Randonner en hiver

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Dans le haut-marais de Rothenthurm N° 1934
Rothenthurm • SZ

Dans le haut-marais de Rothenthurm

Rothenthurm, dans le canton de Schwyz, ne se situe qu’à 900 mètres d’altitude, et pourtant, les hivers y sont glaciaux. La Biber, la petite rivière qui serpente dans le haut-plateau entre Rothenthurm et Biberbrugg, gèle elle aussi. Sur cette plaine si plate s’étend le plus grand haut-marais d’un seul tenant de Suisse. Un paysage d’une grande valeur, caractérisé par une pauvreté extrême en espèces. Le haut-marais n’est pas en contact avec la nappe phréatique et ne reçoit donc aucun nutriment. Les sphaignes, l’une des rares plantes à y prospérer, ne pourrissent pas mais meurent. C’est ainsi que le haut-marais croît, de 1 millimètre par an environ. Il produit de la tourbe, un matériau de chauffage et d’isolation autrefois très recherché. C’est grâce au haut-marais de Rothenthurm que les paysages marécageux de Suisse sont aujourd’hui protégés. L’armée voulait construire ici une place d’armes, mais tout le monde ne l’entendait pas de cette oreille. Le conflit a tenu en haleine tout le pays et a pris fin en 1987 avec l’acceptation par le peuple de l’initiative dite de Rothenthurm, qui a placé les marais suisses sous protection. Albert Marty connaît le haut-marais comme sa poche. Depuis de nombreuses années, il fait découvrir aux personnes intéressées ce paysage primitif et les sensibilise à ses interconnexions et à sa beauté. Il aime les différentes saisons du marais. En hiver, il apprécie le silence et la tranquillité. Et le froid, qui peut être plutôt mordant au cours de la brève randonnée hivernale entre la gare de Rothenthurm et le Steinstoss Stübli. Le parcours passe devant d’anciennes cabanes en bois de l’époque de l’extraction de la tourbe, les Turpehüttli, et traverse la Biber à mi-chemin. Il ne faut pas quitter le chemin balisé. Le marais reste un paysage sensible, même en hiver.
Randonnée en deux actes par le Val Surses N° 1936
Cunter, vischnanca — Riom, vischnanca • GR

Randonnée en deux actes par le Val Surses

La neige qui tombe marque l’entrée en scène du balisage rose qui guide les marcheurs lors de cette agréable randonnée. Le décor? Le Val Surses enneigé, une vallée latérale de l’Albula. Les principaux protagonistes? Les trois petits villages de Cunter, Salouf et Riom et une rivière, la Julia, ou Gelgia en romanche. La randonnée hivernale débute à Cunter, près de Savognin. Elle se terminera à Riom, le village situé juste au-dessus, sur le versant gauche de la vallée. Son château étant visible au loin, on pense que le but est proche. Erreur! L’itinéraire choisi passe par le fond de la vallée et ne monte pas par la voie directe. A l’église de Cunter, on emprunte le chemin à gauche qui mène à la Julia, que l’on suit vers l’aval et Salouf. Après un bref passage dans la zone industrielle, on rejoint l’autre rive en traversant un pont. A hauteur de la gravière du lac d’accumulation Lai da Burvagn, l’itinéraire part sur la gauche. Ici commence la montée en pente douce vers Salouf, un village aux belles bâtisses historiques situé sur une terrasse surplombant la vallée. Un étonnant changement de décor attend les marcheurs: le sentier fait une boucle à gauche à travers le village et on voit apparaître ce qui, avant, était derrière soi. Nouvelle vue sur le paysage alentour avec, au milieu, le village de Parsonz. On continue vers Riom, en suivant la direction de Cunter en contrebas de Parsonz. En haut du village se trouve l’accueillante Ustareia Taratsch, qui sait mettre en scène les spécialités locales. Pour l’après-spectacle, c’est au Café Carisch qu’il faut goûter aux délicates pâtisseries. Il arrive aussi que le château de Riom soit sous le feu des projecteurs. Pendant l’Origen Festival Cultural, le château fort du début du XIIIe siècle se transforme en scène pour la musique, la danse et le théâtre.
Randonnée en raquettes au Rigi Scheidegg N° 1932
Rigi Scheidegg • SZ

Randonnée en raquettes au Rigi Scheidegg

La randonnée en raquettes débute à la station supérieure de la télécabine Kräbel-Rigi Scheidegg et descend par des virages à la bifurcation vers l’auberge de Rigi Burggeist, au point 1598. C’est ici qu’il faut goûter au célèbre gâteau au fromage, l’«Original Gersauer Käsekuchen», dont la recette est jalousement gardée. On peut l’acheter à la boulangerie de Gersau Artepane ou le savourer ici, à l’auberge Rigi Burggeist, le seul restaurant du Rigi Scheidegg où se rendre avant ou après cette superbe randonnée en raquettes par la Gersaueralp. Depuis l’auberge, le sentier descend légèrement vers l’Alp Altstafel. Puis vient un bref passage sur une pente un peu plus raide jusqu’à une haie et une barrière: la frontière avec le canton de Lucerne. Le chemin traverse ensuite le pâturage enneigé jusqu’à l’alpage de Gütsch et sa croix, d’où l’on voit le lac des Quatre-Cantons, le Bürgenstock et le Pilatus. Les rochers de poudingue, à l’arrière, sont eux aussi impressionnants. Peu après commence la montée dans la forêt de Dimmerbode jusqu’à Hinder Dosse, où l’on rejoint le large sentier de randonnée hivernale entre Rigi Kaltbad et Rigi Scheidegg. Sans raquettes, on retourne à la station supérieure du téléphérique de Kräbel-Rigi Scheidegg.
Profiter du soleil au-dessus de Locarno N° 1937
Cardada (Funivia) — Capanna Cimetta • TI

Profiter du soleil au-dessus de Locarno

Pour pallier la mélancolie des journées d’hiver maussades, rien de tel qu’une excursion au soleil, à Cardada par exemple. La randonnée facile suit le sentier raquettes jusqu’à Cimetta. Auparavant, Cardada était une station de ski très appréciée. Il en résulte de nombreuses possibilités de se restaurer lors de la montée. Le retour peut être fait en télésiège depuis Cimetta. Le village de vacances et le meilleur restaurant de Cardada, Casa Colmanicchio, se situent à quelques minutes de la station supérieure. S’y trouve également la station inférieure du télésiège menant à Cimetta. La montée commence juste à droite, à côté de la station supérieure. Au bout de quelques mètres, le sentier pénètre dans une forêt clairsemée et gagne rapidement en hauteur après plusieurs virages. Une demi-heure plus tard, il atteint l’alpe Cardada et la Capanna Cardada. Quelques centaines de mètres plus loin se trouve la Capanna Lo Stallone. Vient ensuite la dernière petite montée jusqu’au sommet de Cimetta. D’abord en direction du télésiège, puis, avant d’atteindre le tracé, le chemin change de direction et entame l’ascension du sommet. La station supérieure du télésiège, avec la Capanna Cimetta, n’est plus loin du tout.
La région de Bellinzone côté soleil N° 1928
Bellinzona — Gudo, Serta • TI

La région de Bellinzone côté soleil

Le Tessin est l’une des régions viticoles traditionnelles de Suisse. Le merlot y est le principal cépage, que l’on cultive sur des parcelles de petite taille, exploitées à titre d’activité accessoire. C’est notamment dans la région de Bellinzone que ce vignoble s’épanouit. Les versants situés au nord de la rivière Ticino bénéficient en particulier d’un excellent ensoleillement. La «Via delle vigne», qui traverse le vignoble, débute à Sementina et mène à Gudo. Il est toutefois possible d’entamer le parcours à Bellinzone déjà et d’effectuer ainsi une randonnée facile et variée le temps d’un séjour d’une journée au Tessin. Le premier tronçon longe la rivière Ticino à travers le parc fluvial de Saleggi-Boschetti. Après un passage sous l’autoroute, le sentier grimpe le long du torrent Sementina. Le chemin viticole se dirige ensuite vers l’ouest en alternant montées et descentes. Çà et là, l’itinéraire passe par des zones boisées offrant de belles vues sur la plaine de Magadino et le Monte Tamaro. La végétation est la preuve éclatante de la douceur exceptionnelle du climat: outre les arbres à kaki, on trouve aussi quelques oliviers isolés et même des agaves.
Blancs pâturages dans le Jura vaudois N° 1929
La Givrine • VD

Blancs pâturages dans le Jura vaudois

Le paysage autour de St-Cergue, au sud-ouest du Jura vaudois, rappelle un peu la Scandinavie. Certes, la chaîne jurassienne se dresse vigoureusement jusqu’à La Dôle avant de s’abaisser vers le lac Léman. Mais, hormis ce sommet, la topographie de la région se caractérise surtout par des formes douces. Hors du village, qui est situé sur un plateau surplombant le Léman, les pâturages typiques du Jura, traversés de forêts de sapins, sont nombreux. Lorsque le sol est couvert de neige, ce qui est plus fréquent ici qu’en plaine vu l’altitude, le paysage est merveilleusement paisible. La mosaïque composée de terrains dégagés et de parties boisées s’étend par vagues jusqu’à l’horizon. La région possède un réseau varié de parcours de raquettes à neige, mais on peut aussi profiter pleinement du charme du paysage avec des chaussures de randonnée ordinaires. Le sentier de randonnée hivernale menant du hameau de La Givrine au refuge de Vermeilley est idéal à cet égard. Il suit un large chemin, à travers des pâturages enneigés et de petites zones boisées. Ici et là, on croise une piste de ski de fond, mais la plupart du temps, la marche s’effectue en solitaire.
Jeux d’ombres dans le Val d’Anniviers N° 1930
Vercorin, poste — Grimentz, Carovilla • VS

Jeux d’ombres dans le Val d’Anniviers

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, du moins pour cette randonnée qui relie les deux domaines skiables de Vercorin et Grimentz. L’itinéraire est tracé sur le versant ouest du Val d’Anniviers, un peu plus ombragé que les pentes ensoleillées de Saint-Luc et Chandolin. Le parcours traverse donc une région qui, en plein hiver, n’est ensoleillée que jusqu’à midi. Au bout de la randonnée, à Grimentz, durant les jours les plus courts de l’année, le soleil disparaît déjà à 14 heures derrière les montagnes. Il vaut donc mieux se mettre en route le matin. La topographie présente un avantage indéniable: même s’il n’a pas neigé depuis un certain temps, le paysage est encore souvent blanc et hivernal. L’itinéraire est presque toujours éloigné des pistes de ski. Après un départ sur une pente bien raide, on progresse dans la vallée par de petites montées et descentes. Le parcours traverse plusieurs fois des forêts ombragées très enneigées mais passe aussi près de mayens ensoleillés, d’où la vue est belle. Le sentier de randonnée hivernale tracé mécaniquement est aménagé sur de petites routes ou sur de larges chemins forestiers et alpins, parallèlement à une piste de ski de fond.
Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois N° 1931
Wauwil — Alberswil, Dorf • LU

Vue étendue sur l’arrière-pays lucernois

C’est ici que le canton de Lucerne est le plus large. Là où, autrefois, il y avait un lac, asséché au milieu du XIXe siècle, s’étend aujourd’hui l’immense plaine du Wauwilermoos. Une partie de cet ancien site marécageux, devenu terre agricole, est une réserve d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale. Une tour d’observation offre une bonne vue d’ensemble. Depuis le château de Kastelen, la vue sur la région est encore plus étendue. La randonnée entre Wauwil et Albersil passe près de ses ruines. Chemin faisant, on admire le Rigi et le Pilate, et, en arrière-plan, les sommets des Alpes glaronnaises, uranaises et bernoises. L’itinéraire traverse d’abord le Wauwilermoos jusqu’à Schötz, puis passe par des prairies légèrement vallonnées jusqu’à la colline boisée du château. L’ancienne fortification, lieu de résidence des comtes de Kyburg, fut endommagée pendant la guerre des paysans puis tomba en ruine. Le site a été restauré au tournant du millénaire. A cette occasion, une tour d’observation en acier a été intégrée à l’édifice en pierre. De sa plateforme supérieure, une vue spectaculaire s’ouvre, au-delà des remparts, sur le Wauwilermoos et les Alpes.
En raquettes à Ibergeregg N° 1933
Ibergeregg • SZ

En raquettes à Ibergeregg

Le point de départ de la randonnée est le col d’Ibergeregg, accessible en hiver depuis Schwyz ou Oberiberg en voiture ou en taxi alpin. En hiver, il n’y a pas de liaison en car postal. Depuis le restaurant Passhöhe, un itinéraire de raquettes à neige balisé mène d’abord au sud-ouest à travers la forêt d’épineux en direction du Chli Schijen. Le terrain est couvert de marais et entouré de forêts, habitats appréciés par le grand tétras. Pour cette raison, il est très important de ne pas quitter le sentier. En hiver, de nombreux animaux peuvent se dissimuler dans les profondes cuvettes sous les branches retombantes. Les arbres sont parsemés de lichen, ce qui témoigne du peu de lumière qui les atteint et de l’humidité qui règne. Depuis le petit col (point 1502), l’itinéraire repart vers le point de départ, le col d’Ibergeregg. Mais cette fois, il conduit le long de l’abrupt versant sud du Chli Schijen avant de continuer à travers des arbres épars. Par endroits, la vue porte sur le paysage montagneux de Suisse centrale, autour de Stoos. Le Fronalpstock, le Chlingenstock, le Hängst et le Lauchstock forment une imposante crête. Plus à l’ouest se dresse le Pilatus. L’idéal est de se mettre en route tôt. Vers la fin de l’hiver, la neige peut être très mouillée à cause de l’orientation du terrain et de la faible altitude. Les chalets d’Ober Altberg et l’imposante croix dans les vastes pâturages invitent à faire une pause et à pique-niquer au soleil. En passant par Chalchboden, les marcheurs rejoignent une nouvelle zone boisée qui, à l’ouest, mène à la route du col et à Ibergeregg. D’ici aussi, la vue sur les Mythen est remarquable. Pour finir, il ne reste qu’un petit tronçon à parcourir le long de la route avant de rejoindre le point de départ.
De colline en colline en Appenzell N° 1922
Schwägalp, Säntis-Schwebebahn — Kronberg • AR

De colline en colline en Appenzell

Ça monte, puis ça descend. Voilà à quoi ressemblent habituellement les randonnées en montagne. L’itinéraire en raquettes à neige de la Schwägalp au Kronberg est un peu différent: après une montée en pente douce, le tracé se poursuit à la descente mais se termine par une ascension importante. Le parcours a une autre particularité. Même en cas d’hiver doux et peu enneigé, les conditions sont presque arctiques, du moins dans la première partie. En effet, pendant l’hiver, le soleil ne se montre pas de la matinée en raison du puissant rempart que forme le Säntis voisin. Le début de la randonnée traverse donc un paysage souvent très enneigé. Du givre épais s’accroche aux arbres. Les choses changent une fois la cabane de Chammhalden dépassée. Là, le paysage s’ouvre de plus en plus. A l’ouest de l’imposant Alpstein, des rangées de crêtes joliment décalées s’étendent jusqu’au Toggenburg. A l’est, la vue porte vers le Hoher Kasten et les sommets du Vorarlberg. Le soleil a maintenant grimpé au-dessus du Säntis et réchauffe les randonneurs lors de la montée suivante vers le Kronberg. L’air pur et frais de la montagne et le vaste panorama rendent la fin de la randonnée très agréable.
Le versant ensoleillé de Grindelwald N° 1923
Bussalp — Grindelwald, Mühlebach Schule • BE

Le versant ensoleillé de Grindelwald

Le «Höhenweg 1600», dans la vallée de Grindelwald, très prisé en été, est tout à fait plaisant en hiver. Ce chemin d’altitude, sans dénivelé important, traverse des pâturages enneigés et de paisibles forêts. Il doit son nom au fait qu’il se situe essentiellement à une altitude de 1600 mètres environ. L’hiver, le sentier panoramique préparé sous la forme d’un chemin de randonnée hivernale descend de la Bussalp à Holzmattenläger, d’où il longe le versant ensoleillé par de légères montées et descentes. Sur le trajet, on admire plusieurs vues impressionnantes sur le vaste fond de la vallée de Grindelwald et sur le Wetterhorn, le Schreckhorn et l’Eiger. Le panorama est particulièrement beau depuis les cabanes de Holewang et de Nodhalten. Entre les deux, on traverse une pente avalancheuse sans courir le moindre risque, puisqu’en hiver, une galerie est conçue à l’intention des randonneurs. La descente dans la vallée par de larges virages offre une vue saisissante sur le Wetterhorn jusqu’à Milibach. Le parcours longe une petite route qui sert aussi de piste de luge par endroits. Si la neige a déjà fondu, il est plus agréable de retourner à Grindelwald en télécabine depuis Bort.
Boucle en raquettes à travers la Gruyère N° 1924
La Valsainte, Couvent • FR

Boucle en raquettes à travers la Gruyère

Charmey est un paradis pour la raquette à neige. Des itinéraires sont balisés sur le versant ouest du Vounetse et le long du cours d’eau de la Jogne. Un parcours exigeant mais offrant de très belles vues a été aménagé dans la vallée du torrent Javro. Le point de départ est la chartreuse de La Valsainte, probablement l’un des lieux les plus paisibles de Suisse puisque l’ordre des Chartreux auquel appartient le couvent est connu pour son observance très stricte: silence, isolement, prière et travail caractérisent la vie des moines. Les personnes extérieures ne pouvant pas entrer, il est impossible de faire l’expérience du silence monastique derrière les murs de la chartreuse en tant que visiteur. Mais le calme enveloppe aussi la nature alentour, l’agitation et le bruit de la civilisation n’atteignant pas la région. La boucle mène du couvent, tout d’abord sur le versant ombragé, à travers des gorges boisées et des pâturages enneigés, vers la ferme du Pré de l’Essert. La petite chapelle située sur la colline voisine est une belle étape intermédiaire. L’itinéraire, passant par des forêts et sur des terrains dégagés, rejoint La Valsainte en faisant une large courbe sur le côté ensoleillé.
Chemins d’altitude dans la Surselva N° 1925
Andiast, posta — Breil/Brigels, posta • GR

Chemins d’altitude dans la Surselva

La région de sports d’hiver de Brigels-Waltensburg-Andiast dispose d’une variété impressionnante de chemins de randonnée hivernale préparés qui, combinés à plusieurs ramifications et liaisons, forment un réseau attrayant. On peut opter pour un itinéraire défini ou composer son propre circuit en associant plusieurs sections. En procédant ainsi, «à la carte», il est possible d’effectuer l’une des plus longues et des plus belles randonnées hivernales de la région. Elle traverse le domaine skiable mais se situe le plus souvent loin des pistes. Parfaite, donc, pour tous ceux qui cherchent à s’éloigner de l’agitation liée aux sports d’hiver. Le revers de la médaille? Il n’y a aucune buvette ni bar de piste le long du parcours et il faut donc emporter un pique-nique. La randonnée commence dans le village d’Andiast, à l’est de la région, et mène de l’autre côté, à Brigels, en décrivant deux grandes courbes dans les vallées paisibles des torrents Ladral et Flem. Entre deux, de longs passages s’effectuent sur le versant sud ensoleillé et panoramique, au-dessus de Brigels. Les panneaux indicateurs portant les numéros 4, 3 et 14 permettent de s’orienter chemin faisant.
La vallée d’Engelberg en hiver N° 1926
Brunni — Engelberg • OW

La vallée d’Engelberg en hiver

A Engelberg bien plus qu’ailleurs, on est un peu plus près du ciel. On dit qu’au Moyen Âge, des anges, dans la montagne, auraient indiqué à un moine l’endroit où fonder son monastère. Aujourd’hui, les visiteurs ont plutôt les pieds sur terre et aiment fréquenter le vaste domaine skiable du Titlis. Des pistes sont aussi tracées sur le versant du Brunni, de l’autre côté de la vallée, où l’on trouve plusieurs itinéraires ensoleillés pour la randonnée hivernale. Un très beau parcours descend au village depuis la cabane Brunni. Il commence au cœur du domaine skiable, à la station supérieure du télésiège de Brunni, mais ne longe la piste qu’un court instant avant de suivre un chemin réservé aux randonneurs. Après avoir dépassé les cabanes du Rigidalstafel, on descend sur une pente de déclivité modérée, en admirant le Titlis, jusqu’à Ristis, où l’on traverse à nouveau le domaine skiable, avant de le laisser pour de bon derrière soi. La suite de la descente s’effectue sur une pente agréable qui est une petite route à faible trafic. Elle mène par de larges virages jusqu’à Spisboden, puis rejoint Engelberg via Schwand en faisant une large courbe et en offrant une belle vue panoramique.
Paysages alluviaux soleurois et argovien N° 1927
Olten — Aarau • SO

Paysages alluviaux soleurois et argovien

Le dense trafic routier et ferroviaire du Plateau suisse ne s’entend que de loin sur le parcours longeant l’Aar. Par bonheur, la randonnée traverse surtout des paysages alluviaux paisibles et charmants. La plus longue rivière suisse est un but de randonnée agréable en hiver également. Entre Olten et Aarau, des sentiers riverains la bordent presque sans interruption des deux côtés. En combinant des sections des deux rives, on obtient un itinéraire intéressant qui traverse une nature largement préservée, réservant quelques surprises. L’un des plus beaux tronçons se trouve près d’une structure plutôt oppressante. C’est au pied de la centrale nucléaire de Gösgen que l’Aar clapote gaiement comme un jeune ruisseau de montagne avant de se transformer un peu plus loin en un véritable fleuve. Le parc Bally à Schönenwerd mérite le détour, avec ses chemins et zones boisées aménagés de manière géométrique et ses éléments de jardin anglais. Une partie de l’itinéraire passe sur le «Solothurner Waldwanderweg». Des panneaux informent sur les liens existant entre l’exploitation forestière, la protection de la nature, le fonctionnement des centrales électriques et la protection contre les crues.
Dans la forêt de Grauholz, près de Berne N° 1919
Habstetten, Rössli • BE

Dans la forêt de Grauholz, près de Berne

Amanite épaisse, collybie savonneuse ou paxille enroulé, des noms étranges… Les couleurs et les formes des champignons sont elles aussi étonnantes. Leur partie visible est en fait leur appareil fructifère et c’est sous terre que se passent des choses surprenantes. Là, le mycélium forme de vrais réseaux qui relient les arbres entre eux, protègent leurs racines et renforcent le sol. Dès la fin de l’été, les champignons sont très nombreux. Ce circuit de découverte mène au Grauholz, une zone de détente proche de la ville de Berne. Le point de départ est Habstetten, un hameau au nord de Bolligen. De l’arrêt de bus de Rössli, on emprunte brièvement le chemin de randonnée en direction de Forsthaus sur une étroite route asphaltée jusqu’à la lisière de la forêt. Outre les champignons, le Grauholz réserve une autre surprise: depuis le Schwarzchopf, la vue sur le lac Moossee et le Jura est magnifique. Il est vrai qu’ici et là, on entend aussi le grondement de l’autoroute voisine. Le Schwarzchopf est le point culminant d’une crête boisée qui serpente en un arc de cercle du sud à l’est. Derrière la crête, seul règne le silence. Du Schwarzchopf, on descend vers Sädelbachhüttli. Pas moins de cinq sentiers se rejoignent à ce croisement où l’on trouve des tables de pique-nique, des foyers et un refuge forestier. Le chemin monte à nouveau vers Habstetten puis retourne au point de départ à plat ou en légère descente. La randonnée est courte, mais l’observation des champignons prend du temps. Il faut en prévoir encore plus pour remplir un panier de champignons comestibles. Le Canton de Berne autorise une cueillette maximale de 2 kilos et il n’existe aucune période dite de protection.
Les environs champêtres de Grimentz N° 1896
Grimentz, pl. du Mélèze • VS

Les environs champêtres de Grimentz

Vieux d’au moins un demi-millénaire, le bisse de St-Jean est tombé à l’abandon vers la fin des années 1950. Après deux ans de travaux de réhabilitation et une belle remise en eau effectuée dans le respect des techniques anciennes, il a trouvé une seconde vie en 2012. Pour le plus grand plaisir des promeneurs! Celui qu’on appelle aussi le «Grand Bisse» se rejoint en contrebas du village de Grimentz, après avoir traversé par deux fois la Gougra, le torrent qui alimente le lac artificiel de Moiry. De là, le canal d’irrigation historique suit son tracé d’origine jusqu’au village de St-Jean, serpentant tour à tour dans les forêts de mélèzes ou des environnements plus champêtres. Quelques dégagements bienvenus permettent de jolis coups d’œil sur la vallée et plusieurs des hauts sommets de la couronne impériale de Zinal. Creusé en pleine terre sur la plus grande partie de son parcours, qui se voit ponctué de robustes répartiteurs en bois, le bisse remplit encore çà et là sa fonction originelle: sur les hauts de Mayoux, quelques lopins de terre profitent en effet directement de l’eau du canal. Ce dernier termine sa course à proximité de la ravissante cascade de la Puchotaz. D’ici, on revient vers la dernière bifurcation pour quitter le bisse et remonter par un sentier forestier vers St-Jean d’en Haut. Entre St-Jean et Grimentz, un parcours didactique et interactif sur le thème des animaux ne manquera pas de titiller la curiosité de toute la famille.
Neuchâtel, la «ville jaune» N° 1888
Neuchâtel — St-Blaise, CFF • NE

Neuchâtel, la «ville jaune»

Neuchâtel est une ville qui annonce la couleur. Jaune, en l’occurrence, puisque les bâtiments du centre font la part belle à la pierre d’Hauterive, une roche sédimentaire à la couleur ocre appelée pierre jaune de Neuchâtel par les géologues. Utilisé dès l’époque romaine, ce matériau était d’abord extrait dans des carrières situées en pleine ville, puis un peu plus loin, à Hauterive et Saint-Blaise. La dernière d’entre elles a fermé en 1972 et désormais, elles ne sont plus officiellement accessibles au public. Après s’être promenés en ville de Neuchâtel à la découverte des édifices en pierre jaune, les visiteurs peuvent s’offrir une randonnée le long du lac jusqu’à Saint-Blaise, émaillée d’un éventuel plongeon. Depuis la place Pury, elle-même agrémentée de nombreuses façades ocre et chatoyantes, les marcheurs attaquent l’itinéraire au bord de l’eau en direction des Jeunes-Rives et de leur parc animé. Ils poursuivent jusqu’à la piscine du Nid-du-Crô, avant d’arriver au débarcadère d’Hauterive et de longer le musée du Laténium. Après le port, la plage d’Hauterive invite à la baignade en cas de météo favorable. A moins de marcher durant quelques minutes supplémentaires et de piquer une tête depuis la plage de Saint-Blaise. Il est alors temps de remonter en direction du centre du village, où quelques jolis exemples de bâtiments en pierre jaune sont visibles. En fonction de leur lieu de résidence, les randonneurs poursuivent jusqu’à la gare «St-Blaise CFF» ou reviennent sur leurs pas et prennent le train à «St-Blaise-Lac».
Vue dégagée sur les sommets des Préalpes N° 1351
Linden, Dorf — Oberdiessbach • BE

Vue dégagée sur les sommets des Préalpes

L’attrait de cette randonnée aux portes de l’Emmental n’est pas le sommet de la Falkenfluh, caché dans la forêt, mais le chemin des crêtes de Schafegg, qui offre des points de vue variés sur le Jura et les Alpes. Linden, le point de départ, est bien connu des fans de moto puisque c’est ici que vit le champion de Moto2 Tom Lüthi. Après l’église, le chemin sort du village en direction de Heimenschwand. Une fois le téléski en vue, une petite route escarpée monte jusqu’au hameau de Schöntalmatt, puis au-delà. À la croisée des chemins, au point 987, on prend la route à gauche, qui entre ensuite dans le bois ombragé de Chrüzholz. Entre les troncs des sapins, on aperçoit la caserne de Jassbach. Au croisement, au point 1041, on poursuit l’ascension dans la forêt, à droite. À Farnere, la vue sur les Alpes bernoises enneigées est grandiose. Après un quart d’heure, l’itinéraire continue sur un chemin panoramique, en contrebas de la maison aux multiples statues de bois. Le point le plus élevé de la randonnée se trouve sur la longue crête de Schafegg. On y voit les crêtes du Jura par-delà le Plateau, les vertes collines de l’Emmental et les sommets rocheux des Alpes. Sur l’alpage Aeschlenalp s’élèvent plusieurs arbres solitaires ou en groupe qui, en été, prodigueront une ombre bienvenue aux troupeaux. Le chemin de randonnée suit les formes du terrain, passe devant le domaine de Barichti et atteint la Falkenfluh et le hameau du même nom. Du sommet, le précipice semble recouvert d’arbres. Le chemin redescend vers Oberdiessbach par une forêt clairsemée et des champs verdoyants. Ce n’est qu’ici que le sommet rocheux boisé se montre dans toute son austérité.
La Gürbe vue d’en haut N° 1874
Rüeggisberg, Post — Gschneit • BE

La Gürbe vue d’en haut

Rösti et saucisse, cordon-bleu de porc ... et curry tamoul. Sur le Längenberg, la rangée de collines au sud de Berne, on trouve une auberge de campagne un peu particulière. Le restaurant Bütschelegg, géré par Seevaratnam Thekalolibawam, un ancien requérant d’asile sri-lankais, est une destination de randonnée idéale. Au début de l’excursion, la visite des ruines du cloître de Rüeggisberg, à cinq minutes de l’arrêt de car postal, vaut le détour. Il ne reste plus qu’une petite partie de l’ancien prieuré clunisien qui, au Moyen Age, comptait parmi les cloîtres les plus importants de Suisse et constituait une étape importante du chemin de Compostelle. Façades en bois foncé, géraniums et petit magasin: après une courte traversée du village de Rüeggisberg, un chemin agricole se dirige vers Riggisberg avant de traverser la route principale à Mättiwil et de monter vers la forêt. Un pic martèle un tronc, le chemin est bordé de mûriers et de sorbiers. Ici, les sentiers et croisements sont nombreux: mieux vaut garder l’œil ouvert et observer les panneaux de randonnée jaunes. Après une bonne demi-heure, on sort de la forêt, on traverse la route principale et l’on monte encore une fois, avant de pouvoir s’octroyer une pause sur la terrasse. A cinq minutes du restaurant s’élève encore l’emblème de Bütschelegg: un grand triangle de mesure offrant une vue à 360 degrés, de l’Oberland bernois jusqu’au lac de Neuchâtel. Pour redescendre, on longe le bord de la forêt en direction de Buchweid, avant de rejoindre l’arrêt de car postal «Bütschel, Gschneit».
Randonnée urbaine à Montreux N° 1880
Château-de-Chillon — Auditorium Stravinsky • VD

Randonnée urbaine à Montreux

Aucune autre ville suisse ne vibre autant au rythme de la musique que Montreux. Son festival de Jazz jouit d’une renommée internationale. Ceux qui décident de découvrir à pied cette ville de la Riviera sont certains de suivre les traces des grands noms de la musique. Par exemple en se rendant à l’Auditorium Stravinsky, à l’ancien studio d’enregistrement du légendaire groupe Queen ou encore au Casino de Montreux, auquel fait allusion la chanson légendaire du groupe Deep Purple « Smoke on the Water ». Le château de Chillon, lui, peut être considéré soit comme point de départ soit d’arrivée pour cette proposition de randonnée. Ce monument mythique est comme un imposant navire, il paraît échoué sur son petit éperon rocheux. Victor Hugo, Jean‑Jacques Rousseau et Alexandre Dumas ont rendu un hommage littéraire à cette bâtisse fortifiée du XIe siècle. Mais l’œuvre la plus connue reste le poème de Lord Byron, «Le Prisonnier de Chillon», inspirée de l’histoire de François Bonivard, prieur de Genève qui passa six années au château. La visite des caves en voûte et ancienne prison de Bonivard, peut donner la chair de poule. On quitte les caves sombres pour retrouver l’air pur et emprunter le chemin. Cette randonnée urbaine facile entre le château de Chillon et Montreux suit les rives du Léman et les jardins soignés des palaces mondains de la Belle Époque. Elle représente un véritable plaisir quelle que soit la saison. D’innombrables possibilités pour se ravitailler et apprécier la vue fantastique sur le Léman et les Dents du Midi n’attendent que les randonneurs.
Randonnée en raquettes dans le Toggenburg N° 1881
Selamatt • SG

Randonnée en raquettes dans le Toggenburg

L’Alp Sellamatt, situé à env. 1500 mètres d’altitude garanti une expérience indescriptible : l’Alpstein avec le Säntis, et le Wildhauser Schafberg, au nord, ainsi que la silhouette emblématique des sept Churfirsten au sud, garantissent un panorama extraordinaire. Une fois les raquettes enfilées à la station de téléphérique de Sellamatt, les magnifiques sommets Chäserugg, Hinderrugg, Schibenstoll, Zuestoll, Brisi, Frümsel et Selun se laissent contempler agréablement. Le long parcours du Sellamatt–Zinggen-Trail passe par l’Alp Sellamatt, un vaste haut-plateau en amont des Churfirsten est situé à mi-hauteur entre la plaine et les cimes. Ce paysage karstique est parsemé de nombreuses grottes dans lesquelles, selon la légende, le Wildmannli se serait caché autrefois. Dès que la neige recouvre ce paysage incroyable, une merveilleuse tranquillité se fait ressentir. Les seuls bruits sont ceux du vent soufflant entre les vieux épicéas, des cassenoix mouchetés se querellant pour les graines des pommes de pin ou encore des chocards à bec jaune qui sont en quête de nourriture. Et qui sait, avec un peu de chance, vous pourriez même entendre les sons « choge schön » (vachement beau) d'une jodleuse naturelle dans ce monde sonore du Toggenburg, comme le montre la vidéo accompagnant cette proposition de randonnée.
Course rapide sur le Hasliberg N° 1882
Käserstatt — Lischen • BE

Course rapide sur le Hasliberg

Outre un intéressant domaine skiable, la commune de Hasliberg propose de nombreuses randonnées d’hiver. Bien au-dessus de Meiringen, le village plongé dans l’ombre hivernale de la vallée de l’Aar, les pentes de Hasliberg se prêtent à des heures de randonnée. On peut faire le plein de soleil tout en jouissant d’une vue sur les montagnes enneigées aux alentours. Vous y rencontrerez peut-être le nain Muggestutz, la star du domaine skiable de Meiringen-Hasliberg. En été surtout, le plus âgé des nains et ses amis sont au cœur de l’action, comme vous pouvez le voir dans la vidéo qui accompagne cette proposition de randonnée. Avec un peu de chance, les enfants pourront rencontrer non pas un nain, mais l’ancien roi de la lutte fédérale Matthias Glarner (qui est aussi un peu plus grand). Une fois son travail terminé, il apprécie parfois profiter des chemins de randonnée hivernale bien préparés. Il aime également profiter des pistes de ski et de luge ainsi que de l’incroyable vue sur le lac de Brienz et les géants de roche et de glace de la région de la Jungfrau qui se dressent derrière le Haslital. La randonnée hivernale commence à la station de Käserstatt. Puis, en suivant les panneaux indicateurs de la piste de luge, vous montez presque jusqu'à Chüemad. De là, c'est un tronçon rapide en luge à travers la forêt de Mägisalp jusqu'à Bidmi. Puis, vous vous rendez à la station de Lischen et - si vous le souhaitez à nouveau - vous reprenez le téléphérique jusqu'au point de départ.
Balade urbaine à Bienne N° 1867
Biel / Bienne • BE

Balade urbaine à Bienne

Par ses diverses facettes, Bienne est engageante. Principale ville bilingue du pays, elle est une cité industrielle avec un fort penchant pour l’horlogerie. Son architecture est particulièrement riche et variée. Les belles maisons de la vieille ville transportent le marcheur plusieurs siècles en arrière. Témoins d’une période plus récente, plusieurs bâtiments rappellent que le style Bauhaus a fortement inspiré les architectes biennois. Au centre-ville ou à proximité immédiate, de nouveaux quartiers ont récemment vu le jour. Cette randonnée urbaine, qui débute et se termine à la gare, propose un bon aperçu de cette architecture. Quelle meilleure entrée en matière que le Pavillon? Accroché à la pente, ce kiosque à colonnades surplombe le port de Bienne et une partie de la ville. L’itinéraire suit alors la clairière avant de redescendre jusqu’à la ville, en passant par l’église du Pasquart, presque un sosie du Sacré-Cœur parisien. Quelques pas vers l’est et l’on pénètre dans la vieille ville, un vrai bijou. On met alors le cap au sud pour découvrir le surprenant bâtiment en forme de serpent, nouveau siège d’Omega et de Swatch, ainsi que l’Ile-de-la-Suze, oasis enchanteresse maintes fois primée pour son aménagement. Plus au sud encore, la forêt du Längholz est connue pour ses blocs erratiques, une cinquantaine dûment répertoriés. Et c’est le retour en ville. Une belle fin de randonnée, puisqu’on peut encore y voir l’audacieux Palais des Congrès, la place Centrale enjolivée par l’une des 72 fontaines de la ville, et, enfin, la rue très commerçante et animée de la Gare.