construction et l’entretien de ces conduites d’eau étaient dangereux. En 1996, le chemin a été ouvert aux touristes: certains passages ont été élargis, des tronçons ont été creusés dans la roche et des cordes ont été installées à de nombreux endroits. Il n’est toutefois pas recommandé aux personnes sujettes au vertige. Au départ de Blatten déjà, le panneau en direction de Ried-Mörel indique «Massaweg». Après quelques pas à travers le village, on franchit le ruisseau du Bruchi-Bach puis, à droite, une forêt où des arbres couchés et des rochers encastrés bordent déjà le chemin recouvert d’aiguilles de sapin. Puis on emprunte brièvement une petite route et le pont surplombant le lac de barrage de Gebidem. L’aventure sur le chemin des gorges peut alors commencer. Une splendide vue plongeante de plus de 600 mètres et un panorama spectaculaire sur la vallée du Rhône attendent les randonneurs. Dès la bifurcation au point 1265, le chemin, moins escarpé, traverse la forêt clairsemée de Rischwald et vient longer le bisse de Riederi. Au hameau de Summerseili, l’itinéraire suit un chemin de campagne au-dessus de la route, puis descend par le village jusqu’à la station de télécabine de Ried-Mörel.
Randonnée d’altitude dans le Pays-d’Enhaut N° 1352
La Videmanette — L'Etivaz • VD

Randonnée d’altitude dans le Pays-d’Enhaut

Le randonneur qui monte dans une des premières télécabines aura peut-être la chance de les apercevoir: près de la station supérieure, des bouquetins aiment venir lécher les pierres salines. Plus tard dans la journée, ils se retirent sur les flancs et versants des sommets environnants. Les roches calcaires abruptes du Rubli contrastent avec les collines du Saanenland. De la terrasse panoramique du restaurant de montagne, on peut observer les randonneurs qui parcourent une via ferrata sur le Rubli ou scruter le ciel à la recherche de gypaètes barbus ou d’aigles. Plus loin, le sentier longe les parois rocheuses en direction du col de la Videman. On traverse alors les flancs de la verdoyante Videmanette, nom donné à la station supérieure de la télécabine d’après la montagne éponyme. Au milieu de prairies alpines fleuries, le chemin descend vers le petit lac de montagne Gour de Comborsin. S’ensuivent de petits passages sécurisés avec des chaînes sur un ressaut rocheux. Bientôt, le terrain redevient plat et, après la traversée d’un impressionnant amas d’éboulis, on arrive sur le Trittlisattel. Le chemin passe par une fissure spectaculaire. On aperçoit alors la face sud de l’imposante Gummfluh. Après le col de Jable débute une longue descente vers L’Etivaz, avec de nombreux points de vue. Avant de rentrer chez soi, il reste peut-être un peu de temps pour jeter un coup d’oeil au centre de visiteurs de la fromagerie, où l’on en apprendra davantage sur la fabrication du Gruyère et où l’on pourra, bien sûr, acheter du fromage.
En route vers le Chüebodenseeli près d’Elm N° 1360
Empächli • GL

En route vers le Chüebodenseeli près d’Elm

Cette randonnée de montagne à destination du lac de Chüebodenseeli est un superbe itinéraire avec une vue imprenable sur le panorama alpin. Le Chevauchement principal de Glaris, le Martinsloch et les sommets enneigés valent l’effort de la raide montée depuis Empächli. En revanche, cette région est très accueillante pour les enfants, qui trouveront certainement leur bonheur sur l’une des places de jeux autour du restaurant, sur la rampe de lavage pour trouver de l’or ou sur le chemin thématique consacré au géant Sardona. Cet itinéraire ne convient toutefois pas aux tout-petits. Après avoir parcouru une partie du sentier thématique à travers la forêt et après avoir mangé à l'un des trois coins grillade, les randonneurs attaquent l’ascension. Comme le sentier est si bien aménagé, la pente semble moins raide qu’elle ne l’est réellement. Peu avant d’arriver au Chüebodenseeli, le massif imposant des Tschingelhörner invite à faire une pause photo. Un dernier effort, et on y est! À droite s’étend le paisible Chüebodenseeli, encerclé par les dents pointues du Mürligrat. Il fait bon s’attarder ici. Hormis quelques exercices militaires, rien ne vient perturber le silence qui y règne. Le lac de montagne est habité par d’innombrables petits poissons et offre de nombreux emplacements pour pique-niquer. En revanche, il n’existe plus d’aire de grillades, il faudra donc se contenter d’un repas froid. Après cette pause dûment méritée, l’itinéraire se poursuit jusqu’au Gelb Chopf, qui se trouve 30 mètres plus haut, au point culminant de la randonnée. Pour la descente, les marcheurs empruntent la piste de ski, bien aménagée, puis un sentier plus large jusqu’à Empächli, où ils pourront se restaurer dans divers restaurants. Ceux qui ont encore de l’énergie peuvent prendre à droite à Oberempächli, longer le Rietmatt jusqu’au Hengstboden, avant de revenir vers Empächli.
L’automne au Freiberg Kärpf N° 1353
Mettmenalp — Kies • GL

L’automne au Freiberg Kärpf

À Mettmenalp, le chemin de randonnée traverse la réserve d’animaux sauvages du Freiberg Kärpf. Afin de protéger les animaux sauvages rares et en voie de disparition, la chasse y est interdite. Au cours de cette randonnée, on aura peut-être la chance d’apercevoir un aigle ou un gypaète barbu tournoyant dans le ciel, ou encore des bouquetins, des chamois, des marmottes et d’autres animaux sauvages. Fondée en 1548, cette réserve est la plus ancienne d’Europe. Elle a été nommée après le Kärpf, dont le sommet est bien visible depuis la cabane de Leglerhütte. Mais avant d’atteindre cette cabane CAS cernée d’un paysage magnifique, le chemin longe le lac de Mettmensee, aussi appelé Garichtisee. Une vue incroyable sur les cimes craquelées du massif du Glärnisch, dont le Vrenelisgärtli, s’offre alors aux randonneurs en direction du barrage de ce lac artificiel achevé en 1931. Lorsque le chemin est gelé et bordé de glaçons, il faut être prudent en longeant la rive. À Niderenalp, des boissons ainsi que des produits d’alpage sont disponibles durant la saison d’estivage. Le chemin de randonnée de montagne grimpe ensuite en douceur vers la Leglerhütte. Cela vaut la peine de faire une pause à ce bel endroit! Depuis un éperon rocheux, la vue donne sur les eaux chatoyantes des lacs de montagne d’Engisee et de Chammseeli, qu’on atteint après une descente escarpée en zigzag. Après une petite montée sur le versant opposé, l’itinéraire mène au Franzenhorn et longe ensuite la vaste croupe herbeuse jusqu’au Schönaufurggeli. Ne reste plus que la descente vers Kies, qui peut être raccourcie en TaxiAlpin afin de ménager les genoux.
Imposante Bergwelt im Berner Oberland N° 1524
Kandersteg • BE

Imposante Bergwelt im Berner Oberland

«Wo sich heute die Firnmulden und Gletscher der Blüemlisalp befinden, waren früher grasreiche Weiden. Es kam vor, dass die Kühe dreimal des Tages gemolken werden konnten.» Mit diesen Worten beginnt die Sage der Blüemlisalp. Steht man heute am Ufer des darunterliegenden Oeschinensees, so kann man sich kaum vorstellen, dass unter dem Blüemlisalphorn einst Weiden gewesen sein sollen. Etwas Mystisches strahlt dieser Ort dem Betrachter jedoch immer noch aus. Kurz nach dem Start beim Bahnhof Kandersteg wandert man ein Stück auf der «Bundesrat Adolf Ogi-Strasse» in Richtung Talstation der Gondelbahn. Der Weg führt danach weiter aufwärts dem Oeschibach entlang bis zum Kraftwerk, wo ein Wegweiser mit der Aufschrift «Bergstation Gondelbahn» nach links zeigt. Ab hier geht es auf einem Bergpfad recht steil aufwärts, bis der Wegpunkt «I de Huble» erreicht wird. Schon bald ist danach die Bergstation erreicht und eine Pause bei dieser fantastischen Aussicht verdient. Via Läger und Restaurant zur Sennhütte gelangt man in einer knappen halben Stunde zum Oeschinensee, der mit einer Fläche von 1.1 km2 zu den grösseren Bergseen gehört. Es ist ein imposanter Blick, wie sich die bis 2000 Meter höher gelegenen Gipfel im klaren Wasser spiegeln. Ein kurzes Stück geht es nun dem See entlang, bevor beim Bergrestaurant Oeschinensee der Abstieg zurück nach Kandersteg folgt. Die Fahrstrasse wird schon bald verlassen und der Weg führt danach, teilweise die Skipiste benützend, hinunter bis zum Kraftwerk. Ab hier folgt man demselben Weg des Aufstiegs bis zur Brücke, die über den Oeschibach führt und überquert diese. Auf der linken Seite des Oeschibaches geht es nun ins Dorf, wo diverse Gaststätten zu einem Trank einladen.
Randonnée historique au col de l’Albula N° 1520
Preda — Station Bergün/Bravuogn • GR

Randonnée historique au col de l’Albula

Cette randonnée plaira tant aux passionnés de trains qu’aux amoureux de la nature. Le passage entre le tunnel de l’Albula et le viaduc de Landwasser sur la ligne de l’Albula des Chemins de fer rhétiques (RhB) est un chef-d’œuvre de l’époque des pionniers du chemin de fer. Le tronçon est protégé depuis 2008, car son tracé est exceptionnel. Les «Chemins de fer rhétiques dans les paysages Albula/Bernina», inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ne comprennent pas seulement les deux célèbres lignes, mais aussi le magnifique paysage. La randonnée commence peu après la gare de Preda par une première traversée de la voie ferrée. Il est impossible de se perdre grâce aux panneaux du «Bahnlehrpfad» (sentier didactique ferroviaire) arborant l’autocollant vert de l’itinéraire n° 33. Peu après Naz, on a droit à une belle vue sur la vallée de l’Albula. En chemin, de nombreux panneaux permettent de suivre le tracé complexe de la ligne. En outre, des horaires indiquent le passage des trains aux endroits remarquables. Le chemin descend ensuite, ce qui permet d’observer les différents ponts d’en haut, puis d’en bas. Près de la place de grillade, le chemin s’élargit puis passe devant le petit camping avant d’arriver au pont près de la maison de tir. Il vaut alors la peine de quitter le sentier didactique, de traverser le pont et d’emprunter le chemin menant à la gare par le joli village de Bergün. On recommande également une visite au musée du chemin de fer, où les visiteurs pourront découvrir les aspects actuels et historiques de la ligne de chemin de fer la plus spectaculaire de Suisse.
Chemin historique au Simplon N° 1525
Simplonpass, Simplonblick — Simplon Dorf • VS

Chemin historique au Simplon

Dans le cadre du développement économique du col du Simplon, un sentier muletier a été aménagé il y a environ 300 ans par Kaspar Stockalper, un marchand de Brigue bien connu à l’époque. Le sentier a perdu son importance commerciale depuis longtemps. En outre, de nouvelles routes ont été construites. Ces dernières années, la Via Stockalper, ou Chemin de Stockalper, a toutefois trouvé un nouveau souffle. Il faut en principe compter trois jours pour parcourir l’intégralité de l’itinéraire entre Brigue et Gondo. La deuxième étape, qui est aussi la plus facile, traverse des paysages ruraux au sud du col. Le point de départ se situe à l’arrêt de bus «Simplonblick», à côté de la route principale. On remarque toute de suite l’imposant aigle, emblème du col du Simplon, qui surveille le chemin. Son histoire est décrite sur l’un des nombreux panneaux d’information qui bordent le chemin. L’itinéraire est très bien signalisé avec des panneaux bruns portant l’inscription «Stockalperweg». Du hameau de Niwen, on aperçoit le vieil hospice également construit par Kaspar Stockalper. Le passage entre Engiloch et Maschihüs est parfois un peu bruyant, car le chemin longe la route du col juste en dessous de la galerie. On traverse ensuite le ruisseau du Chrummbach avant d’emprunter brièvement une route asphaltée. La chapelle d’Egga, à l’entrée du village, mérite un coup d’œil. Le chemin monte encore un peu à la sortie du village, près de Gletschersturz. Peu après, on aperçoit les maisons du village de Simplon. Une visite s’impose avant d’entamer le trajet du retour.
Aussichtsreiche Davoser Alpentour N° 1526
Schatzalp — Davos Frauenkirch • GR

Aussichtsreiche Davoser Alpentour

In den Jahren 1898-1900 von zwei Zürcher Architekten vorbildlich erbaut, konnte am 21. Dezember 1900 das heutige Jugendstilhotel Schatzalp eröffnet werden. Das Hotel wurde damals als Luxussanatorium konzipiert und war die fortschrittlichste Heilstätte der Region. Gleichzeitig wurde auch die erste Bergbahn in Davos zur Schatzalp gebaut. Bekannt ist die Schatzalp auch wegen prominenten Gästen aus der Vergangenheit, so z.B., dem deutschen Schriftsteller Thomas Mann oder dem britischen Arzt und Autor Arthur Conan Doyle. Der Wegweiser mit der Aufschrift «Davoser Alpentour» ist ständiger Begleiter auf dieser Wanderung. Zunächst wandert man am Rand des wunderschön angelegten Botanischen Gartens vorbei. Der Weg schlängelt sich im Wald ein kurzes Stück aufwärts, bis man unterhalb der Podestatenalp die Weide und gleich darauf das Albertitobel überquert. Im Bereich der Grüeni Alp bieten einige Ruhebänke, darunter auch eine Lesebank, genügend Möglichkeiten, das tolle Panorama auf die umliegenden Täler und Gipfel zu geniessen. Nochmals geht es ein wenig bergan, bevor beim Übergang über den Bildjibach der höchste Punkt der Wanderung erreicht ist. Vorbei an den Erbalpen und Aussererb erreicht man schon bald die Stafelalp. Diese wurde vor rund 500 Jahren von Walsern gegründet. Das 1936 eingerichtete Gasthaus ist ca. 250 Jahre alt und wie früher wird noch immer auf einem Holzherd gekocht. Auf der Stafelalp entstanden auch einige berühmte Werke des Malers Ernst Ludwig Kirchner, so zum Beispiel «die Stafelalp bei Mondschein» aus dem Jahre 1919. Nun folgt der Abstieg, teils auf dem Forstweg, teils über Wiesen, via Matta nach Davos Frauenkirch.