Propositions de randonnées • Suisse Rando

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Canton de Lucerne N° 0273
Kriens — Pilatus • LU

Canton de Lucerne

Un vaste réseau de sentiers pédestres invite à découvrir le Pilate non seulement au moyen de remontées mécaniques, mais aussi à pied. L'itinéraire à partir de Kriens est particulièrement conseillé: lors de la montée, le sommet lucernois se dresse constamment devant les yeux. S'il faut commencer par marcher un long moment sur un revêtement bétonné, à partir de Graustein, l'itinéraire ne passe plus que par des sentiers naturels. A Kriens, le chemin traverse d'abord différents quartiers d'habitation avant de rejoindre la forêt puis de monter par des pâturages. A la Krienseregg, le paysage change: ce vaste plateau compte plusieurs marais qui offrent un biotope idéal à une faune et à une flore protégée. L?itinéraire se poursuit par une forêt ombragée en direction de l'Alp Mülimääs, d'où l'on monte, par des alpages, jusqu'à l'Alp Fräkmünt puis à la station supérieure de la télécabine de Fräkmünt. Le curieux nom de ce lieu‑dit est dû à la désignation d?origine du Pilate: fractus mons (montagne brisée, en raison de ses nombreuses failles). A partir de Fräkmünt, la randonnée se poursuit sur un chemin de montagne. De Gsäss, le chemin se transforme en sentier étroit très raide. Il n'y a pas de passages exposés ou de véritable escalade mais il faut parfois s'aider des mains pour grimper. C'est en passant par le Klimsenhorn, où une jolie chapelle se dresse tout près du précipice, que les marcheurs rejoignent le sommet du Pilate. Les derniers mètres s'effectuent sur un chemin confortable, en compagnie des nombreux excursionnistes qui, eux, sont montés en télécabine. Une montée certes plus aisée, mais dénuée de toutes les sensations que procure l'ascension à pied.
Canton de Neuchâtel N° 0274
Les Hauts-Geneveys — Col de la Tourne • NE

Canton de Neuchâtel

Il suffit de quelques pas au randonneur qui descend à la gare des Hauts‑Geneveys pour se retrouver dans l'agréable paysage du Jura. Le chemin pédestre traverse des pâturages du Jura parsemés de grands épicéas et le tracé d'un téléski, puis il monte à travers la Forêt de la Baume. Juste en dessous de Tête de Ran, un restaurant de montagne invite à faire une pause. Ce sommet du Jura, fort venteux les jours de bise, est un merveilleux belvédère sur lequel le panorama, qui s'étend des Alpes glaronnaises au Léman, fait oublier le froid et le courant. On ne le remarque pas d'ici, mais un coup d'oeil sur la carte suffit pour constater que la ville de La Chaux‑de‑Fonds, proche, a été reconstruite en damier, sur le modèle américain, après l'incendie de 1794. De nombreuses personnalités célèbres sont originaires de cette ville sise à 1000 mètres, ce qui en fait la plus haute en altitude en Europe; ce sont, par exemple, l'architecte Le Corbusier, l'écrivain Blaise Cendras et le constructeur d'automobiles Louis Chevrolet. L'itinéraire se poursuit vers le Mont Racine en suivant l'arête avec un vent arrière ou latéral. De ce Mont, la vue porte jusqu'en France et même, par temps clair, jusque dans la Forêt‑Noire, en Allemagne. Vers le bas, le Val de Ruz étale sa mosaïque de prés et de champs de céréales du côté gauche, tandis que les prairies et pâturages de la haute vallée de La Sagne s'étirent sur la droite du marcheur. La Tourne, but de la journée, est finalement atteint après la traversée d'agréables prairies et forêts.
Architecture N° 0256
Bern — Zentrum Paul Klee • BE

Architecture

C'est le 20 juin 2005 que le centre Paul Klee, oeuvre réalisée par l'architecte italien Renzo Piano, a ouvert ses portes. Trois vagues qui ondulent à l'est de la ville, trois collines de verre et d'acier... Il abrite certes quelque 4000 tableaux, aquarelles et croquis de l'artiste dont il porte le nom, mais bien plus qu'un simple musée, c'est un centre culturel. Paul Klee naît le 18 décembre 1879 à Münchenbuchsee et vit à Berne pendant de nombreuses années. Ses oeuvres sont largement inspirées de divers lieux autour de la ville. Aujourd'hui, le sentier didactique «Wege zu Klee» (chemins vers Klee) relie la vieille ville aux carrières d'Ostermundigen en passant par le centre Paul Klee. Des stations culturelles jalonnent le parcours et apportent au visiteur des informations sur la vie de l'artiste ou sur le lien entre le site et son oeuvre. La première partie de l'itinéraire (vieille ville-centre Paul Klee) permet de faire du tourisme urbain sans manquer aucune des merveilles du patrimoine mondial de l'UNESCO au coeur de la ville. Plus loin, le sentier conduit au cimetière de Schosshalden, où repose Paul Klee, puis s'étire jusqu'aux carrières. À la station numéro 10, on apprend que «Klee voit dans les blocs cubiques taillés et les escaliers de la grande paroi des surfaces à angles droits et trapézoïdales aux tonalités différentes. Le ciel et les arbres sont eux aussi traduits en zones de couleurs bleues et vertes.» Des reproductions de certains tableaux de Klee se dressent à côté d'une aire de repos accueillante et abritée. Beaucoup de culture et un peu de nature. Un musée, deux sentiers didactiques et quatre heures de randonnée, essentiellement sur du bitume. Une journée autour du centre Paul Klee: une activité autour de la ville et une saine fatigue...
Architecture N° 0257
Sarnen • OW

Architecture

Destination: Sarnen. Pour y accéder, il suffit de prendre le train à Lucerne, où se dresse, à côté de la gare, le centre de culture et des congrès (le KKL), bijou architectural contemporain, construit par Jean Nouvel. Une fois arrivé, après une courte inspection des lieux, le visiteur longera le pied du Landenberg pour accéder au couvent de St‑André qu'il vaut la peine de visiter, ne serait‑ce que pour apercevoir l'Enfant Jésus de Sarnen. Un peu plus loin se trouve l'église du collège de St‑Martin, construite dans les années 60, et qui, aujourd'hui encore, peut être considérée comme une construction moderne. Selon les experts, l'édifice en béton construit par les frères Ernst et Gottlieb Studer serait inspiré de la chapelle de Ronchamp (F), conçue par Le Corbusier, et de ses formes curvilignes. Si l'on revient sur ses pas et que l'on oblique sur la Rütistrasse, le chemin qui longe le fleuve ramènera le randonneur jusqu'à la place de l'hôtel de ville puis la gare. De là, on emprunte la Charrgasse, puis la passerelle qui traverse l'autoroute, pour monter sur Kerns, qu'on peut atteindre en une cinquantaine de minutes. En chemin, on a la possibilité de s'arrêter pour visiter des grottes. L'itinéraire conduit le randonneur directement à l'église paroissiale de Kerns, puis tourne à gauche pour déboucher, 300 mètres plus loin sur la droite, sur une grande demeure rouge, au style moderne. En 2004, Köbi Gantenbein*, journaliste, inscrivait cette maison sur une liste des joyaux de l'architecture contemporaine. Il ne faut qu'une petite heure pour redescendre sur Sarnen en partant de la place de la poste jusqu'à Foribach, en passant ensuite devant le terrain de football, par Chalcheren et Gritschi, et l'on rejoint le chef‑lieu du canton.
Architecture N° 0258
Stn. Sattel-Ägeri — Arth-Goldau • SZ

Architecture

Depuis Arth‑Goldau, on prend le RER jusqu'à Sattel‑Ägeri et on se dirige vers Halsegg - Wildspitz, sachant qu'on va découvrir une vue splendide et faire le plein d'énergie au restaurant d'altitude de Wildspitz. Après avoir traversé une partie du village de Sattel, lorsqu'on arrive dans la partie nord du bourg, on prend le chemin qui monte en direction de Rossberg. On gravit presque 600 mètres de dénivelé en traversant prairies et forêts et en empruntant parfois la route. Deux heures après le départ, on atteint déjà la crête et la première auberge. En effet, le restaurant d'alpage de Halsegg est un châlet des Amis de la Nature, ouvert en saison et invitant à faire une halte. Le randonneur ambitieux qui renonce à sa pause suit les panneaux en direction de Wildspitz: il faut prendre à gauche et longer la corniche. Encore 25 min de marche à travers champs et bois et on arrive au premier point de vue. A Langmatt, la vue sur 360 degrés des massifs montagneux est époustouflante. L'architecture de la montagne apaise l'esprit et rend songeur. Le chemin de la crête se poursuit à travers un pré en direction de Wildspitz. Le restaurant se cache derrière une colline et ne se dévoile qu'à 100 mètres de l'arrivée. Rappelons que, suite à un incendie en 2000, l'établissement a été reconstruit; sa réouverture en 2002 a fait la joie des amoureux de la randonnée et des montagnes. L'auberge vaut le détour puisqu'il s'agit d'un des joyaux architecturaux de Suisse centrale. Pour achever le tour, on suit le chemin sur Gnipen et Ochsenboden pour arriver à destination, à Goldau.
Le tour du Greifensee N° 0259
Maur • ZH

Le tour du Greifensee

Le village de Maur est le point de départ idéal d'une randonnée d'un peu plus de quatre heures autour du lac de Greifensee. Les automobilistes y trouveront des places de stationnement, et les bus 743 (gare de Stettbach) et 747 (Zurich‑Klusplatz) s'arrêtent directement à l'embarcadère. Depuis l'embarcadère, le chemin suit quelques instants la route du village, vers l'ouest, jusqu'à ce que l'itinéraire pédestre oblique dans le chemin non goudronné, en direction du sud‑est, pour rejoindre l'idyllique plage de la commune d'Egg (places de parc publiques) en suivant la rive du lac bordée de roseaux, après avoir passé la ferme de Fluh. Le randonneur se trouve maintenant en plein paysage de joncs, dans la réserve naturelle de Seewisen. Un petit pont de bois franchit la rivière Aabach et, peu après, l'itinéraire suit brièvement la route principale jusqu'à Riedikon. Le chemin de la rive (Seeufer), en direction de la gravière, est bien balisé - impossible de le manquer! Toujours en longeant la rive, on rejoint l'embarcadère de Niederuster après une plage, puis le chemin continue vers le nord et franchit l'Aa à la hauteur de la STEP. La randonnée se poursuit en longeant la route jusqu'à la bourgade de Greifensee, au charme médiéval réputé, et qui mérite donc une visite! Après quelques mètres en forêt, le chemin poursuit à travers une roselière et à proximité de champs pour contourner la rive nord du lac où l'on traverse la Glatt, cette fois, sur un barrage. Et de nouveau, le marcheur se retrouve dans un agréable paysage de roseaux jusqu'à l'embarcadère de Rohr (village de Fällanden). Il suffit maintenant de fermer la boucle le long de la rive jusqu'à l'embarcadère de Maur, en longeant notamment les places des campings et la plage de Maur.
Le printemps à Tesserete N° 0260
Dino — Stne Lamone-Cadempino • TI

Le printemps à Tesserete

Le soleil printanier du Tessin est encore timide dans les régions de collines du Sottoceneri, mais moins qu'au nord des Alpes! Cet attrayant itinéraire se faufile dans un paysage riche en forêts et en verdure, dans une succession de montées et de descentes entre Dino, le Val Colla, Tesserete, Origlio et la gare de Lamone‑Cadempino, sur la ligne CFF du Gothard. Après avoir quitté à Dino du bus venant de Lugano, le randonneur descend vers la rivière Cassarate, dans le Val Colla, puis remonte vers la station de cure d'air de Tesserete. La deuxième étape, qui mène au lac d'Origlio, sera l'occasion d'admirer trois bâtiments historiques, deux églises et une ancienne tour, en pleine forêt. On ne rencontrera de toute manière que peu de gens à cette saison, même dans les espaces densément peuplés. Des «buon giorno» ou «buona sera» de promeneurs retentiront tout au plus sur le chemin qui fait le tour du lac d'Origlio. Un arrêt à l'église de San Giorgio pour jouir de la vue superbe et reposante sur la région du lac d'Origlio sera aussi l'occasion de reprendre des forces pour la dernière partie de ce tour printanier au Tessin - une excursion sans difficultés mais d'une longueur à ne pas sous‑estimer en ce début de saison. La troisième étape conduit à la chapelle de San Zenone, un belvédère sur les hauts du Vedeggiotal, puis elle descend en pente raide à Lamone. Il est aussi possible de démarrer cette randonnée à Tesserete ou, au lac d?Origlio, de se rendre directement à Lamone, le but de la journée, en suivant un vallon. Les deux variantes raccourcissent la randonnée d'environ une heure.
Stations thermales N° 0207
Vättis — Bad Ragaz • SG

Stations thermales

La montée en car postal entre la gare de Bad Ragaz et Vättis prend une bonne demi-heure. Vättis, le village le plus méridional de la vallé de la Tamina, se situe en dessous du Calanda et c'est également à partir de là que l'on atteint Tamins-Reichenau dans les Grisons par le col du Kunkelspass. On mentionnera un patrimoine culturel d'importance nationale, le Trou du Dragon, une caverne de l'ère paléolithique. Les objets trouvés dans cette caverne située sur les hauteurs de Vättis sont exposés au musée local (ancienne école et mairie). Un chemin de campagne traverse les prés, puis la randonnée se poursuit le long de la Tamina jusqu'au lac de Mapragg. Après une brève montée sur la route carrossable, on bifurque à droite et on traverse la pente en dessous de Vasön. Se succèdent ensuite une descente, la traversée d'une rivière et la montée très escarpée de l'autre côté près de Glarona; Valens surgit après environ deux heures et demie. Le parcours passe devant la clinique dont on voit déjà de loin la façade blanche et verte, s'enfonce dans la forêt et redescend en direction de Bad Pfäfers. Un panneau indique si le chemin des gorges est ouvert. Un crochet (env. 5 min.) par le pont naturel qui traverse la Tamina pour mener au village de Pfäfers en vaut la peine. De retour sur le sentier de randonnée, on descend vers Bad Pfäfers - également un patrimoine culturel d'importance nationale. Il faut absolument aller voir les gorges sauvages et romantiques de la Tamina avec leur source d'eau chaude et visiter les vieux thermes. Le chemin des gorges rejoint Bad Ragaz en une demi-heure de marche. Les férus de wellness pourront s'y faire dorloter à l'hôtel cinq étoiles en profitant de l'eau chaude de la source des thermes de la Tamina, rouverts à partir de juin 2009.
Le vallon du Nozon N° 0210
Croy • VD

Le vallon du Nozon

Le vallon du Nozon dans le canton de Vaud est une pure merveille naturelle, avec de nombreuses possibilités de randonnées pour tous publics. Choisir par exemple une boucle au départ de Croy-Gare CFF sur la ligne Lausanne-Vallorbe. Prendre la direction de Romainmôtier le long d'un canal qui traverse des jardins prêts à se réveiller sous la caresse d'un soleil d'avant-printemps. Premier contact avec le Nozon sur un antique pont de pierre. Consacrer une heure à visiter l'abbatiale de Romainmôtier dans ce bourg médiéval, puis s'engager sur un sentier forestier en direction du camping d'Envy. Prendre la route de Moiry qui, par beau temps, offre une vue saisissante sur le Mont-Blanc et de nombreux sommets alpins. Bifurquer à gauche sur un long chemin qui s'enfonce dans une forêt de chênes encore plongée dans un sommeil hivernal. Admirer les nappes de nivéoles ou d'hépatiques. Ouvrir l'oeil sur les panneaux du «Sentier du patrimoine» qui conduisent à des sites anciens de production de la chaux ou du fer, faire un crochet pour deviner, en surplombant un vallon touffu, la «carrière jaune» qui a fourni une pierre aux reflets dorés à de nombreux bâtiments de la région. A la cote 622 près du Bec à l'Aigle, descendre à gauche, par un sentier escarpé, caillouteux et glissant, au bord du Nozon impétueux d'où affleurent des pierres arrondies couvertes de mousse. Le franchir à trois reprises sur de petits ponts pour s'élever en pente douce jusqu'à l'imposante cascade du Dard. Après quelques virages, déboucher sur une petite route qui ramène ses promeneurs au village de Croy, fin du circuit.
Au-dessus du Rafzerfeld N° 0211
Rafz — Stn. Hüntwangen-Wil • ZH

Au-dessus du Rafzerfeld

Emprunter le S5 (RER) à partir de Zurich jusqu'au terminal ou le S22 (RER) à partir de Schaffhouse qui amènent les marcheurs au point de départ de la randonnée: Rafz, qui se situe de l'autre côté du Rhin, soit déjà en Allemagne géographiquement parlant. De la gare, la Bahnhofstrasse mène au centre. Les pittoresques maisons à colombage valent un coup d''il. Tout droit, on arrive par la Berglistrasse au panneau jaune qui indique la montée au Gnal, un magnifique point de vue où il faut absolument s'arrêter pour admirer le panorama sur le Rafzerfeld avec ses champs immenses et les plus grandes usines de gravier de Suisse. Déjà sur les hauteurs, le chemin de forêt mène à Hüsliholz, un croisement où il faut prendre une décision. Descendre à gauche vers Rafz et se balader le long des vignes en admirant la vue sur le lointain, ou rester plutôt sur le chemin des crêtes dans la forêt? Les deux chemins se rejoignent à Flüestig. Sur la crête, on peut voir l'Allemagne vers le nord. D'agréables sentiers de forêt mènent à la route Hüntwangen-Bühl et continuent vers Gnüll qui constitue la frontière nationale. Le long des bornes frontalières, le Käppeleberg, où un joli calvaire invite les randonneurs à la méditation, n'est qu'à un saut de puce. L'indicateur indique maintenant une descente et on rejoint bientôt Günzgen. On longe un peu la route, puis on emprunte un chemin vicinal qui mène au Rhin. Avant la centrale électrique de Rheinsfelden, l'itinéraire suit la lisière du bois et remonte ensuite le long du Rhin. Des endroits idylliques invitent à la paresse. Une petite grimpette et l'on traverse la forêt. La gare de Hüntwangen n'est plus très loin. De là, le train repart vers Zurich ou Schaffhouse.
L'arrière-pays lucernois N° 0209
Buttisholz — Willisau • LU

L'arrière-pays lucernois

La randonnée de Buttisholz à Willisau est une randonnée printanière facile sans grands dénivelés. A part quelques sections goudronnées dans la région de Geiss et avant Willisau, l'itinéraire suit généralement des sentiers naturels. Le lieu de départ, Buttisholz, est un site construit d'importance nationale. Le ruisseau communal à ciel ouvert bordé d'une allée d'érables est sa caractéristique la plus marquante. L'église du village ainsi que le château (pas ouvert au public) valent le coup d'oeil. Du bout occidental de l'allée du village, on arrive au Rotbach par la zone agricole et au lac de Soppen si l'on continue par le Soppiseewald. Le lac trône tel un joyau brillant dans un écrin de verdure. On peut voir à l'horizon les cimes déchiquetées et sauvages de la chaîne du Pilate. Un sentier est aménagé autour du lac. De l'autre côté du lac, le chemin grimpe et décrit un peu avant le hameau de Buholz un virage en épingle à cheveu pour déboucher sur l'itinéraire de randonnée qui relie Wolhusen et Willisau. Changeant, le chemin des hauteurs traverse des forêts, des prés et des collines agrémentées de nombreux points de vue jusqu'au petit village de Geiss et continue par Blochwil vers le site marécageux d'Ostergau. On y exploitait jadis la tourbe; plusieurs étangs et fossés y réjouissent maintenant le regard. La dernière partie du trajet mène au centre de la ville moyenâgeuse bien préservée de Willisau. Il ne faut pas longtemps pour trouver un en-cas ou un petit cadeau: plusieurs pâtisseries du bourg vendent les célèbres anneaux de Willisau.
Wiriehorn N° 0245
Nüegg • BE

Wiriehorn

Le Wiriehorn, 2304 m, est emblématique du Diemtigtal. Il se prête à merveille à la randonnée. Sur son pourtour, un circuit offre de très belles vues ; le sommet s'atteint par un chemin de randonnée de montagne balisé. Mais ce n'est pas tout : en s'y rendant, on a des chances de gagner un prix. Au départ du télésiège, à l'auberge de Nüegg ou à l'alpe de « in der Heiteren », on obtiendra un talon de participation qu'il faudra perforer en plusieurs lieux pour tenter d'obtenir l'un des nombreux lots. La quête commence en haut du télésiège 6 places qui mène de Riedli (car postal) à Nüegg, où se trouvent un petit restaurant et une fromagerie. Ensuite, c'est par les alpages verdoyants qu'on monte à Abendmatte par Tubelfärrich. Sur la droite, les impressionnantes falaises du Wiriehorn. Le sentier quitte l'herbe pour les rochers et monte raide jusqu'à un collet (P. 2031). L'option confortable est de redescendre d'ici à Nüegg. Pour bénéficier d'un panorama s'étendant du lac de Thoune jusqu'aux Alpes, on optera pour l'autre variante : tourner à droite à l'indicateur muni d'une pince emporte-pièces et conquérir le sommet. Un livre de passage est caché dans le grand cairn. Profitons du crayon pour remplir le talon du concours ! Car ses nombreux lots sont autant d'invitations à revenir dans le Diemtigtal.
Etang de la Gruère N° 0246
Tramelan — Le Bémont (JU) • BE

Etang de la Gruère

L'étang de la Gruère dort au coeur des Franches-Montagnes, à michemin entre Tramelan et Saignelégier. La balade que nous proposons permet plusieurs variations: au départ de Tramelan, divers chemins balisés mènent à l'étang. Tous alternent entre tronçons goudronnés et sentiers à travers prés. Vaches et chevaux s'y sentent aussi bien que les randonneurs! C'est dans la forêt, derrière le moulin de la Gruère, que l'étang de la Gruère se cache au coeur d'un site protégé. Il fait environ 500 mètres de long, 60 mètres de large en son point le plus étroit et sa profondeur atteint 4,5 mètres. Sa couleur brune résulte des processus de transformation en tourbe des restes de végétaux. Ce site offre un biotope privilégié à une multitude de plantes et d'animaux. La sortie, peu exigeante, est possible par tous les temps, même lorsqu'il pleut : l'étang prend alors une apparence mystérieuse et fascinante. On en fait le tour en une heure sur un très joli chemin, aménagé sur le sol agréable de la forêt, avec des ponts et des passerelles, sans jamais quitter des yeux ses eaux sombres. Si l'on quitte le plan d'eau à son extrémité, on trouvera, à environ un kilomètre au nord-ouest, le Centre nature Les Cerlatez, avec une intéressante exposition sur les hauts marais. Sur le chemin de l'étang des Royes et du Bémont, on retrouvera les paysages typiques des Franches- Montagnes. Les paysages ouverts donnent un sentiment de liberté, très appréciable à pied, mais aussi à cheval. D'ailleurs, nous croisons de nombreux cavaliers sur notre chemin.
Hohwacht N° 0247
Melchnau — Langenthal • BE

Hohwacht

Cette randonnée sur le plateau, dans la Haute‑Argovie bernoise, est pleine de surprises. Au point de départ, Melchnau, il ne faut pas manquer la brève ascension du Schlossberg. On y trouvera les ruines de deux châteaux dont les seigneurs comptaient parmi les plus influentes familles de la région au Moyen‑Âge. A l'époque, ces constructions devaient vraiment en imposer! De l'église de Melchnau, on monte à travers le village, puis on longe les champs pour arriver à l'aire de repos de Pauli. Tables, bancs et un foyer sont tapis à l'ombre des arbres. Une petit sentier s'engage dans la forêt sur la gauche et monte jusqu'à Hohwacht, où on allumait jadis des feux d'altitude. Différents points comme celui‑ci étaient utilisés pour donner l'alarme ou transmettre des messages en allumant des feux. Aujourd'hui, on trouve ici une tour panoramique de 21 mètres de haut. La vue est spectaculaire. Au pied de la tour se trouve un restaurant. A la descente, les panneaux jaunes nous indiquent le chemin de Gutenburg par le hameau de Bürgisweier et par Rappechopf. A Gutenburg, des bains drainaient dans le temps un public nombreux mais comme dans d'autres installations du même genre, après la Première Guerre mondiale, les visiteurs se sont faits rares. La belle époque des cures thermales était révolue. Qui plus est, la source s'est tarie. Pourtant, l'eau reste très présente entre Lotzwil et Langenthal, car on y trouve des « Wässermatten » réactivées. Ce système d'irrigation semblable aux bisses valaisans fut construit, dans le temps, par les moines du couvent de cisterciens de St. Urban. Il constitue un monument historique exceptionnel dont la découverte est, en même temps, une agréable promenade.
Bas-lac de Constance N° 0248
Ermatingen — Mammern • TG

Bas-lac de Constance

Cette randonnée sur les berges sud du bas‑lac permet de découvrir un secteur magnifique du lac de Constance : rives naturelles, criques idylliques, petites villes, châteaux qui s'élèvent sur les hauteurs boisées - ces derniers, en grande partie, ne se voient pas du chemin. A la notable exception du château d'Arenenberg : construit au milieu du XVIe siècle, il fut acquis en 1817 par Hortense de Beauharnais qui y vécut avec son fils Louis Napoléon, devenu plus tard l'empereur Napoléon III. Aujourd'hui, le château et ses fantastiques jardins appartiennent au canton de Thurgovie et abritent un musée sur Napoléon. Les châteaux de Salenstein et d'Eugensberg, eux, ne sont pas accessibles au public, qui n'a d'autre option que de redescendre au bord du lac pour admirer les maisons à colombage caractéristiques de Berlingen. Il y en a d'autres à Ermatingen. Le chemin pour Steckborn, ensuite, est magnifique, la vue, splendide et sur les rives, les tourelles et les toitures du château de Turmhof s'élancent dans le ciel. Toujours sur le bas‑lac, on peut suivre la Via Rhenana. Un carré vert muni du numéro 60 indique, sur les panneaux, ce « point fort » de « La Suisse à pied ». L'itinéraire suit la voie d'eau, jadis très importante, du bas‑lac et du Rhin supérieur. Stein am Rhein, où le lac devient Rhin, mérite une visite. La vieille ville compte de belles maisons à colombages, des encorbellements et des peintures murales. A 192 mètres au‑dessus de la ville trône le château de Hohenklingen, d'où la vue porte très loin. Se laisser porter par le courant: voilà une idée qui mérite d'être mise en pratique! En bateau, entre Stein am Rhein et Schaffhouse, on découvrira l'un des plus beaux tronçons de fleuve d'Europe.
Rheinfelden N° 0249
Magden — Rickenbach (BL) • AG

Rheinfelden

Les points forts de cette randonnée dans le Jura bâlois et argovien sont la tour panoramique du Sunnenberg et la ruine de Farnsburg. On s'y rend depuis Rheinfelden, la plus ancienne ville fondée par les Zähringer enSuisse. Son histoire est mouvementée : en 1844, on y construisit deux salines et peu après, on institua les bains dans la saumure naturelle. Aujourd'hui, l?espace bien‑être "Sole uno" invite à la détente, alors que le musée du Fricktal révèle une foule de connaissances sur l?histoire de la région. Les ruelles de la vieille‑ville invitent à s'y attarder et par l'ancien pont sur le Rhin, on peut passer la frontière pour faire un crochet dans la Rheinfelden allemande. Quelques minutes en car postal et c'est l'arrivée à Magden. L'ascension, qui commence dans les vignes, débouche sur le Sunnenberg, un but d'excursions prisé. Par temps clair, la vue depuis la tour s'étend du Jura aux Vosges, en passant par la Forêt noire. Le dimanche et les jours fériés, les Amis de la nature de Möhlin ouvrent la buvette du Turmstübli. Au Chlei Sunnenberg, nous bifurquons vers le sud et longeons l'orée de la forêt de Schönenberg jusqu'au petit village de Buus. Ensuite, nous découvrirons la ruine de Farnsburg, qui surplombe l'auberge du même nom et ses pâturages où broutent des boeufs Galloway et des bisons. Le château de Farnsburg, érigé en 1330, était jadis l'un des forts les plus importants de la région. Pour les enfants, en sillonner les vestiges revient à être transporté à l'époque des chevaliers et des gentes dames. Par un escalier rocheux en colimaçon, on accède aux remparts d'où, tels des vigiles, on épie ce qui se passe loin à la ronde. Enfin, en 40 minutes, on rejoint Rickenbach, d'où part le car postal pour Rheinfelden.
Au-dessus de Davos N° 0250
Jakobshorn — Davos Platz • GR

Au-dessus de Davos

« ... Le train serpentait sur un étroit replat. L'on apercevait les wagons et la locomotive qui crachait, dans l'effort, des nuages de fumée verte et noire.». Pour aller à Davos, comme Hans Castorp dans «La montagne magique» de Thomas Mann, nous prenons les chemins de fer rhétiques. Mais de nos jours, la locomotive n'est plus à vapeur. A 1560 mètres d'altitude, Davos est la ville la plus élevée d'Europe. Soleil, petit vent frais et panoramas garantis. Pour ces derniers, on optera pour le Jakobshorn, qu'on rejoint en quelques minutes par téléphérique. De ce point à 2590 mètres d'altitude, on a la vue sur Davos et le Weissfluhgipfel, en face. C'est parti pour suivre l'arête, sur un chemin étroit, jusqu'au Jatzhorn. Les vues sont admirables, notamment sur le Dischmatal et l'arrivée du téléphérique. Le chemin est balisé blancrouge‑ blanc. Il contourne le gendarme appelé Witihüreli (passage exposé) pour rejoindre la Tällifurgga, où l'on passe du Dischmatal au Sertigtal. On croirait une carte postale! Au pied du Mittaghorn, de la Plattenflue et du Hoch Ducan, dans la vallée, se trouvent Sertig Sand et Sertig Dörfli, où l'on peut visiter une église qui date de 1699. «L'eau s'écoulait du flanc droit de la montagne dans un lit de rivière plat et pierreux. Elle franchissait en moussant des blocs en terrasses et poursuivait, apaisée, son chemin vers la vallée en passant sous un pont à la balustrade grossièrement travaillée.» Rien n'a changé depuis que Thomas Mann a écrit sa description. Au fond de la vallée bruisse une cascade; le Sertigbach serpente dans la vallée. En 1h ¼, nous descendons de la Tällifurgga dans le Sertigtal, puis nous rejoignons Davos par Clavadel. En cas de fatigue, on peut aussi attendre le bus à Sertig Dörfli ou Clavadel.
Cabane Britannia N° 0252
Felskinn — Stn. Plattjen • VS

Cabane Britannia

La cabane Britannia, malgré l'altitude à laquelle elle se trouve, est l'une des plus fréquentées des cabanes du CAS. Ou peut‑être son altitude (3030 m) en fait‑elle justement l'attrait - Deux téléphériques permettent aux randonneurs, eux aussi, d'y entreprendre une excursion sur les hauteurs. L'« Alpin‑Express » mérite bien son nom : ses cabines relient très vite Saas Fee à la station de Felskinn. De là, on peut prendre le Metro Alpin, un funiculaire sous‑terrain, pour un détour par Mittelallalin, avec sa grotte glaciaire et son restaurant tournant. Pour suivre le chemin de randonnée alpine (marquage blanc‑bleu‑blanc) qui traverse de Felskinn jusqu'à Britannia, en passant par le glacier de Chessjen, on n'a pas besoin d'équipement particulier. Mais il ne faut pas quitter le chemin. Après un repos devant la cabane, une bâtisse en pierres massive, nous recommandons une montée au Klein Allalin (½ h, 3070 m), d?où la vue est époustouflante : Alphubel, Täschhorn, Dom, Lenzspitze, Nadelhorn. Toute la lignée des spectaculaires 4000 de Saas Fee est à portée de main. Dans la vallée repose le lac du barrage de Mattmark, au‑delà duquel se trouve l'Italie. En quelques minutes, on redescend à la cabane. Le chemin poursuit en ligne droite sur le glacier de Chessjen et descend dans une cuvette où des petits lacs scintillent entre la pierraille. Les blocs de rocher du Heidefriedhof offrent un contraste saisissant avec l'eau et la glace. Le chemin, muni de cordes fixes dans ses passages délicats, longe ensuite les pentes du Mittaghorn et rejoint Plattjen à une hauteur vertigineuse, au‑dessus du Saastal. A 1000 mètres en‑dessous, Saas Almagell est surmontée de la Weissmies, un autre membre de la famille des 4000 locaux. Depuis Plattjen, un téléphérique redescend à Saas Fee ? les plus endurants descendront à pied en 1 h ½ environ.
Col de Bretaye N° 0253
Start point — Col de Bretaye • VD

Col de Bretaye

Le Bex-Villars-Bretaye (BVB) est un chemin de fer à voie étroite. Il monte de Bex au col de Bretaye par Villars-sur-Ollon. Entre Villars et le col, on découvre depuis les wagons rouges un trajet hors du commun, qui aboutit au point de départ du tour de Chaux Ronde. Ce circuit donne accès à un panorama s'étendant du Mont-Blanc aux Diablerets en passant par les Dents du Midi, et s'achève auprès de trois lacs paisibles. Du col de Bretaye, l'on suit d'abord le chemin de Villars et à la première bifurcation, on prend le chemin de gauche, qui passe sous le Roc à l'Ours. Après le hameau d'Ensex, on poursuit en direction des Diablerets jusqu'au col de la Croix, où l'on bute sur la route. En deux heures, on pourrait ici rejoindre Les Diablerets. Nous choisissons de revenir au silence en nous plongeant dans un blanc labyrinthe : un étroit sentier se faufile entre des pyramides de gypse. Ensuite, nous traversons un pâturage pour revenir sur le chemin de randonnée pédestre qui s'élève vers le col de l'Encrène. De là, il y a deux chemins pour revenir au col de Bretaye. Soit l'étroite arête des Vélards, qui culmine au sommet de la Chaux Ronde - un itinéraire aux points de vue splendides, mais relativement délicat, à ne parcourir que lorsqu'il est sec. Sur la gauche du chemin, des falaises plongent jusqu'à Ensex et l'une ou l'autre corde fixe ne serait peut-être pas de trop. Soit l'itinéraire plus tranquille par Perche et par Conche. Sous le Chamossaire, le lac des Chavonnes, le lac Noir et le lac de Bretaye sont tapis dans le paysage, offrant un pôle de calme au coeur de ce panorama impressionnant.
Bürgenstock N° 0254
Stansstad — Bürgenstock, Hotels • NW

Bürgenstock

L'une des balades les plus appréciées de Suisse centrale commence près des hôtels de Bürgenstock. Elle n'a pas toujours été accessible : en effet, le « Felsenweg » (sentier des falaises) a connu une histoire mouvementée. Depuis son inauguration en 1905, il a dû être fermé plusieurs fois en raison de chutes de pierres. Après des travaux importants, pendant l'été 2008, il a pu être ré‑ouvert dans son intégralité. Le sommet du Bürgenstock s'atteint par plusieurs chemins différents. L'un, particulièrement agréable, monte de la crique de Harissenbucht à Stansstad, par Fürigen et l'arête de Schiltgrat. Le « Felsenweg » part directement du sommet et offre des vues à couper le souffle sur le lac des Quatre‑Cantons, 500 mètres plus bas. L'ascenseur de la Hammetschwand est lui aussi source d'émerveillement : installée à flanc de falaise, sa cabine vitrée monte en 50 secondes seulement sur ce promontoire, le point culminant du Bürgenberg. Une échappatoire tentante. Pourtant, le deuxième tronçon du « Felsenweg », lui aussi, mérite d'être exploré. Par des tunnels et des galeries, il relie Chänzeli pour, finalement, monter à la Hammetschwand. Il faut savoir que si l'ascenseur est situé en territoire lucernois, le plateau du Bürgenstock se trouve dans le canton de Nidwald. Une fois encore, il est tentant d'emprunter l'ascenseur ! On descendra alors à une vitesse de 3 mètres 15 par seconde jusqu'au « Felsenweg », qu'on empruntera pour le retour. Autre possibilité : du haut de l'ascenseur, emprunter le chemin de randonnée de montagne qui parcourt forêts et pâturages pour rejoindre le nostalgique funiculaire Bürgenstockbahn. Celui‑ci permet, depuis 1888, d'atteindre les hôtels depuis la jetée de Kehrsiten, au bord du lac des Quatre‑Cantons. On peut ensuite revenir à Stansstad par le chemin des berges ou se reposer en prenant le bateau.
Architecture N° 0255
Sumvitg • GR

Architecture

Tel un navire accosté au débarcadère, la chapelle surplombe le hameau de Sogn Benedetg du haut du coteau. Il faut emprunter l'escalier massif en béton pour accéder à l'édifice, revêtu de tavillons de mélèze. Reste ensuite à franchir, après un passage étroit, une passerelle permettant de découvrir l'intérieur des lieux: ici, la lumière du ciel se brise dans les fenêtres élevées de la rotonde et inonde un espace demeuré sobre. Ainsi éclairées, les jambages clairs de bois brut s'élancent vers le haut à intervalles réguliers, en entraînant le regard vers l'abside. «C'est en 1988 qu'a été inaugurée la Caplutta nova» peut‑on lire sur une plaquette située à l'entrée de l'église. Celle‑ci remplace la chapelle du 13e siècle ayant appartenu au cloître de Disentis, détruite par une avalanche dans la nuit du 9 au 10 février 1984 et dont les ruines sont encore visibles à proximité du sentier, à droite avant d'arriver au bourg. Peter Zumthor, ébéniste de formation, et plus particulièrement connu pour un projet postérieur, celui des thermes de Vals, remporte le concours lancé auprès d'architectes régionaux pour reconstruire un sanctuaire sur terrain sûr. Depuis la chapelle, le chemin mène le randonneur dans la forêt, fait une grande boucle en dessous de Alp Dadens Sut d'où s'offre une vue étendue sur les massifs alpins puis redescend sur le Val Murtès. C'est le long des deux versants de ce vallon qu'a dévalé naguère l'avalanche destructrice. C'est pourquoi la prudence est requise sur ce sentier, bien qu'il comporte un ouvrage de protection par rapport au point de déclenchement. À partir de Crap Ner, le chemin, de plus en plus raide, traverse une forêt dont le sol est recouvert de buissons de myrtilles et rejoint Sumvitg.
Randonner et luger N° 0202
Sparenmoos • BE

Randonner et luger

En parcourant le Simmental, on passe près de quelques biens culturels importants. A Wimmis, à l'entrée de la vallée: l'église et le château qui trône sur sa colline. A Erlenbach: la paroisse et l'église ainsi que l'Agensteinhaus, qui abrite aussi un musée. A Därstetten, Oberwil et Boltigen, on admirera d'imposantes fermes puis, à Zweisimmen, l'église protestante et la paroisse. Mais pour une fois, l'itinéraire proposé ne veut pas mettre l'accent sur les biens culturels. Il vise à conjuguer une randonnée d'hiver avec une descente en luge. Pour ce faire, on emprunte à la Place de la gare le bus qui monte de Zweisimmen à l'hôtel Sparenmoos. Les randonneurs amateurs de luge suivent alors, dans le sens des aiguilles d'une montre, le chemin balisé qui passe par Hüsliberg, Neuenberg, Schiltenegg et Tolmoos et revient à l'hôtel. Après quelques minutes déjà, on peut profiter d'une vue splendide, près d'un banc ou assis sur celui-ci? Le panorama est d'ailleurs magnifique tout au long de cette promenade en boucle sur un plateau situé à 1650 mètres. Un prospectus décrivant l'itinéraire est disponible à l'office du tourisme ou sur le site Internet. Si les conditions d'enneigement sont bonnes, les marcheurs peuvent louer une luge à la fin de leur balade et descendre à Zweisimmen. Cette aventure est particulièrement belle de nuit. Le soir, la piste est éclairée pour permettre aux amateurs de sensations fortes de glisser jusqu'à 22 heures 30 (se renseigner préalablement auprès de l'office du tourisme ou de l'hôtel Sparenmoos!).
Le long de la Sarine N° 0204
Marly — Grangeneuve • FR

Le long de la Sarine

La promenade se déroule au sud de Fribourg, le long de la Sarine, sur des chemins longeant la rive ou sur des collines de calcaires surplombant les méandres de la rivière. Le plus simple est de se rendre en bus de la gare de Fribourg à Marly, jusqu'à l'arrêt Marly Cité. Après quelques centaines de mètres à travers des quartiers d'habitation apparaît la rive de la Gérine que l'itinéraire suit en aval. Avant l'embouchure dans la Sarine, un pont franchit la Gérine. Peu après, le sentier se poursuit le long de la Sarine, mais vers l'amont cette fois-ci. Des bancs de gravier permettent ici et là de s'approcher de l'eau. La rive opposée se caractérise par des pentes boisées et raides ainsi que des formations calcaires peu accessibles. A un coude de la rivière, le chemin passe devant une centrale hydraulique et débouche, après un pont, près de l'abbaye d'Hauterive. Ce couvent cistercien se visite, mais uniquement sur rendez-vous. Sa boutique vend des livres et des brochures sur la spiritualité mais aussi des spécialités culinaires telles que des biscuits ou de la liqueur. Le chemin se poursuit sur des formations rocheuses et à travers la réserve forestière de La Souche. A La Truffière, on change de rive et on part en direction de l'aval de la rivière. La promenade le long de l'autre rive offre une perspective tout à fait nouvelle sur le paysage de la Sarine. Après les Prés d'en Bas, le chemin monte en pente douce vers Grangeneuve, où l'on rejoint l'arrêt de bus en traversant le domaine de la station de recherches agricoles Agroscope.
La Vue des Alpes N° 0205
Vue des Alpes • NE

La Vue des Alpes

Dans le Jura, le col de la Vue des Alpes relie les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds, c'est-à-dire le chef-lieu du canton et la ville horlogère. Deux randonnées balisées à effectuer en raquettes débutent sur le parking du col. L'accès est donc aisé et le lieu convient bien aux personnes qui chaussent des raquettes pour la première fois. On peut en effet louer raquettes et bâtons à l'office du tourisme situé sur place. Une boucle facile passe par la Tête de Ran. Du parking, on monte d'abord, sur quelques mètres, en haut du skilift. Puis, en suivant les indicateurs rose vif «Sentiers Raquettes», on entre dans la forêt. Les panneaux indicateurs de l'itinéraire national n°5, le «Chemin des crêtes» nous mettent eux aussi sur la bonne voie. De la forêt enneigée, située sur la crête, la vue porte ici et là sur les sommets jurassiens mais aussi, plus bas, jusqu'à La Chaux-de-Fonds. Après une heure et demie de randonnée environ, on rejoint l'hôtel de la Tête de Ran, au pied de l'élévation du même nom. Par beau temps, les repas sont servis sur la grande terrasse, d'où l'on a une belle vue sur le Chasseral. Du sommet de la Tête de Ran, la vue alentour est tout simplement grandiose. Devant soi, on voit même la France. Mais ce panorama se mérite puisque l'ascension jusqu'au point le plus élevé, à 1422 mètres, dure un bon quart d'heure. Le chemin du retour passe d'abord le long du sentier de randonnée d'hiver, près de la route, puis arrive au restaurant «Les Gümmenen». Là, le promeneur en raquettes opte soit pour l'itinéraire qui suit le sentier de randonnée d'hiver, soit monte, à droite, une pente raide sur quelques mètres pour retrouver le sentier pour raquettes balisé. Celui-ci retourne par la crête et la forêt jusqu'au col de la Vue des Alpes.