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Jura neuchâtelois en fleurs N° 1663
Les Hauts-Geneveys • NE

Jura neuchâtelois en fleurs

Entre Les Hauts-Geneveys, le point de départ, et les prairies de La Grognerie, il faut franchir quelques mètres de dénivellation pour admirer la «splendeur jaune» que seule une agriculture durable peut faire naître. En mai, tout le sol de la forêt de sapins clairsemée, typique du Jura, se recouvre de narcisses jaunes. Le bulbe de la plante pénètre dans la terre grâce à ses racines lorsque le sol s’érode en surface et que la profondeur de croissance nécessaire est insuffisante. La floraison débute en mai et dure longtemps lorsque les températures sont fraîches. En bas, d’abord, puis sur les collines plus élevées. L’itinéraire monte jusqu’au col. Le sentier de randonnée pédestre officiel descend ensuite vers le nord jusqu’à la Petite Corbatière. Ceux qui veulent voir les champs de narcisses jaunes les plus luxuriants quittent ce chemin et franchissent la colline Derrière-Tête-de-Ran dans le sens longitudinal. Les randonneurs présents à la mi-mai, avant la période de haute floraison, auront peut-être droit au mariage des crocus bicolores et des narcisses jaunes. Depuis Tête-de-Ran, le sentier descend par la Côte de Travers dans la forêt jusqu’au point de départ.
Les collines des Buchsiberge et Wynigenberge N° 1664
Herzogenbuchsee — Wynigen • BE

Les collines des Buchsiberge et Wynigenberge

Après avoir quitté les quartiers périphériques de Herzogenbuchsee, les marcheurs traversent le Löliwald et rejoignent les prairies dégagées et les champs cultivés de Bollodingen. La montée vers le Humberg, en pente raide dans la forêt, s’effectue en partie sur des marches, parallèlement à un chemin creux historique. Dans un paysage de collines bien dégagé, l’itinéraire se poursuit le long de fermes agrémentées de magnifiques potagers et jardins fleuris jusqu’au Wanntalhöchi, point culminant de la randonnée. Ce lieu offre une vue magnifique sur les hauteurs du Jura et sur Oschwand, le village où vivait et travaillait le peintre Cuno Amiet. C’est là que lui-même et son apprenti Bruno Hesse, le fils d’Hermann Hesse, installaient leurs chevalets et s’inspiraient de ce beau paysage vallonné. Un sentier forestier agréablement frais descend en serpentant vers la paisible petite vallée du Mutzgrabe. Le détour par la cascade du Mutzbach, haute de 14 mètres, est indispensable! De l’élévation de Rüedisbach, en direction de Leggiswil et Riedern, la vue est belle et étendue. Les deux derniers kilomètres jusqu’à l’arrivée se déroulent sur un sentier creusé dans une paroi de molasse.
De la vallée de la Thur au lac de Constance N° 1665
Leimbach TG, Kreuzung — Kesswil • TG

De la vallée de la Thur au lac de Constance

Le canton de Thurgovie est surnommé «Mostindien» ou «Inde du moût», en raison de ses innombrables arbres fruitiers. En Suisse, une pomme sur trois et un litre sur deux de jus de pommes viennent de cette région. Au printemps, lorsque les fleurs roses et blanches des arbres fruitiers éclosent et brillent au soleil, le spectacle est superbe! Ces pommiers en fleurs accompagnent les marcheurs entre Leimbach et Sommeri. Leimbach est l’un de ces villages typiques de Thurgovie, calmes et agricoles, comme d’autres que l’itinéraire traverse. Le paysage est bucolique. Parfois, le sentier passe par des champs, près de pommiers et de poiriers. Il lui arrive aussi de franchir la forêt, où les marcheurs admirent un ruisseau et respirent l’odeur de l’ail sauvage, qui pousse ici comme de la mauvaise herbe. La deuxième partie du parcours vers Kesswil, par le Güttinger Wald, est très différente. Que de choses à découvrir dans cette forêt où le vert est à l’honneur et qui compte de majestueux chênes bicentenaires. Ils attirent le regard, tout comme, plus loin, les jolies maisons à colombages de la vielle ville de Kesswil, témoins de la riche histoire de la localité des bords du lac de Constance.
De Seewis à Malans par le Crupspitz N° 1667
Seewis Dorf, Bühelstrasse — Malans Bahnhof • GR

De Seewis à Malans par le Crupspitz

Peu après Landquart, de saisissantes parois rocheuses s’élèvent de chaque côté tandis que le train ou la voiture roule en direction de Klosters. L’entaille, ou Chlus, marque la transition entre la vallée du Rhin et le Prättigau et forme la frontière entre le dialecte des Grisons et le patois Walser, originaire du Prättigau. La Chlus est encore plus renversante lorsque l’on se tient au-dessus de la gorge et que l’on jette un coup d’oeil 700 mètres plus bas. Une occasion qui s’offre plus d’une fois entre le pittoresque village de montagne de Seewis et le belvédère du Crupspitz. Le beau tracé par la forêt et les alpages fleuris, les vues sur le Vilan, la Schesaplana et le Prättigau ainsi qu’un passage par un couloir rocheux au-dessus de l’Islatal sont en outre garants de variété. Un moment fort de la journée est celui de la découverte du narcisse à fleurs rayonnantes, noble et blanc comme neige, dans les prairies maigres autour de Fadära. Depuis Fadärastei, le panorama sur les Grisons, les Alpes saint-galloises et Malans, 600 mètres plus bas, est lui aussi superbe. Le village sinueux aux bâtisses historiques, aux jolis jardins et aux vignobles soignés donne envie de s’y attarder.
Préalpes vaudoises et fribourgeoises N° 1668
Châtel-St-Denis — Oron-la-Ville • VD

Préalpes vaudoises et fribourgeoises

Les sentiers pédestres étant peu nombreux dans la région qui sépare les cantons de Vaud et de Fribourg, le choix de randonnées est restreint. Cet itinéraire passant par des pâturages solitaires et des hauteurs panoramiques satisfera néanmoins tous les marcheurs, même s’il comporte d’abord d’assez longs tronçons sur un revêtement dur puis quelques passages sur de petites routes. Le parcours quitte Châtel-St-Denis en direction de La Rogivue par des prairies doucement vallonnées et des forêts paisibles. A La Rogivue, le trafic routier n’est plus qu’un souvenir. La zone marécageuse des Mosses compte de beaux étangs et de grandes surfaces couvertes de laîches. Le chemin se poursuit, sinueux, vers le hameau du Jordil, pénètre dans le vallon de la Mionne et remonte jusqu’à St-Martin. A Chesalles-sur-Oron, le paysage ressemble à un décor de théâtre. Au-delà du majestueux château d’Oron, situé un peu plus bas, s’étendent de douces collines ondulantes, des forêts, des champs et des villages. Les marcheurs longent la rivière, le Flon, entre Oron-le-Châtel et Oron-la-Ville. L’eau jaillit sur les rochers. Des lieux abrités où le courant est plus calme invitent au repos ou aux jeux d’eau.
Excursion printanière dans le Bois de Finges N° 1669
Sierre, Parc de Finges — Susten / Leuk Bahnhof • VS

Excursion printanière dans le Bois de Finges

Le Bois de Finges doit sa notoriété au fait qu’il se situe à la frontière des langues en Valais. Mais c’est aussi une réserve naturelle exceptionnellement belle et variée, d’une superficie de dix kilomètres carrés. Il s’agit de la plus grande pinède d’Europe centrale et de l’un des derniers paysages fluviaux sauvages de Suisse. La première partie de la randonnée parcourt un labyrinthe enchanteur composé d’élévations boisées et de petits étangs entourés de roseaux. Au printemps, on entend déjà de loin d’innombrables batraciens. Il faut ensuite franchir un vaste plateau, d’abord en légère surélévation sur un barrage puis, à partir du domaine agricole Pfyngut, par une petite route. De grands pâturages, d’où l’on voit bien les sommets environnants, remplacent ici la pinède. Bientôt, la forêt de pins devient plus dense. La paroi nord de l’Illhorn apparaît régulièrement entre les cimes des arbres. La pente abrupte est drainée par l’Illbach, l’un des torrents les plus actifs de Suisse. Plusieurs fois par an, on assiste ici à d’importantes coulées torrentielles. Le fossé se franchit par un pont suspendu. La descente en direction de Loèche/La Souste traverse à nouveau une belle pinède.
Sur les traces des Habsbourg N° 1709
Muri AG — Bremgarten AG • AG

Sur les traces des Habsbourg

Bien que l’itinéraire parte directement de la gare de Muri vers l’est, il faut absolument commencer par faire un détour dans l’autre direction, vers le village et le couvent, pour visiter l’église octogonale de style baroque construite entre 1694 et 1697. Le couvent et ses fondateurs, les Habsbourg, ont marqué le Freiamt de leur empreinte. La randonnée ne suit pas strictement les panneaux jaunes, mais aussi les indicateurs bruns du Freiämterweg. Après avoir visité l’église, les randonneurs retournent à la gare de Muri, empruntent le passage souterrain et continuent tout droit vers la rivière Bünz, qu’ils longent jusqu’au Murimoos, un ancien domaine agricole du couvent. Le chemin bifurque ici à droite vers le Hasliwald. Les marcheurs retrouvent les indicateurs jaunes du sentier s’élevant au Kapf, sur le Wagenrain, la crête orientale surplombant Muri, où se dresse une maison enchantée. Les moines se reposaient du quotidien dans cette auberge, propriété du couvent. Par la crête, puis à travers bois et champs, le parcours mène à Besenbüren et à la grotte de Lourdes dans la forêt. Juste après, il quitte à nouveau le sentier de randonnée balisé en jaune et suit le Freiämterweg. Ce dernier passe par la forêt jusqu’à Staffeln, traverse un quartier de villas puis suit la route principale. Le chemin monte d’abord vers l’école sur la droite puis descend par un sentier étroit et raide à Hermetschwil et à son couvent de femmes. Le chemin qui descend vers la Reuss part de la cour intérieure. Il faut suivre la rivière sur une courte distance vers l’amont, traverser le pont en bois puis longer la Reuss jusqu’à Bremgarten.
De St. Antönien à Partnun N° 1712
St. Antönien, Rüti — St. Antönien, Platz • GR

De St. Antönien à Partnun

Fin mars et toujours aucune trace du printemps à St. Antönien. Dans ce village isolé du district de Prättigau, l’hiver est tenace. Il n’est pas rare qu’à Partnun, point d’arrivée, le jalon au bord du chemin indique 2 mètres de neige. La neige est l’élément dominant de St. Antönien, ou plutôt les avalanches. La vallée est étroite, les versants des montagnes environnantes sont raides. Elles se nomment Chüenihorn, Schafberg, Sulzfluh, Schijenflue, Schollberg et Eggberg. Les paravalanches les plus grands de Suisse, longs de plus de 16 kilomètres, se trouvent sur le Chüenihorn et l’Eggberg. Ernst Flütsch a appris à vivre avec le danger d’avalanche. Durant 36 ans, il a tenu l’auberge de montagne Sulzfluh à Partnun, au fond de la vallée. Que la route pour St. Antönien soit de temps à autre fermée pour des raisons de sécurité, comme en cet après-midi de printemps, n’a rien d’exceptionnel. Le village de Partnun, lui, est sûr. Le hameau ensoleillé au pied de la Sulzfluh a été colonisé par les Walser au XIIIe siècle. La courte randonnée hivernale pour rejoindre Partnun se fait sur une route large, légèrement ascendante. Enneigée, elle est interdite aux véhicules motorisés. Le thème des avalanches est omniprésent. Dans le quartier de Rüti, le point de départ, on aperçoit les paravalanches sur l’Eggberg. Sur les versants, des fissures ou des petites coulées se dessinent sur la neige. La tranquillité et la vue sur les sommets sont exceptionnelles. Seul le gargouillis du ruisseau Schanielabach enneigé se fait entendre. Après s’en être pris plein les yeux lors d’une halte à Partnun, on reprend le même chemin, à pied ou en luge.
Galm, commune des arbres N° 1721
Gurmels — Ulmiz • FR

Galm, commune des arbres

La forêt domaniale du Galm, entre Laupen et Morat, est unique: elle constitue une commune à part entière, peuplée d’animaux, de fleurs et d’arbres. Son secrétaire communal n’est autre que le garde forestier. Le domaine, qui abrite des hêtres tricentenaires, doit son statut unique à Napoléon. Ce dernier l’avait attribué au canton de Fribourg parce que les communes voisines l’exploitaient trop. La forêt majestueuse et calme vaut le détour. Son importance historique accompagne chaque foulée. Un sentier mène aux chênes les plus anciens et les plus caractéristiques. Le circuit s’intègre parfaitement à une randonnée de Gurmels à Ulmiz. Peu après la sortie du village, le chemin rejoint la Bibera, un ruisseau qui doit son nom au maître des lieux, le castor («Biber» en allemand). Ce dernier se plaît dans le cours d’eau revitalisé. On entrevoit ses barrages et les troncs rongés sur les berges. À Liebistorf, l’itinéraire s’éloigne de la Bibera pour monter jusqu’à la forêt du Galm. Empruntant des chemins tour à tour larges ou étroits, il s’enfonce entre les arbres jusqu’à un panneau blanc avec une fée colorée. C’est Galmeline, la fée qui guide les randonneurs sur le sentier de la forêt. Il n’est pas toujours aisé de la suivre sans perdre de vue l’étroit sentier, mais les lieux qu’elle fait découvrir sont magiques. De retour sur le chemin de randonnée, on atteint bientôt la cabane du Galm et sa grande aire de grillade. Il ne reste plus qu’à parcourir durant une bonne heure de larges chemins forestiers pour atteindre Ulmiz, un village tout aussi petit et calme que Gurmels, départ de la randonnée.
Randonnée à Pontresina N° 1722
Pontresina — Pontresina, Godin • GR

Randonnée à Pontresina

Observer un bouquetin de près, voilà qui est impressionnant et peu banal. En mai à Pontresina, les randonneurs ont de fortes chances de vivre une telle expérience. A cette époque de l’année, de nombreux bouquetins descendent de leurs quartiers d’hiver pour brouter de l’herbe fraîche aux abords du village ou lécher les sels minéraux exsudés par le ciment du barrage. Seule règle: ne pas quitter les sentiers. Des jumelles permettent de repérer les animaux et une carte d’excursions aide à trouver un chemin pour s’en rapprocher. Une alternative plus simple consiste à s’inscrire à un tour accompagné gratuit auprès de l’office du tourisme de Pontresina. Au départ de la gare de Pontresina, l’itinéraire traverse le village jusqu’à l’église Sainte-Marie, dotée de précieuses fresques médiévales. On emprunte alors la promenade des bouquetins, un large chemin facile comprenant sept stèles avec des informations sur le roi des Alpes. Pour observer les animaux dans la nature, patience et calme sont de rigueur. Ils se trouvent souvent près du barrage. Peu après, à Ers Crast’Ota, les randonneurs peuvent emprunter le chemin montant en zigzags jusqu’à Unterer Schafberg. On continue ensuite sur le même chemin vers le nord. Au point 1890, l’itinéraire suit le chemin de randonnée en direction de Godin. En juin, les lys orangés et les lys martagons en pleine floraison offrent un camaïeu de rose et d’orange au regard des randonneurs. La randonnée est praticable en mai. Dès juin, les bouquetins montent à l’alpage de Languard. Le troupeau compte 1800 têtes. C’est le plus grand de Suisse.
Un conte d’hiver dans les Préalpes fribourgeoises N° 1641
Buvette des Amis de La Chia • FR

Un conte d’hiver dans les Préalpes fribourgeoises

Le sentier raquettes forme une boucle de 5 km et offre une magnifique vue sur les Préalpes fribourgeoises, le fameux Moléson, le Lac de la Gruyère et le massif du Gibloux. Cette promenade féérique est accessible à tous grâce à sa pente agréable. Le parcours commence à La Chia. Depuis le petit téléski, suivre d’abord les indications pour la promenade n°2, «Petit Tour de La Chia». Puis, on se dirige vers La Grosse-Oubèca, où vous apercevrez la ville de Bulle, la chaîne des Vanils et Le Château de Gruyères. Ensuite, le sentier vous mène à travers les forêts et les pâturages. En suivant les marques roses, vous passerez également devant des chalets typiques de la Gruyère au noms dérivés du patois, tels que «La Savarisa» et «Le Schimbre». Après avoir rejoint le chalet «Ou Chimbo», un sentier sinueux vous emmène au sommet de La Chia. La neige sur ces jolies clairières et la traversée de pittoresques petits ponts en bois offrent une ambiance féérique. Une fois au sommet, vous pouvez admirer le plateau de la Suisse romande. La Chia est la station de ski la plus basse en altitude de la région mais attire tout de même un nombre d’amateurs de glisse. Pour la descente, deux choix s’offrent à vous. Vous pouvez envisager de revenir par le même sentier que la montée. Ou alors vous pouvez faire une boucle en empruntant la descente par le versant Nord-Ouest. Le sentier est assez raide au début, il traverse ensuite les pâturages, la forêt et vous offre une vue magnifique sur le Jura. Vous rejoindrez le «Sentier des Pauvres» qui est marqué avec un panneau indicateur en bois, et finalement arrivez au point de départ. Et pourquoi ne pas terminer cette belle excursion par un rafraîchissement bien mérité aux Buvettes des Amis de la Chia?
 Glacier du Gorner et Gornergrat N° 1723
Rotenboden — Gornergrat • VS

Glacier du Gorner et Gornergrat

Il y a des choses qu’il faut avoir faites une fois dans sa vie. L’une d’entre elles est la montée au Gornergrat, si ce n’est à pied, alors en train, même si le trajet est très onéreux, du moins sans abonnement demi-tarif. Mais le jeu en vaut la chandelle. Du Gornergrat, à 3090 mètres d’altitude, on découvre une vue époustouflante sur les glaciers du Gorner, de Grenz, du Mont Rose, du Zwilling et du Schwärze, du Breithorn, les glaciers inférieur et supérieur du Théodule ainsi que de celui de Furgg, sous le Cervin. Cette randonnée est cependant consacrée à un phénomène naturel propre au glacier du Gorner: des petits lacs de couleur bleu azur et des ruisseaux aux innombrables méandres sont emprisonnés dans la glace blanche, en raison de la température très basse de la glace du glacier du Gorner. Les eaux de fonte et de pluie ne peuvent pas s’infiltrer dans les couches de glace car elles y gèleraient. Elles s’écoulent à la surface et se rassemblent dans des lacs et des ruisseaux en coulant vers l’aval. On les voit lors de la randonnée entre Rotenboden, la dernière station avant le Gornergrat, et le Gornergrat. De Rotenboden, le chemin descend au lac Riffelsee, puis change de direction. Il monte et descend sur de faibles dénivelés, au-dessus du glacier du Gorner, au cœur d’un magnifique paysage montagneux, jusqu’au point 2694. D’ici, l’ascension jusqu’au Gornergrat passe par le Gornerli. Il faut franchir 400 mètres de dénivellation, sur un chemin de randonnée alpine balisé en blanc-bleu-blanc, parfois très raide, dont les pierres se détachent facilement. Par temps sec, dans de bonnes conditions, la montée ne pose pas de problème. Le but? Le Gornergrat, d’où le train redescend à Zermatt.
Un glacier qui s’effrite dans le Lötschental N° 1724
Fafleralp • VS

Un glacier qui s’effrite dans le Lötschental

Si la Lötschenlücke, cet étroit demi-cercle situé entre de hauts sommets, tout au fond du Lötschental, exerce un fort pouvoir d’attraction, le long chemin qui y mène est réservé aux alpinistes. En revanche, la porte du glacier du Langgletscher, à mi-chemin environ, est étonnamment facile à rejoindre par le «Gletschererlebnisweg», un chemin de randonnée alpine. Il débute près du hameau de Gletscherstafel – desservi par le bus menant à Fafleralp –, passe près des derniers chalets, traverse la Lonza, qui recueille toute l’eau de la vallée, et la longe. Après 1 kilomètre environ, le chemin se divise en deux branches qui se rejoignent peu après. Il monte toujours le long de la Lonza jusqu’à la plaine alluviale de Ganderre. A 1998 mètres d’altitude, le «Gletschererlebnisweg» bifurque sur la droite. Il est alors balisé en blanc-bleu-blanc. On voit de loin la porte du glacier, située à 2200 mètres. Elle compte plusieurs ouvertures dans la glace d’où coulent des ruisseaux qui deviennent bien vite des torrents. Il faut traverser le ruisseau sur un pont, grimper par des pierres jusque dans une haute vallée latérale que l’on suit jusqu’à un rocher d’où part le chemin vers l’Anungletscher et la Lötschenlücke. Le «Gletschererlebnisweg», lui, s’élève sur la gauche et monte en pente raide à la cabane Anenhütte. Pour le retour à Fafleralp, le «Gletschererlebnisweg» suit la variante surplombant le lac Guggisee et se maintient donc longtemps au-dessus de la vallée. Peu après le hameau de Guggistafel, il descend vers le cours d’eau Indre Talbach et le longe jusqu’au point de départ de la randonnée.
A travers le karst jusqu'au Fikenloch N° 1725
Melchsee-Frutt • OW

A travers le karst jusqu'au Fikenloch

Elle disparaît, puis ressurgit au hasard d’une source. Dans le calcaire, l’eau a créé un réseau de grottes, mais elle a aussi laissé des traces à la surface des rochers. Le paysage karstique que cette randonnée traverse est un entrelacs fascinant de sillons, de bosses, de dents et d’arêtes, le calcaire étant attaqué par les eaux de pluie et d’infiltration chargées de CO2. La randonnée débute à la station supérieure de Melchsee-Frutt. Surplombé par la crête du Bonistock, le chemin vers Tannalp offre un joli coup d’œil sur les lacs de Melchsee et de Tannensee. A l’auberge de montagne Tannalp, on prend à gauche vers la vallée de Schaftal. Après le petit lac de Vogelbüel, on abandonne sur la droite la route du col de Jochpass pour continuer sur celle qui mène à Hengliboden. Bientôt un chemin de randonnée tourne à droite. Il mène au lac de Follenseeli par le lapiaz puis à la grotte de Fikenloch sur une crête qui s’interrompt brusquement dans la vallée d’Engelberg. Une lampe de poche est indispensable pour explorer la grotte par ses propres moyens jusqu’au livre d'or. La descente par l’Engstlenalp est conseillée. On suit le même chemin jusqu’au panneau indicateur de Vogelbüel, puis on tourne à gauche sur la route qui mène à Engstlenalp par Schaftal. Le lac d’Engstlensee est idéal pour se ressourcer. On y trouve un bloc erratique qui dégage autant d’énergie que les pyramides de Gizeh. Un lieu fort ou, comme l’exprimait en été 1866 le physicien et alpiniste britannique John Tyndall: «L’une des plus ravissantes stations des Alpes». De retour à Tannalp, on suit le joli sentier dominé par le Spycherflüö.
De Châtillon à Moutier par les plis du Jura N° 1624
Châtillon JU — Moutier • JU

De Châtillon à Moutier par les plis du Jura

Heureusement, les structures politiques n’ont aucune influence sur les paysages et les plaisirs de la randonnée. Bientôt, une deuxième votation décidera de l’appartenance de Moutier: Berne ou le Jura? Peu importe le résultat: les randonneurs savent que les frontières existent avant tout dans les têtes et qu’ils peuvent, dans tous les cas, se réjouir d’une journée palpitante. Plusieurs restaurants aux horaires souvent irréguliers invitent à se restaurer. Mieux vaut donc appeler en amont si l’on ne veut pas risquer de se trouver devant des portes closes, la faim au ventre. Le chemin quitte Châtillon (JU) au sud et traverse des gorges boisées sur une route d’alpage jusque dans une vaste cuvette parsemée de prés. Après un autre pan de forêt, il contourne une crête, laissant apparaître les petites maisons de vacances de La Montagne, flanquées sur le versant de façon presque surréaliste. La randonnée se poursuit sur un sentier étroit à travers une forêt dense et des hautes herbes. L’itinéraire suit plusieurs crêtes et hautes vallées bordées d’arbres, offrant un tableau idyllique de pâturages ou de haies. Parfois, les chemins à travers les prairies sont à peine visibles, c’est pourquoi il faut être attentif aux marquages, en partie très espacés. Jeter de temps à autre un œil sur la carte ne peut pas faire de mal, surtout en dessous des Arsattes pour ne pas se perdre en lisière des forêts et dans les prés. Une fois arrivé dans la forêt qui surplombe Moutier, ce n’est plus un problème. Le Stand offre un bel emplacement pour des grillades, puis le chemin contourne la petite ville par le haut avant de rejoindre la gare par l’est.
Là où Zurich touche la Suisse centrale N° 1778
Albispasshöhe — Zug • ZH

Là où Zurich touche la Suisse centrale

L’histoire de la soupe au lait de Kappel tient peut-être plus de la légende que du fait historique. Mais randonner dans la région frontalière des cantons de Zurich et de Zoug donne envie de croire à la réconciliation des Zurichois protestants avec les catholiques de Suisse centrale. C’est en 1529 que les fantassins des deux armées cuisinèrent et dégustèrent une soupe ensemble. Les soldats de Suisse centrale avaient apporté le lait, et les Zurichois le pain. Aujourd’hui, le mémorial «Milchsuppenstein» rappelle ce repas décisif. De la chaîne de l’Albis, on aperçoit presque toutes les terres des anciens ennemis. Et la vue est vraiment fantastique. Du col d’Albispasshöhe déjà, où débute la randonnée, on voit le lac de Zurich. Le chemin monte à la tour d’observation de Hochwart, puis à Bürglen, et enfin à la colline de l’Albishorn. En redescendant par les jolis hameaux d’Oberalbis et de Husertal, le regard est aimanté au loin par le lac de Zoug et les Alpes de Suisse centrale. Sur le chemin qui mène à Baar, on franchit la frontière entre les deux cantons. Un petit détour par le mémorial de la soupe au lait est obligatoire avant de venir longer le ruisseau Lissibach jusqu’à la rivière Lorze. Dès lors, il est presque impossible de se perdre: jusqu’au bord du lac, l’itinéraire suit toujours la rivière. Il n’y a que près du biotope, après le passage souterrain de l’autoroute à Baar, qu’il faut faire attention de suivre l’Alte Lorze et non le canal de la Lorze. Le canton de Zoug a récemment aménagé le dernier tronçon manquant du chemin le long de la jolie petite rivière jusqu’au lac, ce qui lui a valu le Prix Rando 2020 de Suisse Rando.
Sur les flancs du Moléson N° 1612
Plan-Francey — Neirivue • FR

Sur les flancs du Moléson

La randonnée débute à Plan-Francey (1518 m) au pied du Moléson, roi des sommets fribourgeois dominant Gruyères et son château. A flanc de coteau, l’itinéraire débute par le sentier botanique et ses 150 espèces de la flore préalpine jusqu’au chalet d’alpage du Gros-Moléson. Le parcours en balcon sinue, descend et monte sur une crête pour arriver à La Vudalla. Modeste sentinelle au chevet du Moléson, cette pointe fut autrefois une piste de ski réputée. Les installations ont été démontées, mais ses pentes raides au nord sont encore prisées par les amateurs de ski de randonnée. Le point de vue à 360 degrés sur la Gruyère est magnifique, mais il faut songer à descendre les près de 1000 m de dénivelé vers Neirivue. Après un passage en forêt, le randonneur arrive sur l’alpage des Dovalles dans une clairière bien pentue. De ce chalet, une route carrossable permet de gagner le village de Neirivue. Ce versant adroit de l’Intyamon, partiellement boisé, sec et ensoleillé, est considéré comme un site important pour la biodiversité, avec une flore et une faune particulièrement riches. Avant d’entrer dans le village, le sentier passe à proximité d’une pisciculture productrice de truites réputées. L’installation est alimentée par une eau de source jaillissant juste au-dessus du village après avoir suivi quelque 7 km de réseaux karstiques souterrains (depuis la vallée de l’Hongrin au sud-ouest). Le village de Neirivue a été presque entièrement détruit par un incendie en 1904. Reconstruit, il a connu au 20e siècle un essor avec les industries du bois et du textile qui font encore en partie son tissu artisanal.
Sur les traces des Walser dans le Prättigau N° 1692
St. Antönien, Rüti • GR

Sur les traces des Walser dans le Prättigau

De nombreux villages et vallées des Grisons tirent leurs origines de la colonisation des Walser. St. Antönien, à 1450 m d’altitude, est un village Walser typique. Niché au milieu de magnifiques montagnes, le hameau est le point de départ de nombreux parcours d’escalade et de randonnées. Celle jusqu’au lac de Partnun commence à l’arrêt de bus «Rüti». On prend ensuite la direction du nord, vers l’intérieur de la vallée, sur la route d’alpage. Très vite, on aperçoit un panneau portant l’inscription «Partnun» pointant vers le chemin à gauche. Avec le remarquable Schijenflue toujours en vue, on traverse des pâturages et des forêts clairsemées avant d’arriver à Alp Carschina Untersäss, puis à la chapelle de Heinzen à St. Antönien. Celle-ci vaut le détour! Le chemin devient ensuite plus raide jusqu’à l’auberge Alpenrösli à Partnun. Après une demi-heure et 150 m de dénivelé, on atteint le lac cristallin de Partnun. Des places de grillade et deux bateaux à rames invitent à faire une halte. L’Autriche voisine se situant juste derrière les montagnes, il n’est pas étonnant que les chemins de contrebandiers soient nombreux. Puisqu’on y est, un tour du lac s’impose avant d’emprunter le chemin du retour. Après une montée et un petit détour par Partnunstafel et l’auberge Sulzfluh, on redescend en direction de St. Antönien. Le chemin du retour, identique à l’aller à partir d’Äbi, permet d’admirer la vallée sous un autre angle. Si l’on a encore un peu d’énergie, on peut marcher jusqu’au centre du village avec ses vieilles maisons et son église datant de 500 ans pour profiter de l’ambiance chaleureuse.
De Liestal à Rheinfelden N° 1656
Liestal — Rheinfelden • BL

De Liestal à Rheinfelden

Le Baselbiet, nom donné à la campagne bâloise, est joliment vallonné. Le point culminant du demi-canton se situe à 1139 mètres, tandis que celui de Liestal, chef-lieu de Bâle-Campagne, se trouve bien plus bas, à 636 mètres. Il s’agit du faîte de la tour panoramique du Schleifenberg, but intermédiaire de la randonnée, que l’on voit déjà depuis la gare. L’itinéraire traverse la vieille ville et des quartiers d’habitation en s’élevant d’abord dans la forêt puis, de façon modérée mais constante, au bord d’une falaise abrupte jusqu’au restaurant de montagne du Schleifenberg. Des percées entre les arbres offrent de premières vues plongeantes sur la plaine. La montée au sommet de la tour panoramique, construction en acier datant de 1891, permet d’avoir une vue totalement dégagée. De la plateforme supérieure, à 30 mètres de haut, on voit par temps clair la Forêt-Noire, les Vosges et la chaîne des Alpes. La descente s’effectue sur une large route forestière en gravier vers le Stächpalmenhegli puis mène par Hersberg à Blauenrain. Les marcheurs découvrent alors l’ancien couvent d’Olsberg bâti dans le vallon de la rivière Violenbach, un site superbe où les prés au doux relief sont couverts d’innombrables arbres fruitiers. L’ancien couvent de cisterciennes abrite une école spécialisée. Derrière les bâtisses médiévales apparaissent au loin des immeubles de haute taille de la ville de Bâle. Un sentier forestier en légère pente descend près du village de Magden. L’itinéraire, en longeant le cours d’eau Magdenerbach, se dirige vers Rheinfelden. Cette cité fondée par les Zähringen est un site d’importance nationale. Les objectifs urbanistiques bien pensés par la ville lui ont valu le prix Wakker, décerné par Patrimoine suisse.
De Klosters à l’Alp Garfiun N° 1657
Klosters Platz • GR

De Klosters à l’Alp Garfiun

À l’est du village de Klosters s’ouvre la vallée de la jeune Landquart. Le torrent a déjà effectué un fougueux voyage depuis le massif de la Silvretta, sur une grande dénivellation, et serpente maintenant au fond de la large vallée. Si la partie arrière de celle-ci n’est pas habitée en hiver, le restaurant de montagne de l’Alp Garfiun, lui, est ouvert. On y accède en suivant un beau chemin de randonnée hivernale. La première partie du parcours mène directement de Klosters Platz, le long de la Landquart, en direction du quartier d’Äuja. De Bündelti, il passe un peu plus haut, à travers champs, en contrebas des maisons de Monbiel, avant de rejoindre la route plus à l’est du petit village Walser. Les randonneurs peuvent éviter de marcher sur ce premier tronçon en empruntant le car postal, au départ de Klosters, jusqu’au terminus Monbiel/Parkplatz. À partir de Monbiel, les véhicules motorisés ont l’interdiction de circuler mais, en hiver, les calèches ont la voie libre. Il n’est pas nécessaire de suivre cette route à l’aller puisque l’itinéraire de randonnée se divise en deux branches, à un kilomètre de Monbiel. Il est conseillé d’emprunter le chemin damé qui monte au hameau de Schwendi puis rejoint ensuite, à une altitude plus élevée, l’Alp Garfiun par le Pardenner Boden. Bien ensoleillé, il offre une belle vue sur l’extrémité de la vallée. Au retour, on peut par contre opter pour la route, qui passe près du lit de la rivière Landquart. Vu que le proche sommet du Gatschieferspitz cache le soleil presque toute la journée jusqu’à fin février, le paysage y est beaucoup plus hivernal et féérique.
Tour en raquettes au Mont Pèlerin N° 1658
Stn. Mont Pèlerin • VD

Tour en raquettes au Mont Pèlerin

Si le Mont Pèlerin ne culmine qu’à un peu plus de 1000 mètres, sa magnifique position au-dessus du lac Léman fait de cette élévation chère aux habitants de Vevey une vraie montagne. L’hiver, deux itinéraires en boucle, balisés pour les raquettes à neige, se combinent à merveille le temps d’une journée. Depuis la station supérieure du funiculaire, suivre d’abord le parcours de randonnée classique, signalé en jaune, jusqu’à la forêt. La petite route enneigée mène ensuite à la clairière de Mivy, où débute le circuit de raquettes proprement dit. La plus longue des deux boucles porte le numéro 1. Le parcours 2 la rejoint sur sa partie nord, au lieu-dit Pré de Joux. Ceux qui, après trois heures, estiment avoir suffisamment marché, empruntent ici la voie de gauche qui monte jusqu’à la cabane de La Mollie. Il est pourtant conseillé de faire une boucle supplémentaire et de choisir le chemin qui mène à plat vers la droite. En contrebas du lieu-dit La Maison Blanche, on rejoint un cours d’eau puis, dans la forêt, la clairière du Bois-de-Ban. Après une pente raide, on atteint le sommet du Mont Chesau. La vue sur le lac Léman et les Alpes savoyardes y est magnifique. La descente, en pente douce, passe par le hameau de Chesau en direction de La Mollie. Il faut ensuite remonter légèrement, par un grand arc de cercle, vers le Pré de la Demoiselle. L’itinéraire traverse souvent la forêt, mais des passages sur un terrain dégagé permettent d’admirer plusieurs fois la vue sur le canton de Fribourg tout proche et le bassin lémanique. La même petite route qu’à l’aller, passant par Mivy, ramène les marcheurs à la station supérieure du Mont Pèlerin.
Au sommet du Monte Caslano N° 1660
Caslano stazione — Magliaso • TI

Au sommet du Monte Caslano

Aussi nommés roses de Noël, les ellébores noirs sauvages fleurissent souvent dès la fin de décembre et offrent leurs belles fleurs blanches lumineuses aux regards jusqu’en mars. En Suisse, ces plantes ne poussent que dans le sud du Tessin. Le Monte Caslano, que les habitants de la région nomment Sassalto, est l’un des sites où elles sont largement présentes. Le gros rocher boisé se dresse telle une immense bosse au bord de la plaine alluviale du Malcantone. Il ne culmine qu’à 250 mètres d’altitude, mais ses pentes parfois raides, ses roches et ses étroits sentiers lui confèrent un caractère montagnard. En général, son ascension ne pose aucun problème, à moins que la région ne soit exceptionnellement recouverte d’une importante couche de neige. En hiver, les marches d’approche et de retour sont un peu pénibles: en l’absence de bateaux à cette saison, le trajet sur un revêtement dur est plus long. La jolie partie ancienne du village de Caslano se situe au pied de la montagne. La montée vers la croupe sommitale s’effectue sur un demi-cercle par le versant sud. En haut, une petite chapelle a été érigée au bord d’une falaise. La vue sur le lac et la région du Sottoceneri est grandiose. Du versant occidental du Sassalto, une descente brève mais raide traverse une forêt de feuillus et de palmiers vers Torrazza, un petit village construit à l’endroit où le lac de Lugano est le plus étroit. Etant donné sa faible largeur, il pourrait passer ici pour une rivière. De l’autre côté de l’eau se trouve le village voisin, déjà italien, de Lavena. On peut faire un signe de la main aux passants qui se promènent le long de la rive, à l’étranger. De retour à Caslano, on emprunte un itinéraire le long de la rive qui mène au hameau de Piatta par une petite route, puis par un charmant chemin.
De Marbach à Bumbach N° 1661
Marbach LU, Dorf — Bumbach, Alpenrose • LU

De Marbach à Bumbach

La haute colline rocheuse de la Marbachegg se situe à la frontière entre l’Entlebuch et l’Emmental. On peut rejoindre son sommet en télécabine et skier sur ses pentes. Des chemins de randonnée hivernale sillonnent ses deux versants. En les combinant, il est possible d’effectuer un parcours contrasté loin de la rumeur des pistes. De Marbach, l’itinéraire suit une petite route droite sur laquelle circulent parfois des riverains. Elle n’est pas entièrement déneigée et, comme elle passe avant tout par des lieux ombragés, la couche de neige reste bien présente, même après de longues périodes d’ensoleillement. Tout au long de la montée et de ses nombreux contours, les perspectives et les vues sont variées malgré les arbres qui, en plusieurs endroits, cachent la Schrattenfluh et le fond de la vallée. A 1300 mètres environ, un changement marquant s’opère. Près d’un embranchement se dresse une belle grange ancienne en bois, derrière laquelle le paysage s’ouvre vers le sud, le Hohgant et la chaîne d’Augstmatthorn. Sans quitter cet impressionnant panorama des yeux, on rejoint sur une pente qui s’élève de manière à peine perceptible la ferme de Wittenfärren. Il s’agit sans nul doute du plus beau tronçon de la randonnée. La suite du parcours, sur un sentier alpin bien raide depuis la ferme d’Unterlochsitli, puis sur une pente moins forte le long d’une petite route, fait passer les marcheurs par Wäldli en direction d’Unterlochseite. Quelques minutes plus tard, le chemin de randonnée hivernale balisé quitte la route pour traverser d’abord des pâturages enneigés puis rejoindre une petite voie d’accès qui descend vers l’arrêt du car postal proche du restaurant Alpenrose à Bumbach.
In einer Stunde um den Berg N° 1696
Caslano Stazione • TI

In einer Stunde um den Berg

Einen Berg zu Fuss umrunden in etwas mehr als einer Stunde, ist das möglich? Ja, am westlichsten Seezipfel des Lago di Lugano, wo sich auf einer Halbinsel der Monte Caslano, auch als Sassalto bekannt, erhebt. Selbst mit einer Gipfelhöhe von "nur" 525 Meter über Meer präsentiert er sich den Besuchern bereits bei der Anfahrt nach Caslano im besten Licht. Die kurze, jedoch landschaftlich reizvolle Wanderung startet bei der gleichnamigen Station und führt entlang der Via Stazione zum ältesten Dorfteil direkt beim See. Ein Abstecher in die engen Gassen des typischen Tessiner Dorfes lohnt sich dabei allemal. Beim Dorfplatz, beziehungsweise der Piazza, folgt man den Wegweisern "Giro/Tour Monte Caslano" und macht sich via "Poncione - Torrazza" im Uhrzeigersinn auf den Weg. Schon bald sind die letzten Häuser von Caslano hinter uns und es folgt eine sehr interessante Naturlandschaft. Hier gibt es auf kleinstem Raum eine Vegetation, welche für die gesamte Tessiner Region repräsentativ ist und daher auch unter dem Schutz der Eidgenossenschaft steht. So sind entlang des Weges Linden, Ulmen, Robinien, Kirschbäume, Kastanien, Eschen, Ahorn sowie zahlreiche Sträucher zu finden. Dank den verschiedenen Gesteinsarten aus unterschiedlichen Zeitepochen ist die geologische Sicht ebenfalls interessant. Hinweise dazu gibt es auf den zahlreichen erklärenden Bildtafeln. Auf halber Strecke erreicht man das kleine Dorf Torrazza, wo schöne Blicke ins schweizerisch-italienische Dorf Ponte Tresa auf den Wanderer warten. Der Rundgang endet auf der Piazza und mündet wieder auf den Weg zurück zur Station Caslano. Trotz des hohen Hartbelagsanteils lohnt sich diese abwechslungsreiche Rundwanderung.