Propositions de randonnées • Suisse Rando Home

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La région de Bellinzone côté soleil N° 1928
Bellinzona — Gudo, Serta • TI

La région de Bellinzone côté soleil

Le Tessin est l’une des régions viticoles traditionnelles de Suisse. Le merlot y est le principal cépage, que l’on cultive sur des parcelles de petite taille, exploitées à titre d’activité accessoire. C’est notamment dans la région de Bellinzone que ce vignoble s’épanouit. Les versants situés au nord de la rivière Ticino bénéficient en particulier d’un excellent ensoleillement. La «Via delle vigne», qui traverse le vignoble, débute à Sementina et mène à Gudo. Il est toutefois possible d’entamer le parcours à Bellinzone déjà et d’effectuer ainsi une randonnée facile et variée le temps d’un séjour d’une journée au Tessin. Le premier tronçon longe la rivière Ticino à travers le parc fluvial de Saleggi-Boschetti. Après un passage sous l’autoroute, le sentier grimpe le long du torrent Sementina. Le chemin viticole se dirige ensuite vers l’ouest en alternant montées et descentes. Çà et là, l’itinéraire passe par des zones boisées offrant de belles vues sur la plaine de Magadino et le Monte Tamaro. La végétation est la preuve éclatante de la douceur exceptionnelle du climat: outre les arbres à kaki, on trouve aussi quelques oliviers isolés et même des agaves.
Blancs pâturages dans le Jura vaudois N° 1929
La Givrine • VD

Blancs pâturages dans le Jura vaudois

Le paysage autour de St-Cergue, au sud-ouest du Jura vaudois, rappelle un peu la Scandinavie. Certes, la chaîne jurassienne se dresse vigoureusement jusqu’à La Dôle avant de s’abaisser vers le lac Léman. Mais, hormis ce sommet, la topographie de la région se caractérise surtout par des formes douces. Hors du village, qui est situé sur un plateau surplombant le Léman, les pâturages typiques du Jura, traversés de forêts de sapins, sont nombreux. Lorsque le sol est couvert de neige, ce qui est plus fréquent ici qu’en plaine vu l’altitude, le paysage est merveilleusement paisible. La mosaïque composée de terrains dégagés et de parties boisées s’étend par vagues jusqu’à l’horizon. La région possède un réseau varié de parcours de raquettes à neige, mais on peut aussi profiter pleinement du charme du paysage avec des chaussures de randonnée ordinaires. Le sentier de randonnée hivernale menant du hameau de La Givrine au refuge de Vermeilley est idéal à cet égard. Il suit un large chemin, à travers des pâturages enneigés et de petites zones boisées. Ici et là, on croise une piste de ski de fond, mais la plupart du temps, la marche s’effectue en solitaire.
Jeux d’ombres dans le Val d’Anniviers N° 1930
Vercorin, poste — Grimentz, Carovilla • VS

Jeux d’ombres dans le Val d’Anniviers

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, du moins pour cette randonnée qui relie les deux domaines skiables de Vercorin et Grimentz. L’itinéraire est tracé sur le versant ouest du Val d’Anniviers, un peu plus ombragé que les pentes ensoleillées de Saint-Luc et Chandolin. Le parcours traverse donc une région qui, en plein hiver, n’est ensoleillée que jusqu’à midi. Au bout de la randonnée, à Grimentz, durant les jours les plus courts de l’année, le soleil disparaît déjà à 14 heures derrière les montagnes. Il vaut donc mieux se mettre en route le matin. La topographie présente un avantage indéniable: même s’il n’a pas neigé depuis un certain temps, le paysage est encore souvent blanc et hivernal. L’itinéraire est presque toujours éloigné des pistes de ski. Après un départ sur une pente bien raide, on progresse dans la vallée par de petites montées et descentes. Le parcours traverse plusieurs fois des forêts ombragées très enneigées mais passe aussi près de mayens ensoleillés, d’où la vue est belle. Le sentier de randonnée hivernale tracé mécaniquement est aménagé sur de petites routes ou sur de larges chemins forestiers et alpins, parallèlement à une piste de ski de fond.
Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois N° 1931
Wauwil — Alberswil, Dorf • LU

Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois

C’est ici que le canton de Lucerne est le plus large. Là où, autrefois, il y avait un lac, asséché au milieu du XIXe siècle, s’étend aujourd’hui l’immense plaine du Wauwilermoos. Une partie de cet ancien site marécageux, devenu terre agricole, est une réserve d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale. Une tour d’observation offre une bonne vue d’ensemble. Depuis le château de Kastelen, la vue sur la région est encore plus étendue. La randonnée entre Wauwil et Albersil passe près de ses ruines. Chemin faisant, on admire le Rigi et le Pilate, et, en arrière-plan, les sommets des Alpes glaronnaises, uranaises et bernoises. L’itinéraire traverse d’abord le Wauwilermoos jusqu’à Schötz, puis passe par des prairies légèrement vallonnées jusqu’à la colline boisée du château. L’ancienne fortification, lieu de résidence des comtes de Kyburg, fut endommagée pendant la guerre des paysans puis tomba en ruine. Le site a été restauré au tournant du millénaire. A cette occasion, une tour d’observation en acier a été intégrée à l’édifice en pierre. De sa plateforme supérieure, une vue spectaculaire s’ouvre, au-delà des remparts, sur le Wauwilermoos et les Alpes.
En raquettes à Ibergeregg N° 1933
Ibergeregg • SZ

En raquettes à Ibergeregg

Le point de départ de la randonnée est le col d’Ibergeregg, accessible en hiver depuis Schwyz ou Oberiberg en voiture ou en taxi alpin. En hiver, il n’y a pas de liaison en car postal. Depuis le restaurant Passhöhe, un itinéraire de raquettes à neige balisé mène d’abord au sud-ouest à travers la forêt d’épineux en direction du Chli Schijen. Le terrain est couvert de marais et entouré de forêts, habitats appréciés par le grand tétras. Pour cette raison, il est très important de ne pas quitter le sentier. En hiver, de nombreux animaux peuvent se dissimuler dans les profondes cuvettes sous les branches retombantes. Les arbres sont parsemés de lichen, ce qui témoigne du peu de lumière qui les atteint et de l’humidité qui règne. Depuis le petit col (point 1502), l’itinéraire repart vers le point de départ, le col d’Ibergeregg. Mais cette fois, il conduit le long de l’abrupt versant sud du Chli Schijen avant de continuer à travers des arbres épars. Par endroits, la vue porte sur le paysage montagneux de Suisse centrale, autour de Stoos. Le Fronalpstock, le Chlingenstock, le Hängst et le Lauchstock forment une imposante crête. Plus à l’ouest se dresse le Pilatus. L’idéal est de se mettre en route tôt. Vers la fin de l’hiver, la neige peut être très mouillée à cause de l’orientation du terrain et de la faible altitude. Les chalets d’Ober Altberg et l’imposante croix dans les vastes pâturages invitent à faire une pause et à pique-niquer au soleil. En passant par Chalchboden, les marcheurs rejoignent une nouvelle zone boisée qui, à l’ouest, mène à la route du col et à Ibergeregg. D’ici aussi, la vue sur les Mythen est remarquable. Pour finir, il ne reste qu’un petit tronçon à parcourir le long de la route avant de rejoindre le point de départ.
De colline en colline en Appenzell N° 1922
Schwägalp, Säntis-Schwebebahn — Kronberg • AR

De colline en colline en Appenzell

Ça monte, puis ça descend. Voilà à quoi ressemblent habituellement les randonnées en montagne. L’itinéraire en raquettes à neige de la Schwägalp au Kronberg est un peu différent: après une montée en pente douce, le tracé se poursuit à la descente mais se termine par une ascension importante. Le parcours a une autre particularité. Même en cas d’hiver doux et peu enneigé, les conditions sont presque arctiques, du moins dans la première partie. En effet, pendant l’hiver, le soleil ne se montre pas de la matinée en raison du puissant rempart que forme le Säntis voisin. Le début de la randonnée traverse donc un paysage souvent très enneigé. Du givre épais s’accroche aux arbres. Les choses changent une fois la cabane de Chammhalden dépassée. Là, le paysage s’ouvre de plus en plus. A l’ouest de l’imposant Alpstein, des rangées de crêtes joliment décalées s’étendent jusqu’au Toggenburg. A l’est, la vue porte vers le Hoher Kasten et les sommets du Vorarlberg. Le soleil a maintenant grimpé au-dessus du Säntis et réchauffe les randonneurs lors de la montée suivante vers le Kronberg. L’air pur et frais de la montagne et le vaste panorama rendent la fin de la randonnée très agréable.
Le versant ensoleillé de Grindelwald N° 1923
Bussalp — Grindelwald, Mühlebach Schule • BE

Le versant ensoleillé de Grindelwald

Le «Höhenweg 1600», dans la vallée de Grindelwald, très prisé en été, est tout à fait plaisant en hiver. Ce chemin d’altitude, sans dénivelé important, traverse des pâturages enneigés et de paisibles forêts. Il doit son nom au fait qu’il se situe essentiellement à une altitude de 1600 mètres environ. L’hiver, le sentier panoramique préparé sous la forme d’un chemin de randonnée hivernale descend de la Bussalp à Holzmattenläger, d’où il longe le versant ensoleillé par de légères montées et descentes. Sur le trajet, on admire plusieurs vues impressionnantes sur le vaste fond de la vallée de Grindelwald et sur le Wetterhorn, le Schreckhorn et l’Eiger. Le panorama est particulièrement beau depuis les cabanes de Holewang et de Nodhalten. Entre les deux, on traverse une pente avalancheuse sans courir le moindre risque, puisqu’en hiver, une galerie est conçue à l’intention des randonneurs. La descente dans la vallée par de larges virages offre une vue saisissante sur le Wetterhorn jusqu’à Milibach. Le parcours longe une petite route qui sert aussi de piste de luge par endroits. Si la neige a déjà fondu, il est plus agréable de retourner à Grindelwald en télécabine depuis Bort.
Boucle en raquettes à travers la Gruyère N° 1924
La Valsainte, Couvent • FR

Boucle en raquettes à travers la Gruyère

Charmey est un paradis pour la raquette à neige. Des itinéraires sont balisés sur le versant ouest du Vounetse et le long du cours d’eau de la Jogne. Un parcours exigeant mais offrant de très belles vues a été aménagé dans la vallée du torrent Javro. Le point de départ est la chartreuse de La Valsainte, probablement l’un des lieux les plus paisibles de Suisse puisque l’ordre des Chartreux auquel appartient le couvent est connu pour son observance très stricte: silence, isolement, prière et travail caractérisent la vie des moines. Les personnes extérieures ne pouvant pas entrer, il est impossible de faire l’expérience du silence monastique derrière les murs de la chartreuse en tant que visiteur. Mais le calme enveloppe aussi la nature alentour, l’agitation et le bruit de la civilisation n’atteignant pas la région. La boucle mène du couvent, tout d’abord sur le versant ombragé, à travers des gorges boisées et des pâturages enneigés, vers la ferme du Pré de l’Essert. La petite chapelle située sur la colline voisine est une belle étape intermédiaire. L’itinéraire, passant par des forêts et sur des terrains dégagés, rejoint La Valsainte en faisant une large courbe sur le côté ensoleillé.
Chemins d’altitude dans la Surselva N° 1925
Andiast, posta — Breil/Brigels, posta • GR

Chemins d’altitude dans la Surselva

La région de sports d’hiver de Brigels-Waltensburg-Andiast dispose d’une variété impressionnante de chemins de randonnée hivernale préparés qui, combinés à plusieurs ramifications et liaisons, forment un réseau attrayant. On peut opter pour un itinéraire défini ou composer son propre circuit en associant plusieurs sections. En procédant ainsi, «à la carte», il est possible d’effectuer l’une des plus longues et des plus belles randonnées hivernales de la région. Elle traverse le domaine skiable mais se situe le plus souvent loin des pistes. Parfaite, donc, pour tous ceux qui cherchent à s’éloigner de l’agitation liée aux sports d’hiver. Le revers de la médaille? Il n’y a aucune buvette ni bar de piste le long du parcours et il faut donc emporter un pique-nique. La randonnée commence dans le village d’Andiast, à l’est de la région, et mène de l’autre côté, à Brigels, en décrivant deux grandes courbes dans les vallées paisibles des torrents Ladral et Flem. Entre deux, de longs passages s’effectuent sur le versant sud ensoleillé et panoramique, au-dessus de Brigels. Les panneaux indicateurs portant les numéros 4, 3 et 14 permettent de s’orienter chemin faisant.
La vallée d’Engelberg en hiver N° 1926
Brunni — Engelberg • OW

La vallée d’Engelberg en hiver

A Engelberg bien plus qu’ailleurs, on est un peu plus près du ciel. On dit qu’au Moyen Âge, des anges, dans la montagne, auraient indiqué à un moine l’endroit où fonder son monastère. Aujourd’hui, les visiteurs ont plutôt les pieds sur terre et aiment fréquenter le vaste domaine skiable du Titlis. Des pistes sont aussi tracées sur le versant du Brunni, de l’autre côté de la vallée, où l’on trouve plusieurs itinéraires ensoleillés pour la randonnée hivernale. Un très beau parcours descend au village depuis la cabane Brunni. Il commence au cœur du domaine skiable, à la station supérieure du télésiège de Brunni, mais ne longe la piste qu’un court instant avant de suivre un chemin réservé aux randonneurs. Après avoir dépassé les cabanes du Rigidalstafel, on descend sur une pente de déclivité modérée, en admirant le Titlis, jusqu’à Ristis, où l’on traverse à nouveau le domaine skiable, avant de le laisser pour de bon derrière soi. La suite de la descente s’effectue sur une pente agréable qui est une petite route à faible trafic. Elle mène par de larges virages jusqu’à Spisboden, puis rejoint Engelberg via Schwand en faisant une large courbe et en offrant une belle vue panoramique.
Paysages alluviaux soleurois et argovien N° 1927
Olten — Aarau • SO

Paysages alluviaux soleurois et argovien

Le dense trafic routier et ferroviaire du Plateau suisse ne s’entend que de loin sur le parcours longeant l’Aar. Par bonheur, la randonnée traverse surtout des paysages alluviaux paisibles et charmants. La plus longue rivière suisse est un but de randonnée agréable en hiver également. Entre Olten et Aarau, des sentiers riverains la bordent presque sans interruption des deux côtés. En combinant des sections des deux rives, on obtient un itinéraire intéressant qui traverse une nature largement préservée, réservant quelques surprises. L’un des plus beaux tronçons se trouve près d’une structure plutôt oppressante. C’est au pied de la centrale nucléaire de Gösgen que l’Aar clapote gaiement comme un jeune ruisseau de montagne avant de se transformer un peu plus loin en un véritable fleuve. Le parc Bally à Schönenwerd mérite le détour, avec ses chemins et zones boisées aménagés de manière géométrique et ses éléments de jardin anglais. Une partie de l’itinéraire passe sur le «Solothurner Waldwanderweg». Des panneaux informent sur les liens existant entre l’exploitation forestière, la protection de la nature, le fonctionnement des centrales électriques et la protection contre les crues.
Dans la nature sauvage du Haut-Valais N° 1808
Giw — Simplon Hospiz • VS

Dans la nature sauvage du Haut-Valais

L’idée de cette balade est de relier à la force du mollet deux célèbres endroits. Au départ, il y a le petit village typique de Visperterminen, célèbre pour la production de son vin blanc, le fameux Heida, également parfois dénommé Païen. Et à l’arrivée, au Col du Simplon, on se retrouve sur un lieu de passage historique entre la Suisse et l’Italie, qui était déjà utilisé à l’âge de la pierre (soit il y a plus de 4000 ans). Afin de démarrer tout en douceur, c’est d’abord un petit télésiège qui nous emmène à Giw, point de départ de la randonnée. Un café sur la terrasse du restaurant, un regard sur les montagnes avoisinantes, notamment le Weisshorn, et c’est parti ! Après trois quarts d’heure de montée, sur un chemin facile, nous voilà au Col du Gibidum. En faisant un (tout petit) détour sur la gauche, on va découvrir le ravissant lac qui porte le même nom que le col. Puis on attaque la descente dans une vallée : le Nanztal. Les arbres qui s’étaient fait rares au Col du Gibidum sont à nouveaux nombreux. Au fond de cette vallée, dans la verdure, coule une rivière : la Gamsa, dont les eaux proviennent de la fonte du glacier de Gamsa et rejoignent le Rhône dans le village de Gamsen. On traverse la rivière par un pont et on monte gentiment en direction du Col de Bistinen, avec ses 2418 mètres le plus haut point du parcours. La beauté des mélèzes et des rhododendrons nous fait oublier la fatigue. Le sentier se fait plus étroit et moins régulier. Le décor devient minéral. Enfin, un fois le col franchi, la descente nous mène en direction du Simplon. Rapidement, nous apercevons le petit plateau sur lequel se trouve l’hospice qui marquera la fin de cette balade.
Vestiges au Val Calanca N° 1916
Selma • GR

Vestiges au Val Calanca

Landarenca, petit village sans voitures où il fait bon se restaurer et passer la nuit, occupe une position dominante. Une centaine de personnes y vivaient autrefois; aujourd’hui, elles ne sont plus que douze à l’année. La forêt s’interrompt sur d’anciennes terrasses agricoles. L’école est devenue un gîte et la poste un bistrot. La randonnée part de Selma. Pratique, le téléphérique qui mène à Landarenca fonctionne en libre-service, si bien qu’il n’est pas nécessaire de mémoriser les heures d’ouverture. Une fois arrivé à destination, il vaut la peine de flâner dans le village. En suivant le panneau indiquant Arvigo, les marcheurs prennent à gauche au sud du village, sur le chemin qui descend. Raide au départ, ce dernier traverse ensuite une forêt clairsemée plus plate offrant de beaux panoramas. Une fois la chapelle San Lucio e Gottardo et son éperon rocheux dépassés, le chemin recommence à grimper. Un nouveau passage plat à travers un paysage rocheux sauvage, puis l’itinéraire descend progressivement vers Arvigo en passant par le mayen de Mont. L’itinéraire rejoint la place du village en passant devant l’église. La façade de la «Casa di Circolo» est décorée des armoiries de toutes les communes du Val Calanca. Et le panneau instructif placé juste à côté présente toutes les armoiries des communes suisses. Un pont en arc permet de rejoindre la rive gauche de la Calancasca. Des criques de sable et des aires de baignade invitent régulièrement à la détente. Le chemin serpente ensuite à travers un talus d’éboulis où d’énormes rochers forment des tunnels et des coins enchanteurs. Après un défilé quasi aussi étroit qu’une gorge, la vallée s’élargit à nouveau et Selma apparaît. Le pont permet de rejoindre la rue principale et l’arrêt de bus.
La Bocchetta di Val Maggia N° 1813
Robièi • TI

La Bocchetta di Val Maggia

Le bout du Val Bavona est une région alpine tessinoise riche en lacs et dotée d’une faune, d’une flore et d’un monde minéral très diversifiés. À 1890 mètres, la vue sur le sommet du Basòdino et le Val Bavona est magnifique. Les randonneurs empruntent le téléphérique de San Carlo à Robièi, puis tournent à gauche pour entamer la première montée, qui mène le long d’un ruisseau sur un haut plateau. Une fois le ruisseau traversé, l’itinéraire suit un passage rocailleux jusqu’au bout du plateau puis, vers un lac, bifurque à droite sur un chemin de randonnée alpine en direction du Lago dei Matörgn. Sous le charme du glacier du Basòdino, le plus grand du Tessin, la randonnée se poursuit par monts et par vaux sur un chemin de randonnée de montagne puis débouche sur d’autres lacs, en dessous du col Bocchetta di Val Maggia. Sur ce tronçon, les roches moutonnées et dos de baleine laissés par le glacier sont bien visibles. Après une petite montée sur un terrain rocailleux, on atteint la frontière entre la Suisse et l’Italie. On est alors au bout de la Suisse, au sens propre comme au figuré, et les rencontres sont rares. Pour avoir une meilleure vue sur le paysage lacustre italien, les randonneurs au pied sûr peuvent monter encore un peu. Pour le retour par le Lago del Zött, le chemin bifurque juste après le petit lac sous le flanc. Dans la Valletta di Fiorina, le retour se fait sur le même chemin, en restant à droite au début du chemin de randonnée alpine. La dernière descente mène en zigzag au Lago del Zött puis longe le côté droit du mur du barrage, sur un revêtement dur, jusqu’au point de départ, à Robièi.
Nature sauvage au sud de Saas-Almagell N° 1815
Heidbodme — Mattmark • VS

Nature sauvage au sud de Saas-Almagell

On pourrait simplement rester au restaurant de montagne Heidbodme. La vue sur le panorama alpin de la vallée de Saas est si belle, la terrasse si confortable et le calme qui règne au-dessus du Furggtälli si relaxant. Mais la longue randonnée qui nous attend nous empêche de trop nous attarder. Le chemin de randonnée de montagne grimpe et pénètre dans l’austère Furggtälli. Des cordes ont été installées aux endroits particulièrement exposés. Plus on s’enfonce dans la vallée, plus l’environnement devient rocailleux. Au col d’Antrona, on passe sur de grandes plaques de roche. Le chemin s’envole le long de la frontière italo-suisse avant de mener au col de Jazzilücke en faisant un crochet par l’Italie et en tournant autour du Jazzihorn. L’itinéraire traverse une paroi rocheuse raide et exposée, qui est certes bien équipée de cordes, mais qui nécessite absolument de ne pas souffrir du vertige et d’avoir le pied sûr. Avec un peu de chance, on apercevra un aigle tournoyer. La vue plonge sur le Lago di Cingino. Le mur de barrage en moellons est l’endroit parfait pour apercevoir des bouquetins, qui viennent y lécher le sel. Derrière le Jazzilücke, on découvre la vallée de l’Ofental, un nouveau monde avec des montagnes et des glaciers impressionnants. Le chemin parcourt des versants caillouteux, puis de magnifiques vallées où coulent des rivières mugissantes, avant d’aboutir au lac de Mattmark. Une partie du glacier de l’Allalin s’est détachée lors de la construction du barrage en 1965. Quelque 500 000 m3 de glace se sont déversés sur les cabanes des ouvriers et 88 personnes, majoritairement des travailleurs italiens, ont perdu la vie. C’est le seul lac de retenue en Suisse qui a coûté la vie à autant de personnes.
A travers le Camin de Biancalan N° 1914
Rossa — Landarenca • GR

A travers le Camin de Biancalan

Le sentier à travers le Camin de Biancalan, un étroit corridor à l’extrémité est du Piz da Termin, relie les Alpes de Rossa et Augio avec les Alpes à partir de Landarenca. C’est un chemin ancestral emprunté par les habitants du Val Calanca depuis des siècles. A l’automne, il est préférable de partir tôt le matin: le soleil reste bas et, dès l’après-midi, il n’éclaire plus les sommets de plus de 2600 mètres. A Rossa, on peut s’offrir un espresso au bar du restaurant Valbella avant de démarrer la randonnée. On prend ensuite la direction de la vallée, passant l’église décorée par l’artiste David Tremlett, pour arriver à la chapelle du Calvario, peinte elle aussi, et poursuivre sur le chemin muletier vers le hameau d’alpage Pro de Leura. L’art sur les bâtiments est le fait de la fondation RossArte, une initiative des habitants pour repenser le rôle du Val Calanca dans un monde globalisé. Le sentier grimpe ensuite à travers la forêt jusqu’à l’alpage Stabiorell et change alors de direction. On évolue désormais plus bas dans la vallée, toujours à l’orée de la forêt, en passant par des pâturages parfois marécageux jusqu’à l’alpage Cascinarsa et en retournant en forêt jusqu’à l’alpage Naucal. De là, on aperçoit déjà la crête rocheuse qui plonge du Piz da Termin vers Sta. Domenica. Bientôt, on atteint le Camin de Biancalan. On a alors parcouru plus de la moitié du chemin. Il ne reste plus qu’à descendre, d’abord sur le sentier exposé via le Pianon de Piöv, puis à travers une forêt clairsemée de mélèzes jusqu’aux alpes Piöv di Dent et Piöv di Fuori. Après avoir passé une cuvette dans la forêt dense, on arrive au hameau d’alpage Bolif, où on descend encore sec jusqu’au petit village de Landarenca et au téléphérique.
De Calanca à Mesolcina N° 1915
Braggio — Grono, Paese • GR

De Calanca à Mesolcina

Braggio est un petit village de montagne sans voitures, accessible uniquement en téléphérique, le Filovia. Sa cinquantaine d’habitants regarde l’avenir avec confiance grâce au tourisme doux et à l’agriculture durable. Les marcheurs peuvent s’en rendre compte dès le début de la randonnée en dégustant un cappuccino ou un espresso à l’épicerie du village (negozio), lieu de rencontre animé des Braggiotti. D’autant plus qu’il vaut mieux ne pas commencer la randonnée trop tôt, sans quoi le premier tronçon se fait à l’ombre. Du centre de Braggio, l’itinéraire grimpe jusqu’à l’orée de la forêt près de Mondent. La montée douce et variée se fait principalement en forêt, bien que quelques endroits soient exposés vers l’aval. Près des ruines de la Cappella di Camercün, il est possible de faire une première pause. Un peu plus loin, vers la chapelle Sant’Antoni de Bolada, se trouve le point culminant de la randonnée et une aire de repos idéale pour profiter de la vue qui s’étend du Val Calanca au Zapporthorn. La descente jusqu’à Sta. Maria traverse les bois. Après dix minutes, le chemin se dédouble. Celui de droite mène à la tourbière protégée de Pian di Scignan. Peu après apparaissent les premières maisons de la commune de Sta. Maria, puis le village, dont l’église datant du XIIIe siècle est célèbre pour son plafond à caissons en bois. La descente vers Castaneda, à travers un bois de châtaigniers, conduit par des terrasses ancestrales restaurées aux ruines du moulin de Pisella, puis plus bas au but de la randonnée, Grono, dans la Valle Mesolcina.
Sur le Schauenberg par les voies historiques N° 1917
Dussnang, Brückenwaage — Elgg • ZH

Sur le Schauenberg par les voies historiques

Le Schauenberg, au-dessus d’Elgg (ZH), est un lieu d’importance historique. Cela se voit aux ruines du château fort qui s’y dressait vers l’an 1300. Il est plus difficile de comprendre pourquoi ce chemin menant aux ruines et répertorié dans l’inventaire des voies de communication historiques de Suisse (IVS) coïncide, comme tant d’autres, avec le réseau de chemins de Suisse Rando. C’est le mandat de la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre et d’une mesure visant à préserver et entretenir ces voies historiques. En 2020, Suisse Rando a lancé un projet pour enregistrer la substance et l’état de ces chemins sur son réseau. Zurich était l’un des cantons-pilotes. Le chemin historique, large et bordé d’une vieille haie d’épineux, s’étend de la colline du château à l’ouest. La haie s’est beaucoup éclaircie, le chemin carrossable a perdu son caractère historique. Une randonnée sur le Schauenberg vaut tout de même la peine, rien que pour la vue sur la vallée de la Töss et les Alpes. En partant de Dussnang (TG), l’excursion devient une randonnée exigeante d’un jour. Le plus gros défi, la crête du Taneggerbärg, étroite et parsemée de passages accidentés, se présente dès le début. Après Niederwies, le chemin traverse des prairies en une succession de montées et de descentes, puis la forêt pour gravir le Chabishaupt. Entre les arbres, le Schauenberg est déjà visible. Au fond de la vallée est niché le lac Bichelsee. Une descente puis une montée raides et le Schauenberg est atteint. Sur le dernier tronçon vers Elgg se trouve encore un point d’orgue: le fossé Farenbachtobel, sauvage et romantique, et ses dix ponts.
Par les collines du Vorderland appenzellois N° 1918
Walzenhausen — Kaien • AR

Par les collines du Vorderland appenzellois

Cette randonnée traverse les collines du Vorderland appenzellois. Elle démarre par un trajet en train à crémaillère de Rheineck à Walzenhausen. Cette localité n’est pas inconnue des randonneurs, puisque c’est là qu’arrive le populaire Witzweg, ou chemin des blagues. A la gare, le panneau indicateur accompagné d’une blague aide à s’élancer avec entrain vers Oberegg. De la rue principale, l’itinéraire bifurque à droite. La première montée se présente déjà, offrant une vue sur le lac de Constance. En traversant la forêt, on accède à l’aire de grillades Steigbüchel. De là, on est presque arrivé au Gebertshöchi, où une ruine rappelle les guerres d’Appenzell. Le chemin à travers les prairies mène au district d’Oberegg, une enclave des Rhodes-Intérieures au sein d’Appenzell Rhodes-Extérieures. On profite alors d’un superbe panorama sur l’Alpstein. A Blatten, le restaurant Sonne invite à une pause bien méritée. La randonnée reprend ensuite dans le paysage vallonné pour descendre jusqu’à Eschenmoos, puis arriver au village de Reute en traversant le Fallbach. Après avoir suivi la rue principale puis le ruisseau, le chemin monte vers Oberegg. A la sortie du village, l’itinéraire continue vers le hameau Risi avec un petit détour par l’auberge Wirtschaft Rütegg. Après avoir parcouru forêts et prairies, on arrive enfin à Kaien, point culminant de ce périple pédestre.
Dans la forêt de Grauholz, près de Berne N° 1919
Habstetten, Rössli • BE

Dans la forêt de Grauholz, près de Berne

Amanite épaisse, collybie savonneuse ou paxille enroulé, des noms étranges… Les couleurs et les formes des champignons sont elles aussi étonnantes. Leur partie visible est en fait leur appareil fructifère et c’est sous terre que se passent des choses surprenantes. Là, le mycélium forme de vrais réseaux qui relient les arbres entre eux, protègent leurs racines et renforcent le sol. Dès la fin de l’été, les champignons sont très nombreux. Ce circuit de découverte mène au Grauholz, une zone de détente proche de la ville de Berne. Le point de départ est Habstetten, un hameau au nord de Bolligen. De l’arrêt de bus de Rössli, on emprunte brièvement le chemin de randonnée en direction de Forsthaus sur une étroite route asphaltée jusqu’à la lisière de la forêt. Outre les champignons, le Grauholz réserve une autre surprise: depuis le Schwarzchopf, la vue sur le lac Moossee et le Jura est magnifique. Il est vrai qu’ici et là, on entend aussi le grondement de l’autoroute voisine. Le Schwarzchopf est le point culminant d’une crête boisée qui serpente en un arc de cercle du sud à l’est. Derrière la crête, seul règne le silence. Du Schwarzchopf, on descend vers Sädelbachhüttli. Pas moins de cinq sentiers se rejoignent à ce croisement où l’on trouve des tables de pique-nique, des foyers et un refuge forestier. Le chemin monte à nouveau vers Habstetten puis retourne au point de départ à plat ou en légère descente. La randonnée est courte, mais l’observation des champignons prend du temps. Il faut en prévoir encore plus pour remplir un panier de champignons comestibles. Le Canton de Berne autorise une cueillette maximale de 2 kilos et il n’existe aucune période dite de protection.
A l’assaut du col des Rangiers N° 1920
Séprais — Asuel, Maison communale • JU

A l’assaut du col des Rangiers

Cette randonnée débute par un bref passage sur le tracé de la balade de Séprais, où l’on voit des sculptures en plein air, exposées au vent et aux intempéries, au caractère éphémère. De l’arrêt de bus de Séprais, on suit ce chemin vers le village. Après une centaine de mètres, à une bifurcation, l’itinéraire quitte ce musée en plein air. Il faut partir à gauche par les prairies de Sur la Ravière pour rejoindre la forêt. C’est le début de la montée vers le col des Rangiers. On traverse par endroits des pâturages jurassiens jusqu’à ce que le chemin tourne enfin à gauche et rejoigne par un arc de cercle La Caquerelle et l’hôtel-restaurant du même nom. Il s’agit de l’un des nombreux établissements de l’Ajoie servant le fameux repas de la Saint-Martin, autour du 11 novembre. Ce repas copieux consiste en du porc sous toutes ses formes, du boudin noir au rôti, en passant par le jambon et le lard. Le restaurant se situe à l’ouest du haut plateau, près du col des Rangiers, qui est le point d’intersection entre le Clos du Doubs, les Franches Montagnes, l’Ajoie et la vallée de Delémont. La route du col est très appréciée des motards, que l’on entend de loin par les beaux jours d’été. Du restaurant La Caquerelle, le chemin mène directement à la route du col, qu’il suit sur 300 mètres en direction de l’ouest. Au niveau du gîte des Malettes, un ancien hôtel, emprunter le chemin à droite pour rejoindre Le Chételat, un autre sommet jurassien qui est le point culminant de la randonnée. Derrière lui, dans la cuvette, se trouve le village d’Asuel, le but de la randonnée. Le sentier descend en pente raide vers l’est à travers la forêt jusqu’au ruisseau de l’Erveratte, que l’on longe pour rejoindre Asuel. En sortant de la forêt, on voit la ruine du château d’Asuel trônant sur une colline à gauche. L’histoire du château du XIe siècle se découvre dans le petit musée du village.
Vers les majestueux Rochers de Naye N° 1910
Paccot — Rochers-de-Naye, gare • VD

Vers les majestueux Rochers de Naye

De la gare de Paccot, le sommet des Rochers de Naye semble abrupt et hors de portée des randonneurs. Pourtant, ceux qui ont le pied sûr et ne sont pas sujets au vertige se retrouveront au sommet quelques heures plus tard pour contempler le lac Léman, les Alpes savoyardes et le Jura. Mais il s’agit d’abord de monter, le Léman dans le dos et la Dent de Jaman devant soi, sur un agréable sentier jusqu’à l’accueillante Buvette de Jaman. Après une courte descente, on grimpe jusqu’au col de Bonaudon. D’ici, un étroit sentier serpente dans les éboulis au pied des rochers et vers les premiers escaliers qui semblent une échelle pour monter au ciel. Grâce à l’installation de marches et de chaînes, l’ancien chemin de randonnée alpine, désormais classé chemin de randonnée de montagne, est accessible à un plus large public de randonneurs. Il risque moins d’être endommagé et fermé après les rigueurs de l’hiver. Si l’on a emporté une lampe de poche, on peut explorer les «Grottes de Neige» en chemin et découvrir un bout de l’intérieur de la montagne. Après la barre rocheuse, le chemin monte dans les pâturages, passe devant la gare et l’hôtel pour atteindre le sommet qui trône au-dessus du lac Léman.
Vue plongeante dans la vallée de Saas N° 1911
Staldenried — Stalden VS • VS

Vue plongeante dans la vallée de Saas

Von der Station der Gondelbahn in Staldenried führt die Route auf der Strasse zur Kurve bei Pt. 1104 hinunter und auf einem schmalen Pfad weiter hangabwärts. Der Weg mit eindrücklichem Tiefblick hinunter zur schäumenden Saaser Vispa verläuft nun stellenweise einer früheren Suone entlang und erfordert Trittsicherheit und Schwindelfreiheit. Später geht es über Geröllstufen hinunter zu einer alten Steinbogenbrücke über die Saaser Vispa und hinauf zum Weiler Raftgarten. Von hier bis Resti folgt der neue, fussgängerfreundlich eingerichtete Abschnitt, der eine letzte Weglücke schliesst, entlang des historischen Verkehrswegs zwischen Stalden und Macugnaga. Diese alte Handelsroute führte über den Monte Moropass auf die Südseite des Alpenhauptkamms. Ein Teil des Wanderwegs verläuft diesem geschichtsträchtigen Weg entlang, und der andere Abschnitt wurde gut gesichert in den Hang unterhalb der Kantonsstrasse verlegt. So ist es nicht mehr nötig, die Strasse zu überqueren. Auf der gegenüberliegenden Talseite ist zwischen den Birken der bereits zurückgelegte Weg erkennbar. Nach dem Überqueren der Matter Vispa und einem kleinen Gegenanstieg ist der Bahnhof Stalden erreicht.
D’alpage en alpage dans la vallée de Rychenbach N° 1912
Grosse Scheidegg — Gschwantenmad • BE

D’alpage en alpage dans la vallée de Rychenbach

La Grande Scheidegg est un point de départ idéal d’où l’on a une vue dégagée sur Grindelwald et la vallée du Rychenbach. Assez vite, le sentier grimpe au joli petit lac Hornseeli dans lequel se reflètent l’Eiger et le Wetterhorn. Ici débute une randonnée panoramique en altitude passant par plusieurs alpages. Elle permet d’admirer la chaîne de montagnes s’étendant du Wetterhorn aux Engelhörnern, qui fait partie du site du patrimoine mondial de l’Unesco Jungfrau-Aletsch. De Grindelfeld, le sentier se dirige vers la vallée. Les chemins de randonnée de montagne suivaient auparavant les routes alpines, mais ont récemment quitté le revêtement dur pour emprunter des sentiers oubliés. Le tracé historique a dû être partiellement restauré. A certains endroits, on le distingue à peine, mais le balisage est fiable. Avec un peu de curiosité et d’assurance, on découvre des itinéraires variés, qui prolongent un peu le temps de marche. Une bonne signalisation permet de trouver aisément des variantes plus directes ou ménageant les genoux. Pour faire une pause avant de rentrer, il suffit de longer le Rychenbach, depuis Gschwantenmad, et de rejoindre l’hôtel Rosenlaui.