Randonner en hiver

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Gambader sur le Gäbris N° 1823
Gais • AR

Gambader sur le Gäbris

Rien à faire: depuis quelque temps, les hivers sont très doux. Qui veut randonner dans un paysage enneigé dans les Préalpes doit garder un œil attentif sur la météo. Il arrive tout de même que le Gäbris, une colline surplombant le village appenzellois de Gais, se pare de blanc. Apprécié des familles, le circuit qui suit les endroits préférés de la chèvre Laura est praticable toute l’année. Il emprunte des sentiers forestiers et des prés, à travers le paysage vallonné sis entre l’Alpstein et le lac de Constance. Le tour débute à Gais. Pas étonnant que l’emblème du village soit une chèvre (Geiss en allemand). Les becs à sucre trouveront leur bonheur dans la boulangerie-confiserie Böhli mais attention à ne pas exagérer: d’autres arrêts culinaires sont prévus en chemin. Il faudra toutefois les mériter. De la gare de Gais, on rejoint la place du village puis on suit la Stossstrasse en direction de Hebrig. Le chemin bifurque alors vers la colline de Sommersberg. Sur le sentier plus pentu et parcouru de racines, dans la forêt au-dessus d’Obere Egg, les cabris peuvent s’amuser sur le parcours d’entraînement de Laura, le Geissensteig. En haut, la vue sur la vallée du Rhin et le Säntis est une belle récompense. On rejoint le lotissement de vacances de Schwäbrig en traversant une tourbière, puis le chemin tourne à gauche en direction du Gäbriseeli, un petit lac idyllique. Peu après, on atteint le bistrot Unter Gäbris. Sa cuisine traditionnelle est connue loin à la ronde et requinque pour la descente, qui passe devant l’auberge Oberer Gäbris. Au croisement, on emprunte le chemin de droite, un peu moins raide, qui rejoint Gais en passant par Obergais, tout en admirant les blancs sommets environnants.
Pâturages blancs dans le Jura bernois N° 1688
Les Prés-d'Orvin, Bellevue • BE

Pâturages blancs dans le Jura bernois

Le Chasseral culmine à plus de 1600 mètres d’altitude, et l’antenne à son sommet à quelques dizaines de mètres de plus encore: sa pointe est le point le plus haut de l’Arc jurassien suisse. La longue crête rocheuse présente quelques entailles bien profondes et donc quelques parois tout aussi abruptes. En revanche, le versant sud, qui descend en direction d’Orvin, a des formes particulièrement douces. Le village même se situe sur une terrasse en contrebas d’une pente boisée. À son extrémité supérieure, à près de 1000 mètres d’altitude, s’étend un joli plateau, qui a été défriché il y a des siècles déjà, et qui est depuis utilisé comme pâturage par les habitants du village: Les Prés-d’Orvin. Le hameau possède un petit domaine skiable et un centre de ski de fond. Les randonneurs y trouvent aussi leur bonheur. Un chemin de randonnée hivernale en circuit traverse des pâturages panoramiques et la forêt par endroits. Au début et à la fin, l’itinéraire emprunte de petites routes, ce qui rend la promenade un peu moins belle lorsqu’il n’y a pas de neige. Mais si les conditions hivernales sont bonnes, on y marche avec d’autant plus de facilité. La majeure partie de l’itinéraire suit des chemins gravelés ou traverse les pâturages.
Soleil d’hiver dans le Chablais N° 1689
Villars-sur-Ollon — Villars-sur-Ollon Golf • VD

Soleil d’hiver dans le Chablais

La route du col de la Croix est fermée au trafic motorisé en hiver. Un tronçon fait alors office d’itinéraire de randonnée hivernale. Ce dernier décrit une large courbe sur la face sud-est ensoleillée au-dessus de Villars-sur-Ollon, et permet de monter sans trop d’effort du village à l’arrêt «Golf» du train de montagne. Le chemin de randonnée hivernale signalisé en rose débute dans le quartier de Roches Grises, au-dessus du centre du village. On y parvient en suivant durant une dizaine de minutes depuis la gare l’itinéraire pédestre balisé en jaune qui monte en direction du col de la Croix ou du col de Soud. L’itinéraire de randonnée hivernale empiète parfois sur le domaine skiable. Il traverse deux ou trois fois une piste et une ligne de télésiège, mais la plupart du temps, on se tient loin des pistes. On croise en revanche régulièrement des fondeurs, car le tracé est partagé avec une piste de ski de fond. On continue à marcher en direction de La Verneyre en jouissant d’une belle vue sur le massif des Diablerets et sur le Grand Muveran. La pente devient un peu plus raide et la perspective change: désormais, ce sont les sommets valaisans et savoyards qui apparaissent dans le champ de vision. Les Dents du Midi scintillent dans la claire lumière hivernale, à leur gauche, on peut même reconnaître le Mont Blanc.
Direction Berne, le long du Gäbelbach N° 1690
Rosshäusern — Eymatt b. Bern, Camping • BE

Direction Berne, le long du Gäbelbach

Une randonnée le long du ruisseau Gäbelbach montre à quel point la Berne fédérale est au cœur de la campagne: à quelques kilomètres du centre-ville à peine, un idyllique chemin longe un ruisseau, par endroit encore totalement sauvage, qui serpente à travers un petit vallon boisé et solitaire. La première partie de la randonnée traverse des terrains dégagés et des forêts. Depuis la gare de Rosshäusern, on rejoint la forêt de Flüewald en passant par les hameaux de Juchlishaus et d’Untere Ledi. Là, le chemin pédestre balisé bifurque subitement vers la gauche et monte jusqu’à Lediflue. Il est conseillé de continuer tout droit, car l’ancien point de vue est désormais obstrué par de nombreux arbres et n’offre plus qu’un panorama restreint. On peut ainsi profiter à la fois des imposants murs de grès et de la vue sur les Alpes. Après avoir traversé la forêt de Spilwald, on rejoint le moulin de Riedbachmühle et le Gäbelbach. Il faut s’accommoder un instant du bruit de l’autoroute à proximité et d’un mur de béton, mais bien vite on rejoint le cours d’eau, sa liberté et sa sérénité. On a l’impression d’être très loin de la civilisation, tout en n’étant qu’à quelques kilomètres du centre-ville. La randonnée se termine près de l’embouchure du Gäbelbach dans le lac de Wohlen.
L’hiver dans le val Muggio N° 1691
Bruzella, Paese — Vacallo, Piazza • TI

L’hiver dans le val Muggio

La neige est rare dans la pointe méridionale de la Suisse et s’il y en a, elle ne tient pas longtemps. On peut donc entreprendre toute l’année cette randonnée qui relie la partie inférieure du val Muggio au versant ensoleillé au-dessus de Chiasso. Le point de départ est le petit village de Bruzella. Un large sentier forestier mène plus bas dans la vallée, tout d’abord au village voisin de Caneggio puis à Morbio Superiore. Une légère montée à travers une châtaigneraie permet de gagner Lattecaldo. Un sentier piétonnier serpente depuis là sur la pente ombragée. En hiver, comme le soleil atteint rarement cet endroit, le tracé peut être glissant. Cependant, la pente n’étant pas raide, cela ne devrait pas poser de gros problème au randonneur expérimenté. Sur le mamelon boisé de San Martino, une vue impressionnante s’ouvre en direction du nord, sur le val Muggio. En outre, des percées entre les rangées d’arbres offrent de belles vues plongeantes sur Chiasso et Mendrisio. Durant la descente sur Sagno, on profite également d’un panorama époustouflant qui s’étend des Alpes piémontaises au lac de Côme, dont on aperçoit au moins un coin. La randonnée se termine sur la Piazza, devant la coquette église Santi Simone e Giuda de Vacallo.
Le Passwang en raquettes N° 1820
Wasserfallen • BL

Le Passwang en raquettes

Le point d’orgue de cette courte randonnée en raquettes est la crête menant de Vogelberg au col du Passwang: un point de vue qui, par beau temps, permet même de voir les Alpes et au-delà des vastes collines du Jura. Quel sentiment de légèreté et de liberté en observant les imposantes fermes, les forêts et les rochers abrupts. Pas étonnant que les «vagabonds du Jura» aient erré par ici aux XIXe et XXe siècles. L’un d’entre eux est encore célèbre aujourd’hui: le «Passwang-Louis». Luigi Bottati, de son vrai nom, était un vagabond plutôt apprécié. Il n’avait ni domicile fixe ni emploi stable et vivait d’amour et d’eau fraîche. Cet homme avenant était issu d’une famille aisée de la Valteline, qui le bannit parce qu’il avait servi comme légionnaire pour l’Italie en Libye. Au fil de ses pérégrinations, il arriva au Passwang, où il participa dans les années 1930 à la construction de la route du col. Il resta toute sa vie dans la région avant de mourir en 1981 à Oensingen, où se trouve sa tombe. La randonnée en raquettes monte tout d’abord à travers une vaste vallée. En haut, on abandonne le chemin signalisé pour suivre le panneau indiquant le chemin vers la crête. Bien qu’exposé, le sentier est suffisamment large pour randonner à quelques mètres du bord en toute sécurité. Malheureusement, du haut de ses 1000 mètres d’altitude, Wasserfallen n’est pas toujours enneigé. Après avoir admiré la vue et s’être octroyé une pause au restaurant de montagne Vogelberg, on redescend jusqu’à la station supérieure par le même chemin.
Grandiose Vue des Alpes N° 1821
Col de la Vue des Alpes • NE

Grandiose Vue des Alpes

La Vue des Alpes porte bien son nom: par temps clair, en hiver, la vue qui s’étend du Säntis jusqu’au Mont Blanc est grandiose. Cette randonnée en raquettes débute au centre nordique, juste derrière l’Hôtel de la Vue-des-Alpes. On quitte rapidement le bruit de la route bien fréquentée en direction du Mont d’Amin et après une courte ascension, on avance sur la crête dégagée, le long d’arbres solitaires. On profite ici déjà d’une belle vue. Au nord s’étend La Chaux-de-Fonds et ses rangées de maisons bien ordonnées. On quitte bientôt le chemin de la crête et on plonge dans une forêt plus touffue. L’embranchement au point 1385 est bien indiqué. Comme ce tronçon est orienté vers le nord et que le soleil l’atteint rarement, d’étranges formations de neige se créent avec le gel et le vent sur les arbres. Avec un peu d’imagination, on peut y voir des trolls et d’autres esprits de la forêt. Après une courte descente suivie d’une montée, on atteint le point 1350, où le chemin retourne en direction du col et traverse la piste de ski de fond. Comme les collines du Jura sont très exposées, le vent fait claquer les vêtements. Le long du chemin, on trouve aussi une de ces larges maisons jurassiennes typiques, aux murs épais et aux fenêtres étroites. Le vent souffle avec flegme sur le bâtiment inoccupé en hiver depuis les blanches étendues enneigées, inspirant à la fois un sentiment de sécurité et de solitude. La neige crisse sous les raquettes dans la légère pente vers la combe de la Chaux d’Amin et déjà, on atteint le col de la Vue des Alpes.
Vue plongeante sur la vallée du Kandertal N° 1682
Kandersteg • BE

Vue plongeante sur la vallée du Kandertal

Höh est aujourd’hui un magnifique point de vue sur les hauteurs de Kandersteg, accessible par un chemin de randonnée hivernale balisé. Jadis, il fut le théâtre d’un phénomène naturel aux dimensions apocalyptiques. À l’origine, le Kandertal était entaillé par des glaciers et entouré de hautes parois rocheuses. Cependant, lors de la fonte des glaciers, après la dernière période glaciaire, la pression des masses rocheuses éclata en un violent éboulement qui modifia complètement le paysage: d’énormes rochers s’écrasèrent avec fracas dans la plaine depuis les Fisistock et heurtèrent la paroi de la vallée opposée dans une véritable déferlante. Les traces de cet impact sont encore visibles aujourd’hui. La zone de Riseti, au-dessus de la gare de Kandersteg, semble bien inhospitalière avec ses parois érodées profondément entaillées. Mais les apparences sont trompeuses, car Höh (tel est le nom de la partie supérieure du pan de gravats) invite à une magnifique randonnée circulaire. En hiver, l’itinéraire est signalé comme une randonnée hivernale. Celle-ci monte au Risetenegg, où s’ouvre une impressionnante vue sur Kandersteg et les sommets environnants. La montée et la descente se font principalement dans la forêt.
Magie hivernale dans l’Entlebuch N° 1683
Heiligkreuz • LU

Magie hivernale dans l’Entlebuch

Le circuit hivernal menant à First, un point de vue dans la région de l’Entlebuch, est relativement court, mais plaisant et varié. Son point de départ et d’arrivée se situe à Heiligkreuz, sur la pente ombragée sur les hauteurs de Schüpfheim. Le petit village se compose d’une église imposante et d’un bistrot non moins généreux, ainsi que de quelques fermes. Malgré l’altitude modeste, on y trouve un téléski qui permet d’atteindre First par une pente vertigineuse. À pied, on fait heureusement quelques détours pour venir à bout de la déclivité. Un chemin de randonnée hivernale balisé mène sur les hauteurs en dessinant un large arc dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Le restaurant de montagne First, point culminant de la randonnée, offre un beau panorama: au sud, on aperçoit la croupe rocheuse de l’Äbnistettefluh et du Schafmatt; à l’est s’étendent le Pilate et le Schimbrig; au nord, le regard vagabonde sur le Plateau et jusqu’au Jura, par-delà la région du Napf. La descente vers Heiligkreuz suit parfois la piste de ski. Mais les randonneurs ont peu de risques de tomber nez à nez avec un skieur: en dehors des vacances scolaires, les pistes ne sont ouvertes que le week-end et le mercredi après-midi.
Un hiver varié dans la vallée de Conches N° 1684
Münster VS — Biel VS • VS

Un hiver varié dans la vallée de Conches

La vallée de Conches réserve une offre prometteuse aux fondeurs, mais aussi aux amateurs de randonnées hivernales. Au choix, différents itinéraires parallèles balisés, du sentier de rive enneigé à la variante d’altitude ensoleillée. La combinaison que voici relie différents parcours en un tour riche en contrastes. L’itinéraire débute sur le «Circuit aérodrome». Le sentier balisé croise plusieurs fois les pistes de ski de fond, mais évolue en majeure partie loin de celles-ci. Le chemin se poursuit dans la vallée du Blinnental, ombragée mais bien enneigée. Un chemin de croix serpente jusqu’à une clairière à l’orée de laquelle se trouve la chapelle Stalenkapelle. Bien qu’aucune messe n’y soit donnée en hiver, on peut écouter le son de son orgue: un casque est accroché au mur et il suffit d’appuyer sur le bouton pour lancer quelques morceaux de musique enregistrés sur place. Le troisième tronçon de l’itinéraire offre un bain de soleil. Il mène au travers du Ritzingerfeld, où les bancs abrités devant la chapelle Muttergotteskapelle, visible de loin, invitent à faire une pause face à une vue splendide. Deux ou trois autres virages sur le versant ensoleillé conduisent encore un peu plus haut, puis on retourne dans la vallée.
Calme vallée du Schenkenberg N° 1685
Schinznach Dorf, Oberdorf — Biberstein, Dorf • AG

Calme vallée du Schenkenberg

Schenkenberg? Le nom évoque les hauteurs, mais les apparences sont trompeuses. Le «sommet» se situe en Argovie, un canton plutôt plat pour la Suisse. Le Schenkenberg ne s’élève qu’à 630 mètres. Mais cela suffit à offrir un beau panorama et une vue sur les alentours. C’est précisément ce qui plut aux seigneurs de Schenkenberg qui y construisirent un château fort au XIIIe siècle afin de pouvoir contrôler la vallée du Talbach. La forteresse tomba ensuite peu à peu en ruine. Des travaux de conservation ont été effectués au XXe siècle. Aujourd’hui, un parfum pittoresque d’histoire et de décadence imprègne ses murs érodés. La randonnée jusqu’au Schenkenberg présente une particularité: en partant de Schinznach, on y accède en descendant. On prend d’abord de la hauteur en longeant des vignobles et en traversant une forêt, puis on continue au plat, avec de belles vues sur les sommets jurassiens environnants, avant de descendre en douceur jusqu’à la colline du Schenkenberg. Le court détour jusqu’aux ruines en vaut la peine: il s’agit de la plus grande ruine de château fort du canton d’Argovie. Au pied de la colline se trouve le village de Thalheim. De là, on remonte jusqu’à la croisée des chemins de Gatter, puis on redescend vers Biberstein, avec une magnifique vue sur la chaîne des Alpes.
Un coin de tranquillité en Haute-Engadine N° 1686
La Punt-Chamues-ch — Cinous-chel-Brail • GR

Un coin de tranquillité en Haute-Engadine

La Plaiv: c’est ainsi que s’appelle ce coin du nord-est de la Haute-Engadine. Ce nom signifie «paroisse» en français et possède des racines historiques. En effet, la région touristique qu’englobe cette désignation coïncide presque parfaitement avec l’ancienne paroisse de Zuoz, qui à l’époque était la grande rivale de sa voisine Samedan. Aujourd’hui encore, les horloges ont ici un autre rythme, plus paisible, que plus haut, dans les stations mondaines de Saint-Moritz, Sils ou Pontresina. La «paroisse» possède certes elle aussi quelques remontées mécaniques, mais elle attire avant tout les fondeurs et les randonneurs. La Plaiv: c’est également le nom du chemin de randonnée hivernale qui traverse la vaste vallée de l’Inn dans toute sa longueur. En raison de l’altitude, il fait ici clairement plus froid qu’en plaine: les paysages se couvrent donc souvent d’un blanc manteau, même durant les hivers peu enneigés. L’itinéraire balisé descend dans la vallée depuis La Punt, de village en village, jusqu’à Cinuos-chel. En chemin, on profite sans cesse de différents panoramas. Conseil pour la planification: en plein hiver, les 3000 mètres situés au sud-est cachent les rayons du soleil jusqu’en fin de matinée dans la vallée. Cette dernière est donc plus ensoleillée l’après-midi.
Un air d’Arctique dans le Toggenbourg N° 1687
Wildhaus Oberdorf • SG

Un air d’Arctique dans le Toggenbourg

Une randonnée hivernale qui s’adapte aux envies et à l’endurance: c’est possible sur les hauteurs du Toggenbourg, dans le domaine de Wildhaus-Oberdorf. La randonnée qui mène à Gamperfin débute au cœur du domaine skiable. On laisse rapidement derrière soi le bourdonnement des remontées mécaniques et le chuintement des skis sur la piste pour s’entourer alors d’un silence impressionnant. De majestueux sapins se regroupent sur le pâturage enneigé, derrière eux s’élève le flanc boisé du Gamserrugg. Une étendue de lumière envahit l’idyllique région, l’air frais de la montagne évoque l’Arctique: le randonneur qui traverse ce paysage paradisiaque vit un véritable conte de fée hivernal. Le tour se compose de trois boucles reliées entre elles. Il est possible d’entreprendre uniquement la première, ou de la combiner avec la deuxième et la troisième. Si l’on décide de s’attaquer au tour entier, on obtient un circuit d’une journée plaisant et intéressant. La troisième boucle mène dans un arc étendu autour de Gamperfinboden. À son point le plus bas se trouve la Gamperfinhaus. Cette buvette de montagne rustique est tenue par le ski-club Grabserberg; les randonneurs à pied ou en raquettes y sont aussi les bienvenus.
Panorama au Chasseron N° 1819
Les Rasses, village • VD

Panorama au Chasseron

Cette randonnée en raquettes débute dans le petit village des Rasses, reconnaissable à son église. La vue sur le lac de Neuchâtel et les Alpes est déjà exceptionnelle d’ici et ne manque pas d’impressionner les hôtes du Grand Hôtel des Rasses joliment rénové. L’itinéraire commence au téléski. On pénètre immédiatement dans une forêt clairsemée d’épicéas. Comme le chemin est plutôt plat, on en profite pour s’échauffer un peu. Vers Les Cluds se trouve une petite buvette; de là, le chemin se met à monter en continu. Bien balisé, il est facile à suivre même en cas de mauvais temps. On traverse des forêts clairsemées et des prés bordés d’épicéas solitaires. En hiver, ils scintillent sous la neige. Quel bonheur de randonner à travers ces paysages idylliques! On atteint déjà bientôt le sommet du Chasseron par la crête orientale, où une auberge de montagne offre la possibilité de se restaurer. La vue sur les Alpes est fantastique. Le chemin mène maintenant par la crête jusqu’aux Petites Roches, l’arrivée du téléski. La descente en douceur jusqu’aux Avattes, le long de la crête, est également très agréable. On peut y admirer les arbres enneigés, des rochers jurassiques et de magnifiques coups d’œil sur le Plateau. Le chemin devient ensuite un peu plus abrupt et l’on pénètre à nouveau dans la forêt d’épicéas. L’itinéraire rejoint Les Rasses par un généreux zigzag et le Grand Hôtel accueille les plus affamés. La salle à manger soignée, avec ses longs rideaux, son parquet ciré, ses lustres et ses tables rondes nappées de blanc, fleure bon la Belle Epoque. Imaginer le nombre de convives qui s’y sont déjà restaurés donne le tournis.
Le plein de soleil au bord du lac Majeur N° 1680
Porto Ronco, Crodolo Verbano — Ascona, Centro • TI

Le plein de soleil au bord du lac Majeur

Modelé lors des périodes glaciaires par le glacier de l’Adda, le bassin du lac Majeur est très profond. A son point inférieur, son fond atteint une cote de quelque 180 mètres au-dessous du niveau de la mer! Une profondeur qui est presque la même que le dénivelé à franchir au départ sur de nombreuses marches entre le bord du lac, à Crodolo, et l’église de Ronco sopra Ascona. Depuis les bancs proches de l’église, la vue sur ce lac qui relie deux pays est impressionnante. D’une superficie de plus de 64 kilomètres de long et de 10 kilomètres à son point le plus large, il appartient à 80 % à l’Italie, la Suisse en possédant le reste. Son niveau se situe à 193 mètres d’altitude, ce qui en fait le point le plus bas du pays. Au nord de l’église, plusieurs panneaux jaunes témoignent du grand potentiel de la région en matière de randonnée. L’itinéraire se poursuit sur la route vers Ascona Posta jusqu’à l’indicateur Sentiero dei Ruvidi, où l’on pénètre dans la forêt de châtaigniers sur des dalles de pierre. Ceux qui veulent quitter les chemins escarpés et peu commodes de la falaise Balladrum tournent à droite à l’arrêt de bus «Gruppaldo, Cappella» et rejoignent ensuite le parcours qui descend vers le bord du lac, près d’Ascona.
Le lac Léman, ses vignes et ses kiwis N° 1795
Allaman — Rolle • VD

Le lac Léman, ses vignes et ses kiwis

Gorgé de vitamine C, drainant, cicatrisant et anti-inflammatoire, le kiwi a tout pour plaire aux randonneurs. Pourquoi ne pas emporter dans le sac à dos, à la place d’une pomme ou d’une banane, un de ces fruits verts aux relents exotiques? Exotique, le kiwi ne l’est pourtant pas. Il pousse dans des régions au climat tempéré, telles que la Nouvelle-Zélande … et la Suisse. Situé sur les terres alluviales de l’embouchure de l’Aubonne, le Domaine de la Pêcherie et de la Frésaire produit chaque année plus de 300 tonnes de ces petites boules acidulées, soit 80% du total de la production helvétique. Les kiwis d’Allaman, certifiés bio, sont récoltés dès la mi-octobre et disponibles à la Coop et à la Migros jusqu’à fin février environ. L’itinéraire reliant la gare d’Allaman à celle de Rolle, qui fait malheureusement la part belle à l’asphalte, permet de se familiariser avec la culture de ce fruit vitaminé, qui s’est démocratisé depuis les années 1990 en Europe. Après avoir parcouru un petit kilomètre jusqu’au château de Rochefort, les marcheurs empruntent un beau chemin creux nouvellement balisé par Vaud Rando. Ce sentier longe la plantation de kiwis, dont les arbres forment une voûte verdoyante, avant de rejoindre l’Aubonne au point 376. Quelque 200 mètres plus loin, il est possible de quitter le sentier balisé pour se rendre au bord du lac, lieu idéal pour un pique-nique. De retour sur le chemin de randonnée, on attaque un tronçon peu attractif jusqu’au croisement de la Route Suisse. Puis l’itinéraire monte dans les vignes en direction de Perroy, avec en prime une belle vue sur le lac Léman et le Mont Blanc. Après avoir traversé ce beau village viticole, les marcheurs attaquent la descente vers la plage de Rolle, où ils peuvent piquer une tête avant de rejoindre la gare.
Au plus près des Alpes (LU) N° 1599
Hildisrieden — Rothenburg Dorf • LU

Au plus près des Alpes (LU)

L’arrière-pays au nord de la ville de Lucerne est formé par un paysage peu spectaculaire comme on en rencontre souvent sur le Plateau: des prés à perte de vue, des arbres fruitiers et de grandes surfaces de forêt entre deux. Mais ici, le panorama est inhabituel: les sommets des Alpes et des Préalpes paraissent si proches qu’on croirait pouvoir les toucher. En parcourant la contrée du nord au sud, on jouit d’une vue impressionnante. Le Rigi et le Pilatus forment les deux extrémités entre lesquelles s’étend la chaîne des Alpes nidwaldiennes et obwaldiennes. Le point de départ est l’arrêt de bus Hildisrieden/Dorf. De l’orée du village, une étendue dégagée débouche sur le hameau d’Ohmelinge. Après un tronçon pittoresque en forêt, on aperçoit entre les arbres la tour pointue de l’église de Rain. Depuis la ferme de Gundolinge, les 2,5 km qui suivent se font majoritairement par de petites routes agricoles peu fréquentées. L’itinéraire rejoint ensuite un chemin naturel et un véritable petit coin de paradis: dans la forêt de Tellewald, une zone de marais offre un abri à différents amphibiens et insectes. Les yeux rivés sur le panorama alpin somptueux, on continue en direction d’Obmoos. De là, il faut ignorer le chemin en direction de Bertiswil/Rothenburg et continuer vers le sud. Idem au prochain embranchement à Chärns. On traverse Moos et des quartiers d’habitation pour gagner l’ancien centre du village de Rothenburg (qui fait aujourd’hui partie de l’agglomération lucernoise), puis de là la gare de Rothenburg Dorf par un pont de bois vieux de trois siècles.
Sur le Roggi’s Trail (GR) N° 1595
Parsonz • GR

Sur le Roggi’s Trail (GR)

Le point de départ de cette randonnée en raquettes est le pittoresque village de Parsonz, près de Savognin, qui compte un peu plus de 300 habitants. Jusqu’en 1970, on y parlait presque exclusivement le surmiran, une variante régionale du romanche. Ce dialecte a toutefois presque entièrement disparu en raison de l’exode rural et de l’arrivée d’habitants germanophones. Parsonz, situé sur le flanc occidental de la vallée de Surses, offre une vue imprenable sur le Piz Mitgel, qui s’élève fièrement à plus de 3000 mètres d’altitude. Ce sommet imposant accompagnera les randonneurs sur la plus grande partie d’un itinéraire qui n’est pas avare en jolis paysages. De Parsonz, la piste mène d’abord jusqu’à l’orée sud du village. Il faut ensuite chausser les raquettes pour monter en direction du Piz Martegnas par des forêts enneigées et des collines semées de mayens idylliques. Peu avant d’attaquer la seconde moitié de la randonnée, la pente se fait moins raide et l’on profite d’un beau tronçon au plat, bien dégagé, en direction de Tigias Davains. Quelle tranquillité! Une charmante auberge de montagne du nom de Roggis Baizli invite les randonneurs à faire halte et à admirer les sommets du Piz Mitgel, du Piz Ela et du Corn da Tinizong. De là, le chemin du retour jusqu’à Parsonz prend la direction de Cresta da Lei et traverse de beaux prés enneigés et de petites forêts romantiques. La majeure partie du tracé se fait à découvert et offre une vue splendide sur les montagnes. La randonnée en raquettes prend fin au sud du village de Parsonz
Randonnée en raquettes à Gitschenen (UR) N° 1598
Gitschenen • UR

Randonnée en raquettes à Gitschenen (UR)

Cette courte piste de raquettes à neige, idéale pour les familles et les débutants, se parcourt tantôt en forêt, tantôt à découvert. La neige fraîche scintille sous le soleil matinal. L’air est frais et aucun bruit ne vient troubler le silence. Le regard balaie l’horizon de l’Uri Rotstock à l’Alpeler, du Maisander au Brisen: l’itinéraire s’annonce prometteur! On progresse pas à pas sur l’épais manteau neigeux. Çà et là, des traces traversent la piste: il s’agit parfois d’un lièvre, parfois d’un chevreuil. Des amas de neige tombent en bruissant des sapins blancs dont les branches ploient sous le poids. Cette piste de raquettes, qui mène du téléphérique à la station supérieure du téléski, ne fait que 2,5 km, mais elle est très variée et s’inscrit dans un paysage de rêve. Le chemin en pente légère traverse une forêt clairsemée jusqu’à Vordere Schrindi en suivant toujours le balisage. De là, il n’y a que quelques mètres à faire pour gagner un belvédère d’où la vue au loin est impressionnante. La moitié du tour est déjà derrière! On revient en effectuant une boucle sur terrain dégagé sur le versant sud de la crête. La piste qui ramène au téléski monte constamment. Entre-temps, l’installation s’est mise en marche et le petit domaine skiable fourmille à présent d’activité. C’est un vrai paradis pour les enfants d’Isenthal: le matin à l’école, l’après-midi sur les pistes! On peut attendre le téléphérique en faisant un saut à l’auberge Berggasthaus Gitschenen (fermée me/je), voire s’y attarder un peu pour profiter encore du soleil.
Sörenberg vu d’en haut N° 1713
Sörenberg, Rothornbahn — Sörenberg, Hirsegg • LU

Sörenberg vu d’en haut

La marche débute à la station inférieure du téléphérique du Brienzer Rothorn. A l’approche du printemps, le soleil brille tôt le matin au-dessus du puissant verrou qui sépare le canton de Lucerne de l’Oberland bernois. La neige, encore solide, permet une belle virée en raquettes au moins jusqu’à fin mars. Le chemin balisé longe d’abord la piste de ski de fond, puis tourne à gauche et monte à la fromagerie d’alpage Schlacht (bataille en allemand), qui ne s’appelle pas ainsi sans raison: en 1380, les Obwaldiens attaquèrent les habitants d’Entlebuch et auraient même plongé son armailli dans du petit-lait chaud. L’itinéraire suit ensuite la piste de ski, puis tourne à gauche peu avant la station inférieure du télésiège Steinetli et monte en traversant un terrain ouvert jusqu’au Blattenegg (1635 m). Ce passage est féérique: la chaîne du Rothorn domine la vue pendant toute la montée et soudain, la vue s’ouvre sur le Hohgant et la Schrattenfluh. On descend par des marais encore cachés sous la neige. On traverse plusieurs pistes de ski de fond, mais les différents amateurs de sports d’hiver ne se dérangent pas. Les randonneurs en raquettes suivent une partie du chemin de randonnée hivernale jusqu’à l’auberge Salwideli. L’ancienne colonie de vacances au milieu du splendide paysage entre l’Emmental et Entlebuch est désormais un restaurant très prisé. Après une brève descente vers les maisons de vacances Wagliseiboden, la piste remonte jusqu’à l’alpage Schlund, traverse une cuvette puis passe par une crête à la vue panoramique stupéfiante. Enfin, une pente raide mène à la route principale et à l’arrêt du car postal «Sörenberg».
De St. Antönien à Partnun N° 1712
St. Antönien, Rüti — St. Antönien, Platz • GR

De St. Antönien à Partnun

Fin mars et toujours aucune trace du printemps à St. Antönien. Dans ce village isolé du district de Prättigau, l’hiver est tenace. Il n’est pas rare qu’à Partnun, point d’arrivée, le jalon au bord du chemin indique 2 mètres de neige. La neige est l’élément dominant de St. Antönien, ou plutôt les avalanches. La vallée est étroite, les versants des montagnes environnantes sont raides. Elles se nomment Chüenihorn, Schafberg, Sulzfluh, Schijenflue, Schollberg et Eggberg. Les paravalanches les plus grands de Suisse, longs de plus de 16 kilomètres, se trouvent sur le Chüenihorn et l’Eggberg. Ernst Flütsch a appris à vivre avec le danger d’avalanche. Durant 36 ans, il a tenu l’auberge de montagne Sulzfluh à Partnun, au fond de la vallée. Que la route pour St. Antönien soit de temps à autre fermée pour des raisons de sécurité, comme en cet après-midi de printemps, n’a rien d’exceptionnel. Le village de Partnun, lui, est sûr. Le hameau ensoleillé au pied de la Sulzfluh a été colonisé par les Walser au XIIIe siècle. La courte randonnée hivernale pour rejoindre Partnun se fait sur une route large, légèrement ascendante. Enneigée, elle est interdite aux véhicules motorisés. Le thème des avalanches est omniprésent. Dans le quartier de Rüti, le point de départ, on aperçoit les paravalanches sur l’Eggberg. Sur les versants, des fissures ou des petites coulées se dessinent sur la neige. La tranquillité et la vue sur les sommets sont exceptionnelles. Seul le gargouillis du ruisseau Schanielabach enneigé se fait entendre. Après s’en être pris plein les yeux lors d’une halte à Partnun, on reprend le même chemin, à pied ou en luge.
Vue sur l’Eiger et le Wetterhorn BE N° 1620
Holenstein — Brandegg • BE

Vue sur l’Eiger et le Wetterhorn BE

Prendre la nouvelle télécabine qui monte au Männlichen («V-Bahn»), et sortir à la station intermédiaire de Holenstein, c’est éviter l’agitation des pistes et trouver le calme. Notre chemin s’appelle «Eiger Trail», et la paroi nord de l’Eiger (1800 m) s’élève non loin. Peut-être qu’en ce moment même, des alpinistes la gravissent? Depuis que la glace fond en été et que la roche s’effrite, ils sont plus nombreux à le faire en hiver. La vue est spectaculaire, même si la montagne géante peut cacher le soleil au petit matin. L’itinéraire comporte aussi de jolis tronçons en forêt où seuls quelques rayons percent les branchages recouverts de neige. À travers les trouées, on aperçoit l’imposant Wetterhorn et le Schreckhorn, plus effilé. L’Eiger Trail est donc un chemin à la fois forestier et panoramique. À Holenstein, on passe sous le bâtiment pour atteindre un point de vue. D’ici, la piste de raquettes descend vers les cabanes d’alpage de Rauft. Après quelques passages à travers bois et clairières, on traverse une piste de ski puis on la longe en descendant vers Unterbrand. Le chemin se fait toujours plus étroit lorsqu’on entre dans la merveilleuse forêt d’Itramen où, serpentant entre les arbres et les buissons, on reçoit parfois un paquet de neige sur la tête. Dans la petite vallée du ruisseau Wärgischtalbach, on franchit une passerelle en bois et, un peu plus tard, on débouche dans la vaste clairière de Brandegg, où se trouve l’arrêt de la Wengernalpbahn et un restaurant. Sur la terrasse ensoleillée, il n’y a plus qu’à fermer les yeux et à goûter peut-être au beignet aux pommes de la maison.
À travers les anciens mayens N° 1594
Tgantieni — Lenzerheide/Lai, Post • GR

À travers les anciens mayens

Joachim Cantieni et Fidel Rischatsch-Bläsi sont considérés comme les «fondateurs» de Lenzerheide. Au XIXe siècle, ils ont construit les premiers hôtels, Kurhaus et Lenzerhorn, réservés d’abord aux curistes puis ouverts aux touristes. Bien que son nom sonne allemand, le village se situe dans la région romanche, niché entre les remarquables sommets du Piz Scalottas, du Rothorn, du Lenzerhorn et du Piz Danis. Au sud, le regard se porte sur la vallée de l’Albula. Cette magnifique vue sur les montagnes et le lac gelé de Heidsee peut être admirée lors de la randonnée panoramique. Prélude à la randonnée: flâner dans le quartier Penasch seura avec ses chalets idylliques. Il abrite aussi la station inférieure du télésiège, qui permet de se rendre à la station supérieure de Tgantieni, point de départ de la randonnée. Après une légère montée jusqu’à l’hôtel de montagne Tgantieni, la randonnée hivernale se dirige au nord en direction de Valbella avant de traverser un magnifique paysage enneigé. Le chemin de randonnée hivernale traverse parfois les pistes de ski, où l’on aperçoit les descentes vertigineuses. Le chemin est ensuite pratiquement plat le long du flanc du Piz Danis, jusqu’à Spoina. Les randonneurs peuvent alors se revigorer avec une assiette grisonne ou un rafraîchissement à la jolie auberge de montagne Riegelbau. Ils sont déjà à mi-parcours! Le chemin descend ensuite légèrement et traverse un charmant petit bois, dépasse le télésiège Pedra Grossa, puis se dirige en zigzags vers le centre du village.
Calme hivernal et glisse pour la fin N° 1592
Weissenberge • GL

Calme hivernal et glisse pour la fin

Les Weissenberge, ou «montagnes blanches», ont un nom prometteur. Randonner au beau milieu de ces sommets, apprécier le calme loin du quotidien et du stress, éprouver la force de la nature sans foule sur les pistes et alentour est un véritable baume pour l’âme. Depuis Matt, le téléphérique amène les amateurs de soleil jusqu’aux Weissenberge. Les marcheurs qui, après l’effort, souhaitent redescendre en luge feront bien d’en emporter une avec eux. Le chemin de randonnée hivernale, aménagé et facile, fait le tour du village en proposant un panorama sur la vallée de Sernftal et les montagnes environnantes parmi lesquelles se distinguent le Fanenstock, le Foostock et le Charenstock. Bien dégagé, l’itinéraire permet de marcher en plein soleil. On peut prendre des forces dès le début au restaurant Zum Weissenberg ou à l’auberge Edelwyss. Le chemin monte très légèrement et passe devant des maisons de vacances et des étables glaronnaises. Après avoir franchi la dernière, on entre dans le royaume de la nature. On traverse des groupes d’arbres clairsemés, qui prodiguent un peu d’ombre par endroits, et des prés enneigés, le regard toujours rivé sur les sommets. L’aire de grillade couverte près de Mühlemad, où l’on peut aussi s’asseoir, permet de se reposer en admirant la vue grandiose. Lentement, les randonneurs continuent à progresser dans ce paysage idyllique jusqu’à ce qu’une pente douce indique que l’on revient au village. Si l’on a fait le plein de sérénité, on enfourchera sa luge pour franchir les trois kilomètres qui mènent au bas de la vallée par la gorge de Chrauchbachschlucht en passant devant le restaurant Zum Weissenberg.